dimanche 20 septembre 2009

In The Mood (for Love)

Who's the lovin' daddy with the beautiful eyes
What a pair o' lips, I'd like to try 'em for size
I'll just tell him, "Baby, won't you swing it with me"
Hope he tells me maybe, what a wing it will be
So, I said politely "Darlin' may I intrude"
He said "Don't keep me waitin' when I'm in the mood"

First I held him lightly and we started to dance
Then I held him tightly what a dreamy romance
And I said "Hey, baby, it's a quarter to three
There's a mess of moonlight, won't-cha share it with me"
"Well" he answered "Baby, don't-cha know that it's rude
To keep my two lips waitin' when they're in the mood"

In the mood, that's what he told me
In the mood, and when he told me
In the mood, my heart was skippin'
It didn't take me long to say "I'm in the mood now"

In the mood for all his kissin'
In the mood his crazy lovin'
In the mood what I was missin'
It didn't take me long to say "I'm in the mood now"

So, I said politely "Darlin' may I intrude"
He said "Don't keep me waitin' when I'm in the mood"

"Well" he answered "Baby, don't-cha know that it's rude
To keep my two lips waitin' when they're in the mood"

Who's the lovin' daddy with the beautiful eyes
What a pair o' lips, I'd like to try 'em for size
I'll just tell him, "Baby, won't you swing it with me"
Hope he tells me maybe, what a wing it will be
So, I said politely "Darlin' may I intrude"
He said "Don't keep me waitin' when I'm in the mood"

First I held him lightly and we started to dance
Then I held him tightly what a dreamy romance
And I said "Hey, baby, it's a quarter to three
It's a mess of moonlight, won't-cha share it with me"
"Well" he answered "Baby, don't-cha know that it's rude
To keep my two lips waitin' when they're in the mood"

 

 Sur une musique de Joe Garland, avec des paroles de Andy Razaf, ce thème emblématique du Jazz a été enregistré avec un immense succès par Glenn Miller en 1940. Les versions chantées sont nombreuses, probablement dominées par celle des Andrew Sisters. De fait, le thème musical est universellement connu, et fait partie des références majeures, de sorte que la découverte des paroles associées, à vrai dire un peu triviales, peut être déconcertante, alors que la célébrissime version de Glenn Miller n'est apparue qu'une décennie après les premières interprétations. La version des Andrew Sisters, chantée sur un tempo plus lent, et sur un ton léger, "colle" parfaitement au texte, alors que la version orchestrale de Glenn Miller, plus rapide, mais aussi, paradoxalement, plus mélancolique, crée une ambiance bien différente, plus "universelle", dans laquelle les paroles pourraient paraître incongrues. Certaines chansons représentent d'abord la mise en musique d'un poème. Georges Brassens a ainsi donné à des œuvres poétiques une nouvelle dimension en leur associant une mélodie parfaitement adaptée (par exemple "Les Passantes", d'André Pol, ou "Pensées des Morts", de Lamartine). Dans d'autres cas, des paroles sont "collées" à la mélodie qui pourrait aussi bien s'en passer... 

 

Disposée (à Aimer)

Qui est ce charmant petit père, aux yeux merveilleux,
Et de si belles lèvres que j’essaierais bien, mon Dieu ?
Je lui dirais bien "M’offririez-vous cette danse ?"
En espérant qu’il réponde "Pourquoi pas ? Quelle chance !"
Je lui dis poliment "voudrais-tu m’excuser".
Il dit "Ne m’fais pas attendre quand je suis disposé".

Je le serrais doucement pendant la première danse,
Puis j’ai serré plus fort en rêvant de romance.
"Il est bientôt trois heures", ai-je dit d’un ton léger.
"Un si beau clair de lune – Veux-tu le partager ?"
Il répondit "Poupée, c’est me brutaliser
De faire attendre mes lèvres quand elles sont disposées".

Disposé, c’est ce qu’il me dit
Disposé, et quand il le dit
Disposé, mon cœur explosait
Je pus dire bientôt : "Je suis aussi disposée".

Disposée pour tous ses baisers
Disposée, son cœur embrasé
Disposée, désir attisé
Je pus dire bientôt : "Je suis aussi disposée".

Je lui dis poliment "voudrais-tu m’excuser".
Il dit "Ne m’fais pas attendre quand je suis disposé".

Il répondit "Poupée, c’est me brutaliser
De faire attendre mes lèvres quand elles sont disposées".

Qui est ce charmant petit père, aux yeux merveilleux,
Et de si belles lèvres que j’essaierais bien, mon Dieu ?
Je lui dirais bien "M’offririez-vous cette danse ?"
En espérant qu’il réponde "Pourquoi pas ? Quelle chance !"
Je lui dis poliment "voudrais-tu m’excuser".
Il dit "Ne m’fais pas attendre quand je suis disposé".

Je le serrais doucement pendant la première danse,
Puis j’ai serré plus fort en rêvant de romance.
"Il est bientôt trois heures", ai-je dit d’un ton léger.
"Un si beau clair de lune – Veux-tu le partager ?"
Il répondit "Poupée, c’est me brutaliser
De faire attendre mes lèvres quand elles sont disposées".

(Traduction – Adaptation : Polyphrène)


samedi 19 septembre 2009

Before The Next Teardrop Falls

 


If he brings you happiness
Then I wish you all the best
It's your happiness that matters most of all
But if he ever breaks your heart
If the teardrops ever start
I'll be there before the next teardrop falls

Though it hurts to let you go
Darling I want you to know
That I'll stand by you if ever you should call
And if I should ever hear
That he made you shed a tear
I'll be there before the next teardrop falls

Si te quiere de verdad,
Y te da felicidad,
Te deseo lo mas bueno pa' los dos.
Pero si te hace llorar,
A mi me puedes hablar.
Y estare contigo cuando triste estas.

I'll be there any time
You need me by your side
To dry away
Every teardrop that you cried

If he ever leaves you blue
Just remember I love you
I'll be there before the next teardrop falls
Yes I'll be there
Before the next teardrop falls


 

Très typique de l'humeur Country, cette chanson de Freddy Fender décrit la pose de l'amant trahi mais digne, qui cède la place à son rival mais n'attend qu'une occasion pour revenir auprès de l'élue de son cœur... Le répertoire Country comporte de nombreuses variantes de ce thème, sur des tons et selon des humeurs divers, depuis le "Divorce me C.OD." de Merle Travis jusqu'au "Funny how time slips away" de Willie Nelson. 

 

Avant que tombe la seconde larme

S’il t’apporte le bonheur,
Je vous souhaite le meilleur,
Car ton bonheur compte plus que tout pour moi ;
Mais si jamais il brise ton cœur,
Je serai là si tu pleures,
Avant que tombe la seconde larme, près de toi.

Je souffre de te voir partir,
Mais, chérie, je dois te dire :
Quoiqu’il arrive, sois sûre que je serai là
Si tu es dans le malheur,
Si jamais j’entends tes pleurs,
Avant que tombe la seconde larme, près de toi.

Si te quiere de verdad,
Y te da felicidad,
Te deseo lo mas bueno pa' los dos.
Pero si te hace llorar,
A mi me puedes hablar.
Y estare contigo cuando triste estas.

Je serai là chaque fois
Que tu auras besoin de moi,
Et j’essuierai
Chaque larme que tu auras pleurée.

S’il te pose des problèmes,
Souviens toi que je t’aime.
Avant que tombe la seconde larme, je serai là,
Oui, je serai là,
Dès la première larme, près de toi.

(Traduction – Adaptation : Polyphrène)