samedi 27 mars 2010

Rawhide

Rollin' Rollin' Rollin'

Keep movin', movin', movin',
Though they're disapprovin',
Keep them doggies movin'
Rawhide!
Don't try to understand 'em,
Just rope and throw and grab 'em,
Soon we'll be living high and wide.
Boy my heart's calculatin'
My true love will be waitin', be waiting at the end of my ride.

Move 'em on, head 'em up,
Head 'em up, move 'em out,
Move 'em on, head 'em out
Rawhide!
Set 'em out, ride 'em in
Ride 'em in, let 'em out,
Cut 'em out, ride 'em in
Rawhide.

Rollin', rollin', rollin'
Rollin', rollin', rollin'
Rollin', rollin', rollin'
Rollin', rollin', rollin'
Rawhide!
Rollin', rollin', rollin'
Though the streams are swollen
Keep them dogies rollin'
Rawhide!
Rain and wind and weather
Hell-bent for leather
Wishin' my gal was by my side.
All the things I'm missin',
Good vittles, love, and kissin',
Are waiting at the end of my ride

Move 'em on, head 'em up
Head 'em up, move 'em on
Move 'em on, head 'em up
Rawhide
Count 'em out, ride 'em in,
Ride 'em in, count 'em out,
Count 'em out, ride 'em in
Rawhide!

Keep movin', movin', movin'
Though they're disapprovin'
Keep them dogies movin'
Rawhide!
Don't try to understand 'em
Just rope, throw, and brand 'em
Soon we'll be living high and wide.
My hearts calculatin'
My true love will be waitin',
Be waitin' at the end of my ride.
Rawhide!
Rawhide!



Sur des paroles de Ned Washington, et une mélodie de Dimitri Tiomkin, cette chanson, chantée par Frankie Laine, constituait le générique de la série américain "Rawhide", qui marqua le début de la carrière et du succès de Clint Eastwood. C'est aussi un incontournable titre de toutes les compilations de Country.

La série racontait les aventures d'une vingtaine de cowboys chargés d'acheminer un troupeau de 3000 bêtes de San Antonio, au Texas, à Sedalia, dans le Missouri (et non vers une hypothétique ville de "Rawhide", comme semblent le croire certains traducteurs - ce vocable désigne en fait le fouet fait d'une lanière de cuir brut, sorte de "nerf de bœuf"   utilisé pour faire avancer le bétail).


Cravache !

En marche, en marche, en marche

En avant, avance, avance
Malgré leur réticence
Il faut que les bêtes avancent
Cravache !
N’essaie pas de les comprendre
Lance ton lasso pour les prendre
Bientôt la fête et la bamboche
Et mon cœur explosera
Car mon amour m’attendra
A la fin du voyage qui approche.

Bouge-les, pousse-les
Pousse-les, bouge-les
Tire-les, pousse-les
Cravache !
Sépare-les, rentre-les
Rentre-les, ressort-les
Sépare-les, rentre-les
Cravache !

En marche, en marche, en marche
En marche, en marche, en marche
En marche, en marche, en marche
En marche, en marche, en marche
Cravache !

En marche, en marche, en marche
Pas même les crues n’empêchent
De faire passer les vaches
Cravache !
La pluie ou la tempête
Rien ne nous arrête
Que j’aimerais tenir par les hanches
Ma fiancée qui m’attend
Et ses baisers que j’aime tant
A la fin du voyage qui approche.

Bouge-les, pousse-les
Pousse-les, bouge-les
Tire-les, pousse-les
Cravache !
Sépare-les, rentre-les
Rentre-les, ressort-les
Sépare-les, rentre-les
Cravache !

En avant, avance, avance
Malgré leur réticence
Il faut que les bêtes avancent
Cravache !
N’essaie pas de les comprendre
Lance ton lasso pour les prendre
Bientôt la fête et la bamboche
Et mon cœur explosera
Car mon amour m’attendra
A la fin du voyage qui approche.

Cravache !
Cravache !

