samedi 28 mai 2011

Because All Men Are Brothers

Because all men are brothers, wherever men may be,
The world shall be one union forever proud and free.
No tyrant shall defeat us, no nation strike us down,
All men who toil shall greet us, the whole wide world around.

My brothers are all others, forever hand in hand,
Where chimes the bell of freedom, there is my native land.
My brothers' fears are my fears, yellow, white or brown.
My brothers tears are my tears, the whole wide world around.

Let every voice be thunder, let every heart be strong
Until all tyrants perish our work will not be done.
Let every pain be token, the lost years shall be found.
Let slavery's chains be broken, the whole wide world around.



Cette chanson de Tom Glazer, sur une musique de JS Bach (lui même s’étant inspiré d’une mélodie de Hans Leo Hassler), est chantée très solennellement par Peter, Paul, and Mary. Elle date des années 40, et constitue un véritable hymne pacifiste, restant toujours d’actualité.


Parce que les Hommes sont Tous Frères

En quelque lieu qu’ils puissent vivre, tous les hommes sont des frères
Le monde entier doit s’unir, pour toujours libre et fier
Nul tyran ne nous opprime, ni nation n’entre en guerre
Les travailleurs nous saluent, tout autour de la terre

Tous les hommes sont mes frères, toujours main dans la main
Où sonne la liberté s’(e)ra mon pays demain
Noirs, jaunes, ou blancs, mes peurs sont les peurs de mes frères
Leurs larmes sont mes larmes, tout autour de la terre

Que chaque voix soit tonnerre, que chaque cœur soit fort
Tant qu’il y aura des tyrans, nous lutterons encore
Qu’en ces années sacrifiées nul n’ait en vain souffert
Brisons les chaînes des esclaves, tout autour de la terre

(Traduction – Adaptation : Polyphrène)

samedi 21 mai 2011

Riverside

Down by the river by the boats
Where everybody goes to be alone
Where you wont see any rising sun
Down to the river we will run

When by the water we drink to the dregs
Look at the stones on the riverbed
I can tell from your eyes
You've never been by the Riverside

Down by the water the riverbed
Somebody calls you somebody says
Swim with the current and float away
Down by the river everyday

Oh my God I see how everything is torn in the river deep
And I don't know why I go the way
Down by the Riverside

When that old river runs pass your eyes
To wash off the dirt on the Riverside
Go to the water so very near
The river will be your eyes and ears

I walk to the borders on my own
To fall in the water just like a stone
Chilled to the marrow in them bones
Why do I go here all-alone

Oh my God I see how everything is torn in the river deep
And I don't know why I go the way
Down by the Riverside
Oh my God I see how everything is torn in the river deep
And I don't know why I go the way
Down by the Riverside
Oh, Oh, I,
Oh, Oh, I,
Oh, Oh, I,
Down by the Riverside
Down by the Riverside


Coup de Foudre ! Une merveilleuse mélodie, délicatement soulignée au piano, et une voix pure et tendre, dont les accents d’intimité sont infiniment touchants : Agnes Obel, très jeune compositrice et chanteuse danoise, vivant à Berlin depuis quelques années, présente son premier album, « Philarmonics » qui la propulse d’emblée au delà de la stratosphère. Modeste et géniale : un vrai bonheur, et une profondeur poétique qui promet des merveilles. A suivre absolument !


La Rivière

Vers la rivière où l’on voit les
Bateaux, où chacun va pour s’isoler
Où le soleil ne se lève pas
Vers la rivière, portons nos pas

Quand nous aurons bu l’eau jusqu’à la lie
Regarde les pierres au fond de son lit
Je lis sur ton visage
Que tu ne connais pas ce rivage

Là bas, de la rivière, dans son lit
Quelqu’un t’appelle, quelqu’un te dit
« Nage et dérive avec le courant »
A la rivière, quotidiennement

Oh, mon Dieu, je vois comme tout se déchire au fond dans le courant
Et je n’ sais pas pourquoi je descends
Au bord de la rivière

Quand cette vieille rivière passe sous tes yeux
Pour laver des berges le limon boueux
Va près de l’eau autant que tu peux
La rivière te s’ra oreilles et yeux

Je marche seule au plus près du flot
Pour tomber tout comme une pierre dans l’eau
Transie jusqu’à la moelle de ces os
Pourquoi vais-je là en solo ?

