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dimanche 29 octobre 2023

Tie a Yellow Ribbon Round the Ole Oak Tree

I'm comin' home, I've done my time
Now I've got to know what is and isn't mine
If you received my letter telling you I'd soon be free
Then you'll know just what to do
If you still want me, if you still want me

Whoa, tie a yellow ribbon 'round the ole oak tree
It's been three long years, do you still want me?
If I don't see a ribbon round the ole oak tree
I'll stay on the bus, forget about us, put the blame on me
If I don't see a yellow ribbon 'round the ole oak tree


Bus driver, please look for me
'Cause I couldn't bear to see what I might see
I'm really still in prison and my love, she holds the key
A simple yellow ribbon's what I need to set me free
And I wrote and told her please

Whoa, tie a yellow ribbon 'round the ole oak tree
It's been three long years, do you still want me?
If I don't see a ribbon round the ole oak tree
I'll stay on the bus, forget about us, put the blame on me
If I don't see a yellow ribbon 'round the ole oak tree


Now the whole damned bus is cheerin'
And I can't believe I see
A hundred yellow ribbons round the ole oak tree
I'm comin' home

Tie a ribbon 'round the ole oak tree
Tie a ribbon 'round the ole oak tree
Tie a ribbon 'round the ole oak tree
Tie a ribbon 'round the ole oak tree


Cette chanson de Tony Orlando and Dawn a été écrite par Irwin Levine et L Russel Brown.
Le thème du ruban jaune noué autour d’un vieux chêne serait inspiré d’un article du Reader’s Digest (janvier 1972) dans lequel L Russell Brown lut le récit d’un épisode de la guerre civile : Un soldat libéré de la prison d’Andersonville après 3 ans de captivité demandait dans une lettre à sa bien-aimée de nouer un grand mouchoir jaune autour du grand chêne à l’entrée de la ville de sorte qu’il sache, avant d’aller plus loin, s’il était encore désiré ou si sa place avait été prise.
On pourrait penser, à l’écoute des paroles, que celui qui revient chez lui a purgé une peine de prison pour quelque crime ou méfait. Cependant, l’histoire originelle est celle d’un soldat sortant de captivité, et le symbole du ruban jaune a depuis été repris pour l’accueil des vétérans de la guerre du Vietnam.
Cette chanson obtient immédiatement un succès phénoménal, et, en 1980, de nombreux américains placèrent des rubans jaunes sur les arbres en souvenir de leurs concitoyens retenus en otages en Iran.
Cependant, l’usage de ce type de symbole semble beaucoup plus ancien, et on en trouverait l’illustration au XVIIème siècle, lors de la révolution des Puritains, à l’époque de Cromwell et du roi Charles 1er.
De nombreux artistes ont repris cette chanson (notamment Perry Como, Dean Martin, Dolly Parton, Frank Sinatra…). Johnny Cash et June Carter l’ont aussi enregistrée avec Tony Orlando.
Sacha Distel connut aussi un succès notable avec l’adaptation française rédigée par Jean Broussolle, assez fidèle à l’esprit de l’original bien que remplaçant le bus par un taxi et le vieux chêne par un balcon.
Le succès de cette chanson doit sans doute beaucoup à la mélodie originale et très vive et rythmée de Tony Orlando, mais sans doute aussi au romantisme du thème et à l’élégance de l’attitude du locuteur, manifestement toujours amoureux mais prêt à admettre que le temps emporte tout, comme le « brave marin » de la chanson traditionnelle (du moins dans la version retenue par Guy Béart, car certaines versions des années 1940 évoquent une fin dramatique) ou comme le soldat de retour après dix ans dans la chanson « Marjolaine » de Francis Lemarque. 

ALN



Noue un ruban jaune autour du vieux chêne mort

J’ai fait mon temps et je reviens
Je dois savoir ce qui est ou n’est pas mien
Si tu as lu dans ma lettre que je serai libre, alors
Tu sais ce que tu dois faire
Si tu m’aimes encore, si tu m’aimes encore

Oh ! Noue un ruban jaune autour du vieux chêne mort
Après ces trois ans, m’aimes-tu encore ?
Si je n’vois pas de ruban autour du vieux chêne mort
Je reste dans l’bus, j’oublie tout de nous, je prends tous les torts
Si je n’vois pas de ruban autour du vieux chêne mort

Chauffeur, regarde d’abord
Car j’ai bien trop peur de voir quel est mon sort
Seul mon amour a la clef de ma vraie prison, alors
Un simple ruban jaune suffirait à mon réconfort
J’ai écrit pour lui dire :

Oh ! Noue un ruban jaune autour du vieux chêne mort
Après ces trois ans, m’aimes-tu encore
Si je n’vois pas de ruban autour du vieux chêne mort
Je reste dans l’bus, j’oublie tout de nous, je prends tous les torts
Si je n’vois pas de ruban autour du vieux chêne mort

Mais les gens dans le bus applaudissent
Je vois mais je n’peux le croire :
Des centaines de rubans jaunes autour du vieux chêne mort
Je suis d’retour