(Traduction - Adaptation : Polyphrène)

samedi 20 mars 2010

Beachcombing

They say there's wreckage washing up
All along the coast
No one seems to know too much
Of who got hit the most
Nothing has been spoken
There's not a lot to see
But something has been broken
That's how it feels to me

We had a harmony
I never meant to spoil
Now it's lying in the water
Like a slick of oil
The tide is running out to sea
Under a darkening sky
The night is falling down on me
And I'm thinking that I should

Head on home
Been gone too long
Leave my roaming
Beachcombing

Little wild kitten out hunting
To see what he can get
You're in a big city now
Won't stop growing yet
The sun is going down smoking
A flaming testament
Something has been broken
And it feels permanent

Little seabird flying
He knows where he wants to go
Guess i ought to pack my stuff
And do the thing I know
I turn around and head on back
Along the old sea wall
I felt something give and crack
And now I'm sorry that's all

Head on home
Been gone too long
Leave my roaming
Beachcombing
 



Dans l'état d'esprit du "peigneur de plage" (beachcomber), Mark Knopfler et Emmylou Harris chantent en duo cette chanson au ton résigné et fataliste, à propos du naufrage d'une relation. Un mot malheureux, une maladresse, un malentendu, un hasard, une erreur, un oubli, un retard, une faute, une absence, un faux-pas... et l'amour sur lequel nous voguions chavire et se brise, ne laissant dans l'écume trouble que quelques débris que le vent disperse.

Parfois, l'amour échoue, parfois, l'amour s'échoue. Ce qui semblait possible à notre cœur sensible se brise dans l'écume, disparaît dans la brume. Était-ce une illusion ?



Dans l’écume

On dit que des épaves s’échouent
Tout au long des plages
On ne sait pas vraiment de nous
Lequel a fait naufrage
Pas un mot n’a filtré
On ne voit pas grand chose
Mais quelqu’un a chaviré
Du moins je le suppose

Notre belle harmonie
Par ma faute s’étiole
Et elle tombe à l’eau qui jaunit
Comme nappe de pétrole
Désormais la marée redescend
Sous un ciel menaçant
La nuit m'enveloppe lentement
Et je pense que maintenant

Il est grand
Temps de rentrer
Cesser d’errer
D’écumer

Petit chat sauvage qui arpente
Les rues pour se nourrir
Tu es dans une ville géante
Que ne cesse de grandir
Le soleil se couche en fumant
En testament brûlant
D’un naufrage évident
Qui semble permanent

Vole, petit goéland
Tu sais où va ton voyage
Je devrais faire le bilan
Et préparer mes bagages
Pour faire demi-tour et rentrer
Au long de la digue où
J’ai senti tout chavirer
J’en suis désolé, c’est tout

Il est grand
Temps de rentrer
Cesser d’errer
D’écumer


(Traduction - Adaptation : Polpyhrène)

samedi 13 mars 2010

Jean Ferrat est mort !

Aujourd'hui samedi 13 mars 2010, Jean Ferrat est décédé, et la Poésie ne se sent pas très bien.

Back Home Again

There's a storm across the valley, clouds are rolling in,
The afternoon is heavy on your shoulders.
There's a truck out on the four lane, a mile or more away,
The whining of his wheels just makes it colder.

He's an hour away from riding on your prayers up in the sky
And ten days on the road are barely gone.
There's a fire softly burning, supper's on the stove,
But it's the light in your eyes that makes him warm.

Hey, it's good to be back home again.
Sometimes this old farm feels like a long lost friend.
Yes, and hey, it's good to be back home again.

There's all the news to tell him, how's you spend your time,
And what's the latest thing the neighbors say?
And your mother called last Friday, "Sunshine" made her cry
And you felt the baby move just yesterday.

Hey, it's good to be back home again.
Sometimes this old farm feels like a long lost friend.
Yes, and hey, it's good to be back home again.

Oh, the time that I can lay this tired old body down,
And feel your fingers feather soft upon me.
The kisses that I live for, the love that lights my way,
The happiness that living with you brings me.

It's the sweetest thing I know of, just spending time with you.
It's the little things that make a house a home.
Like a fire softly burning and supper on the stove,
The light in your eyes that makes me warm.

Hey, it's good to be back home again.
Sometimes this old farm feels like a long lost friend.
Yes, and hey, it's good to be back home again.

Hey, it's good to be back home again.
Sometimes this old farm feels like a long lost friend.
Yes, and hey, it's good to be back home again.
I said hey, it's good to be back home again.



Chanson tendre et nostalgique de John Denver (Henry John Deutschendorf, Jr.), avec des accents qui évoquent le "Homeward Bound" de Paul Simon. Le point de vue est ici double : celle qui est restée au foyer, attendant le retour de celui dont elle porte l'enfant, et le père de l'enfant à naître, qui rentre et dont le cœur s'embrase à l'idée de retrouver celle qu'il aime et la douceur du foyer.
Lorsque le souvenir est tout ce qui nous reste, ce sont en effet ces petites choses de la vie quotidienne qui réveillent dans notre cœur la plus grande nostalgie : tous ces petits plaisirs qui devenaient immenses parce qu'ils étaient partagés.
On peut rêver de grandes aventures romanesques, de voyages au bout du monde, d'exploits et de découvertes, mais c'est dans ces instants de paix, joue contre joue, la main dans la main, devant un feu de bois, que se trouve le plus grand bonheur.