Oh, mon Dieu, je vois comme tout se déchire au fond dans le courant
Et je n’ sais pas pourquoi je descends
Au bord de la rivière

(Traduction – Adaptation : Polyphrène)

Farewell My Love

You treat me bad
You make me weep and moan
You drive me mad
Sometimes I feel I'm all alone
Keep on treating me like you do
And baby I'm through with you

Farewell my love
Farewell my love

You walk alone
Carryin' around that heavy load
Let me ease your pain
Forget my music and my name
I'll be gone by tomorrow
No more pain no more sorrow

Farewell my love
Farewell my love

You treat me bad
You make me weep and moan
You drive me mad
Sometimes I feel I'm all alone
Keep on treating me like you do
And baby I'm through with you

Farewell my love
Farewell my love
Farewell my love
Farewell my love
Farewell my love



Il est tout à fait saugrenu de ma part de tenter une traduction de cette chanson de Charles Pasi, qui parle parfaitement français mais chante en anglais. C’est, en fait, ma façon de signaler ce jeune musicien et chanteur remarquablement doué, avec une extraordinaire maîtrise de sa voix, et la capacité de passer d’un style musical à un autre sans complexe. Il joue de l’harmonica et s’amuse des réactions de ses interlocuteurs (notamment lors des interviews) lorsqu’il évoque son instrument de prédilection et s’entend invariablement demander « et, à part ça, vous jouez de quoi ? ».
Les plus grands, pourtant, ne s’y trompent pas. Pour preuve, la contribution, pour plusieurs des chansons de son album, d’Archie Shepp, qu’il a contacté « au culot », et qui a immédiatement reconnu le talent et accepté de participer. « Farewell My Love » est un bon exemple de ce talent et annonce une brillante carrière.


Adieu, Mon Amour

Tu m’ pousses à bout
Tu me fais pleurer et gémir
Tu me rends fou
Parfois, je m’ sens seul à mourir
Traite-moi encore comme cela
Et j’en ai fini avec toi

Adieu, mon amour
Adieu, mon amour

Tu marches seule,
Ce lourd fardeau sur les épaules
Laisse-moi t’aider
Ma musique, mon nom, oublie-les
Je serai parti demain
Plus de peine, plus de chagrin

Adieu, mon amour
Adieu, mon amour

Tu m’ pousses à bout
Tu me fais pleurer et gémir
Tu me rends fou
Parfois, je m’ sens seul à mourir
Traite-moi encore comme cela
Et j’en ai fini avec toi

Adieu, mon amour
Adieu, mon amour
Adieu, mon amour
Adieu, mon amour
Adieu, mon amour

(Traduction – Adaptation : Polyphrène)

dimanche 15 mai 2011

Gilgarra Mountain (Whiskey in the Jar)

As I was a goin' over Gilgarra Mountain









C’est la plus célèbre des ballades irlandaises que chantent magnifiquement Peter, Paul, and Mary. Cette chanson daterait du XVIIème ou du XVIIIème siècle, à une époque où voler les seigneurs anglais était, en Irlande, une forme de patriotisme. Au delà de l’amoralité apparente de ce texte, c’est un esprit de liberté, une forme de rébellion, et le goût de l’aventure qui ont sans doute porté cette chanson à travers les textes et les continents, et la font figurer au répertoire de très nombreux artistes dont Roger Whittaker, The Dubliners, The Highwaymen, parmi tant d’autres, avec de multiples adaptations dans diverses langues.


Les Monts Gilgarra

Par les monts Gilgarra, un jour cheminant
J’aperçus le colonel Farrell qui comptait son argent
Je brandis mon pistolet, puis ma rapière tout en disant
« La Bourse ou la vie car je suis un audacieux brigand »

Mush-a-ring-um duram da
Whack fol the daddy o
Whack fol the daddy o
Du whisky dans mon verre

Il compta sa monnaie et sa bourse était bien garnie
Je l’ai empochée pour la donner à ma chère Jenny
Elle susurra qu’elle m’aimait, me jura fidélité
Que le diable emporte les femmes car elles trahissent la vérité

Je montais dans ma chambre pour y prendre un peu de repos
En rêvant de filles et d’or, alors, bien sûr, aussitôt
Ma Jenny prit mes cartouches pour les remplir avec de l’eau
Puis dit au colonel de se préparer pour l’assaut

Avant que je m’éveille et parte, tôt le lendemain
S’en vinrent le colonel Farrell et sa bande d’hommes de main
Je tirais mon pistolet car elle avait pris ma rapière
Mais avec mes cartouches remplies d’eau je ne pus rien faire

Ils me mirent en prison sur décret du magistrat
Pour le vol du colonel sur les monts Gilgarra
Mais j’assommais le geôlier avant qu’il ne lie mes poings
Et je dis adieu à cette ville de radins

J’aimerais trouver mon frère, celui qui est dans l’armée
J’ignore où est sa garnison, à Cork ou Killarney
Tous deux nous irons écumer les montagnes de Kilkenny
Et je jure qu’il me traitera mieux que ma brave et chère Jenny

