I needed just a little more time
If you stare through the glass from moment to moment,
It's funny what you find
Now I think I'm almost ready to
Step back into your frame
And we can move our bodies like a twist of smoke,
Come let us shake like the flames
Now I don't want to lower the tone,
But you know there's still a little spare meat on the bone
Oh, I still want you...
Oh, I still want you...
Oh, I still want you...
Until the sun goes cold,
No need to breathe all alone
Under the stars is a sweet hollow meadow
Where the lost things are found,
Under the stars is a sweet hollow meadow
Where all of us are bound
Now I don't want to lower the tone,
But you know there's still a little spare meat on the bone
Oh, I still want you...
Oh, I still want you...
Oh, I still want you...
Until the sun goes cold,
No need to breathe all alone
Oh, I still want you...
Oh, I still want you...
Oh, I still want you...
Until the sun goes cold,
No need to breathe all alone
Oh, I still want you.
Une chanson surprenante par sa totale sincérité, au point que, par moment, la mélodie s'infléchit, la parole s'interrompt, comme pour laisser à la pensée le temps de se focaliser, aux sentiments le temps de s'imposer, et aux mots la force de s'articuler. La vidéo officielle qui accompagne cette chanson est touchante et fascinante par sa sincérité : des êtres de tous genres, tous âges, et toutes conditions, échangent un regard, un sourire, un serrement de main qui exprime tout leur bonheur d'être ensemble. Celui qui, dans sa solitude, assiste en étranger à cet éclair de tendresse, laisse alors, le regard perdu sur son verre, ses pensées vagabonder et, comme un souffle de vent, soulever la poussière des souvenirs. Tous les agacements, incompréhensions, malentendus, lâchetés, ou faiblesses qui ont pu, un jour ou l'autre, faire obstacle à l'amour lui paraissent alors futiles. Les efforts nécessaires pour "s'accorder" (rentrer dans le "cadre" d'une relation fusionnelle), qui, jadis, lui paraissaient insurmontables, lui semblent aujourd'hui dérisoires. Il voudrait, de toute son âme, croire que tout n'est pas perdu, qu'il reste encore un peu de bonheur à prendre (un peu de chair autour de l'os). Il voudrait tant retrouver la légèreté, le sourire, l'espoir… A la fin de la séquence, il retourne, seul, vers sa guitare. Pourra-t-elle parler pour lui ou restera-t-elle sa seule compagne ? Saurait-t-il s'accorder à nouveau ? Le temps a-t-il effacé le chemin de l'amour ? Le doute assombrit ses pensées, et son cœur souffre à l'idée qu'il a laissé passer le bonheur alors qu'il sait, maintenant, qu'il existe…
ALN
Mémo de Turner