Revenir Chez Soi

Dans la vallée gronde l’orage, roulent les nuages
Et l’après-midi pèse sur tes épaules
Un camion près du péage freine dans les virages
Dans de froids et sinistres grincements de tôle.

Dans une heure il arrivera sur les prières que tu fais aux cieux
Et dix jours sur la route, au fond c’est peu
Une flambée dans la ch’minée, la soupe sur le feu
Mais c’ qui le réchauffe c’est la flamme dans tes yeux.

Oui, c’est bon de revenir chez soi
La vieille ferme est comme un vieil ami, parfois
Et oui, que c’est bon de revenir chez soi.

Tu lui diras ce que tu as fait, qui tu as rencontré
Et les dernières choses que disent les voisins
Ta mère dit qu’écouter « Sunshine » l’a fait pleurer *
Tu as senti bébé bouger ce matin

Oui, c’est bon de revenir chez soi
La vieille ferme est comme un vieil ami, parfois
Et oui, que c’est bon de revenir chez soi.

Il me tarde tant d’allonger mon corps las près de toi
Sentir sur ma peau la caresse de tes doigts
Je n’ vis que pour tes baisers, l’amour éclaire ma voie
Tout ce bonheur me vient de vivre avec toi

Passer mon temps avec toi, quoi de plus délicieux
Ce qui fait d’une maison un foyer pour deux
C’est la cheminée qui brûle, et la soupe sur le feu
Et me chauffer à la flamme de tes yeux

Oui, c’est bon de revenir chez soi
La vieille ferme est comme un vieil ami, parfois
Et oui, que c’est bon de revenir chez soi.

Oui, c’est bon de revenir chez soi
La vieille ferme est comme un vieil ami, parfois
Et oui, que c’est bon de revenir chez soi.
C’est vrai, que c’est bon de revenir chez soi

(Traduction - Adaptation : Polyphrène)

* Sans doute une allusion à la chanson "Sunshine on my Shoulders" du même auteur.

dimanche 7 mars 2010

San Antonio Rose

Deep within my heart lies a melody,
A song of old San Antone.
Where in dreams I live with a memory,
Beneath the stars, all alone.

Well it was there I found, beside the Alamo,
Enchantments strange as the blue up above.
For that moonlit pass, that only he would know,
Still hears my broken song of love.

Moon in all your splendor, known only to my heart,
Call back my rose, rose of San Antone.
Lips so sweet and tender, like petals falling apart,
Speak once again of my love, my own.


Broken song, empty words I know,
Still live in my heart all alone.
For that moonlit pass by the Alamo,
And rose, my rose of San Antone.

Broken song, empty words I know,
Still live in my heart all alone.
For that moonlit pass by the Alamo.
And rose, my rose of San Antone.

And rose, my rose of San Antone.
And rose, my rose of San Antone.



Présente dans toutes les compilations de Country, cette chanson, écrite par Charles Townsend, et chantée par Bob Wills, est un grand classique, servi par une mélodie enlevée, avec un véritable décor de cinéma Western (la lueur bleutée de la lune éclairant le canyon...).

Rose de San Antone

Au fond de mon cœur chante une mélodie
Vieille chanson de San Antone
Son souvenir hante ma mémoire tandis
Que, seul, dans la nuit, je frissonne

Car j’ai trouvé d’étranges merveilles près d’Alamo
Comme la lune peignant d’une lueur bleutée
Le grand canyon qui résonne encore des mots
De mon chant d’amour déserté.

Lune, dans ta splendeur que seul connaît mon cœur
Rappelle ma Rose, rose de San Antone
Ses lèvres douces et tendres s’ouvrant comme pétales de fleur
Que mon amour à nouveau rayonne.

Cette chanson brisée dont les mots
Dans mon cœur solitaire résonnent
Comme dans ce canyon bleu près d’Alamo
Et Rose, ma rose de San Antone

Cette chanson brisée dont les mots
Dans mon cœur solitaire résonnent
Comme dans ce canyon bleu près d’Alamo
Et Rose, ma rose de San Antone

Et Rose, ma rose de San Antone
Et Rose, ma rose de San Antone

(Traduction - Adaptation : Polyphrène)