Noue un ruban jaune autour du vieux chêne mort
Noue un ruban jaune autour du vieux chêne mort
Noue un ruban jaune autour du vieux chêne mort
Noue un ruban jaune autour du vieux chêne mort


(Traduction-Adaptation : Polyphrène, sur une suggestion et avec l'aide de Michaël Midoun)

dimanche 24 mars 2013

Winchester Cathedral

Winchester Cathedral
You're bringing me down
You stood and you watched as
My baby left town

You could have done something
But you didn't try
You didn't do nothing
You let her walk by

Now everyone knows
Just how much
I needed that gal
She wouldn't have gone
Far away
If only you'd started ringing your bell

Winchester Cathedral
You're bringing me down
You stood and you watched as
My baby left town




Cette chanson de Geoff Stephens, chantée en 1966 par John Carter avec le groupe “The New Vaudeville Band” connut un succès phénoménal, non seulement en Amérique du Nord et en Angleterre, mais aussi en France ou Gérard Klein la choisit pour indicatif de son émission de « Hit Parade » sur France Inter. Claude François en fit, sur la même mélodie, le thème d’une chanson dont on aurait très bien pu se passer. D’autres artistes lui rendirent un meilleur hommage, comme Dizzy Gillespie, Ray Conniff, Frank Sinatra et Lawrence Welk, ainsi que Petula Clark.
C’est donc un grand moment de nostalgie d’écouter John Carter chanter en se pinçant le nez pour donner l’impression d’utiliser un mégaphone (comme d’autres dans « Yellow Submarine » ou « The Days of Pearly Spencer »).
A cette époque, les « grandes ondes », par l’intermédiaire d’un vieux transistor, nous reliaient à un monde en pleine effervescence musicale, nous laissant entrevoir une forme de liberté que nous ne pouvions imaginer.
Dans notre petit monde à nous, derrière des palissades de tabous, nous écoutions ces rythmes païens avec une curiosité mêlée de culpabilité, surpris et un peu confus de nous laisser entraîner par ces mélodies suspectes parce que modernes. Nous comprenions moins encore l’anglais de ces chansons que le latin des cantiques de la messe du dimanche, mais nous nous doutions bien que le thème était différent, par conséquent plus ou moins hérétique et iconoclaste, donc fascinant.
Point d’Internet, en ce temps là, pour trouver en trouver le texte, et personne autour de nous pour en discuter : nous gardions donc comme un secret intime notre passion pour ces chansons, et n’osions pas même confesser ce péché. Nous eussions été surpris, et sans doute un peu déçus, de découvrir des paroles toutes simples et gentilles, parlant d’amour, tout naturellement…
Mais l’amour, à l’époque, était un devoir, pas un sentiment ; un concept, pas un acte ; et s’il fallait passer à l’acte, ce ne pouvait être que pour la conception, mais nous n’en étions pas là : les abeilles butinaient, et les petites graines germaient… Tout le reste était mystère.
Et la cathédrale de Winchester résonnait de cantiques sans se douter du trouble qu’inspirait une petite chanson la prenant à témoin d’une peine de cœur.



Winchester Cathédrale

Winchester Cathédrale
Tu brises mon moral
Tu te moques pas mal
Qu’elle ait mis les voiles

Tu es restée de pierre
Tu n’as rien tenté
Tu l’as, sans rien faire
Laissée s’en aller

Tout le monde sait
A quel point
J’avais besoin d’elle
Elle ne partirait
Pas si loin
Si au moins tes cloches portaient mon appel

Winchester Cathédrale
Tu brises mon moral
Tu te moques pas mal
Qu’elle ait mis les voiles

(Traduction – Adaptation : Polyphrène)

lundi 24 mai 2010

Moonlight Serenade

Retour en 1939, lorsque parut cette chanson (et surtout cette mélodie) de Mitchell Parrish et Glenn Miller qui connut un succès considérable et devint la "signature musicale" de Glenn Miller. Les paroles n'ont pas l'originalité de la mélodie, et relèvent d'un romantisme somme toute assez banal. La version orchestrale de Glenn Miller serait sans doute restée seule dans les mémoires si Frank Sinatra ne lui avait prêté sa voix, et amplifié son succès.




Sérénade au Clair de Lune
Au seuil, je me tiens
Et je chante une chanson au clair de lune
J’attends que ta main
Vienne effleurer la mienne dans la nuit brune
Les roses soupirent une sérénade au clair de lune

Ce soir les lueurs
Des étoiles me rendent sentimental
Sais-tu, mon amour
Que tes yeux brillent plus que les étoiles ?
Je t’apporte et chante une sérénade au clair de lune.

Jusqu’au jour
Faisons un tour
Dans les rêves d’amour
L’intimité
D’un ciel d’été
La caresse exquise
D’une douce brise.

J’attends que tu veuilles
Me suivre tendrement dans la nuit brune
J’attends sur ton seuil
Et je chante ma chanson au clair de lune
Une chanson d’amour, sérénade au clair de lune

(Traduction - Adaptation : Polyphrène)