Certains trouvent leur plaisir dans une calèche qui roule
D’autres ont du plaisir au jeu de hockey ou de boules
Moi je prends mon plaisir, du whisky dans mon verre,
Dès le petit matin à courtiser les rosières

(Traduction - Adaptation : Polyphrène)

samedi 14 mai 2011

Rain and Tears

Rain and tears, are the same
But in the sun
You've got to play the game

When you cry
In winter time
You can pretend
It's nothing but the rain

How many times I've seen
Tears coming from your blue eyes

Rain and tears, are the same
But in the sun
You've got to play the game

Give me an answer of love
I need an answer of love

Rain and tears, in the sun
But in your heart
You feel the rainbow waves

Rain and tears
Both I shun
For in my heart there 'll never be a sun

Rain and tears, are the same
But in the sun
You've got to play the game
Game ....


« Rain and Tears » est l’un des plus grands succès des Aphrodite’s Child et de Demis Roussos, sur une musique inspirée du Canon en ré majeur de Johann Pachelbel, et des paroles de Boris Bergman. Son histoire est intriquée à celle des « événements » de mai 1968, car, voulant partir vers l’Angleterre, le groupe s’est trouvé bloqué à Paris par les grèves et a finalement décidé d’y rester. C’est là qu’est née cette chanson qui a fait beaucoup pour la renommée des Aphrodite’s Child et a contribué à révéler  Boris Bergman.


Pluie et Pleurs

Pluie et pleurs, dans tes yeux
Mais au soleil
Tu dois cacher ton jeu

Quand tu pleures
Pendant l’hiver
Tu peux prétendre
Que ce n’est que la pluie

N’ai-je pas souvent vu
Dans tes yeux bleus des larmes

Pluie et pleurs, dans tes yeux
Mais au soleil
Tu dois cacher ton jeu

Que ta réponse soit d’amour
Je veux une réponse d’amour

Pluie et pleurs, au soleil
Mais dans ton cœur
Ondoie un arc en ciel

Pluie et Pleurs
Je les fuis
Car dans mon cœur jamais soleil ne luit

Pluie et pleurs, dans tes yeux
Mais au soleil
Tu dois cacher ton jeu
Jeu…

(Traduction – Adaptation : Polyphrène)

Leatherwing Bat













Voici une chanson traditionnelle irlandaise, superbement arrangée et chantée par Peter, Paul, and Mary. Sous la forme d’une petite fable pour enfants prenant pour acteurs les animaux de nos campagnes, cette ballade évoque les déceptions et les blessures de l’amour, pour se terminer sur une note un peu cynique (ou réaliste). S'il fallait trouver une « morale » à cette fable, la première pourrait être que nous restons à jamais marqués par nos premiers émois amoureux (« Jamais de la vie, on ne l’oubliera… » chantait Georges Brassens). Des années, des décennies plus tard, nos pensées, nos réactions, nos émotions en sont encore l’écho. Les psychologues nous expliquent que la passion n’est qu’un premier stade dans une relation, et qu’il ne faut pas confondre passion et amour. La vie nous apprend que l’amour se construit peu à peu, et que la passion n’est pas la fondation la plus solide. L’amour se reconstruit chaque jour, quand la passion « fait place au quotidien ».
Une seconde morale pourrait être que la persévérance est une vertu, non seulement pour parvenir à son but (en l’occurrence la séduction) mais surtout pour construire ensuite l’amour dont on a rêvé.
Quant à la troisième, en réponse à la conclusion cynique de cette petite fable, elle pourrait être qu’en ce domaine, on ne peut recevoir que ce que l’on est prêt à donner.



La Chauve-Souris

« Moi », dit la petite chauve-souris
« Je m’en vais vous dire ici
Pourquoi je ne vole que la nuit
C’est que l’amour de mon cœur a fuit »

Refrain
Howdy dowdy diddle-dum day
Howdy dowdy diddle-dum day
Howdy dowdy diddle-dum day
Hey le lee-lee lie-lee low

« Moi », dit le merle assis sur son perchoir
« La belle oiselle de mes espoirs
Était volage et n’ veut plus me voir
Alors depuis je m’habille en noir »

(Refrain)

« Moi », dit le pic-vert tout en haut de la haie
« J’ai courtisé une belle poupée
Par peur de moi, elle s’est sauvée
De rouge ma tête reste teintée »

(Refrain)

« Moi », dit le pigeon voyageur
Je sais comment gagner son cœur
Courtise la jour et nuit
Qu’elle n’ait plus le temps que de dire Oui »

(Refrain)

« Moi », dit le geai s’envolant dans les cieux
« Si j’étais jeune homme, j’en prendrais deux
Si l’une me trahit et fait faux bon
J’aurai l’autre corde pour mon violon »

(Refrain)

Hey le lee-lee lie-lee low

(Traduction – Adaptation : Polyphrène)