In an eight room farmhouse, baby
When my brothers and friends were around
There was always somethin' doin'
Had me a couple of real nice girlfriends
Stopped by to see me every once in a while
When I think back about those days
All I can do is sit and smile
That's when a sport was a sport
And groovin' was groovin'
And dancin' meant everything
We were young and we were improvin'
Laughin' laughin' with our friends
Holding hands meant somethin' baby
Outside the club "Cherry Bomb"
Our hearts were really pumpin'
Say yeah yeah yeah
Say yeah yeah yeah
The winter days they last forever
And the weekends went by so quick
Went ridin' around this little country town
We were goin' nuts, girl, out in the sticks
One night me with my big mouth
A couple guys had to put me in my place
When I see those guys these days
We just laugh and say do you remember when
That's when a sport was a sport
And groovin' was groovin'
And dancin' meant everything
We were young and we were improvin'
Laughin' laughin' with our friends
Holding hands meant somethin' baby
Outside the club "Cherry Bomb"
Our hearts were really pumpin'
Say yeah yeah yeah
Say yeah yeah yeah
Say yeah yeah yeah
Say yeah yeah yeah
Seventeen has turned thirty-five
I'm surprised that we're still livin'
If we've done any wrong
I hope that we're forgiven
Got a few kids of my own
And some days I still don't know what to do
I hope that they're not laughin' too loud
When they hear me talkin'
Like this to you
That's when a sport was a sport
And groovin' was groovin'
And dancin' meant everything
We were young and we were improvin'
Laughin', laughin' with our friends
Holding hands meant so much baby
Outside the club "Cherry Bomb"
Our hearts were really pumpin'
Say yeah yeah yeah
Say yeah yeah yeah
Si John Mellencamp (alias John Cougar), alors âgé de 35 ans, évoque, dans cette chanson, le souvenir de ses 17 ans, ce n'est pas seulement avec nostalgie, mais aussi avec regret. En 1987, déjà, le monde avait en effet changé autant que lui-même. Dans la turbulence de l'adolescence, espoir, désir, et passion se mêlaient, et sa jeunesse dévorait goulument ce que pouvait lui offrir la vie dans une région semi-rurale de l'Amérique qu'on dit "profonde". Rétrospectivement, cette époque déjà révolue lui apparaît plus simple, plus claire, plus vraie : une époque où pouvait se contenter de peu car il était encore possible de rêver – où un regard, le frôlement d'une main, faisait battre le cœur – où l'on n'était pas encore obsédé par le toujours plus – où la transgression bénigne de quelques interdits superficiels tenait lieu de rite de passage vers l'âge adulte, et où le sport n'était pas encore devenu un phénomène médiatique à grande échelle, pourri par l'argent, mais aussi par la violence et l'esprit de compétition devenu esprit d'affrontement.
John Mellencamp reconnaît néanmoins sans ambages que le bouillonnement de l'adolescence l'a amené, en "faisant les quatre-cent coups", à se confronter aux limites du raisonnable et de l'admissible, au point qu'il reçut quelques mémorables corrections.
John Mellencamp est, d'une certaine façon, toujours resté fidèle à ses origines, en défendant, avec Neil Young et Willie Nelson, les petits fermiers américains, en soutenant les démocrates, en défendant les droits des minorités, et le mariage pour tous.
Pour de nombreuses personnes, l'évocation "du bon vieux temps" est un refuge lorsque le présent est sombre et l'avenir obscur, mais John Mellencamp n'en reste pas là lorsqu'il avoue que, face à ses propres enfants, de nombreuses questions restent sans réponse.
NB : Le titre de la chanson est celui que l'auteur attribue à une "boîte de nuit" ou un "dancing" tels que ceux qu'il fréquentait dans sa jeunesse. Cherry Bomb était le nom d'un fameux petit pétard d'artifice qu'utilisaient largement les jeunes gens pour mettre un peu d'animation dans leur environnement trop sage.
ALN
Bombe-Cerise
Dans les faubourgs d' la ville, j'habitais
Une ferme de huit pièces, tu vois
Quand mes frères et amis étaient là
On n' s'ennuyait jamais
J' m'étais trouvé deux copines très sympas
Et, de temps à autre, elles passaient pour me voir
Quand je repense à ce temps-là
Je n' peux que sourire et m'asseoir
Le sport, alors, était propre
Et la fête était gaie
Danser nous faisait rêver
On était jeunes et on apprenait
On rigolait entre copains
S'tenir la main, ce n'était pas rien
Devant la boîte "Bombe-Cerise"
Nos cœurs battaient la chamade
Dis, ouais, ouais, ouais
Dis, ouais, ouais, ouais
L'hiver, les jours n'en finissaient pas
Mais les weekends étaient trop courts
On se baladait autour de cette bourgade
On faisait les fous dans la cambrousse
Un soir, avec ma grande gueule
Deux gars ont dû me remettre à ma place
Quand j'les revois ces jours-ci
On dit "Tu te souviens quand…" et on en rit
Le sport, alors, était propre
Et la fête était gaie
Danser nous faisait rêver
On était jeunes et on apprenait
On rigolait entre copains
S'tenir la main, ce n'était pas rien
Devant la boîte "Bombe-Cerise"
Nos cœurs battaient la chamade
Dis, ouais, ouais, ouais
Dis, ouais, ouais, ouais
Dis, ouais, ouais, ouais
Dis, ouais, ouais, ouais
Dix-sept sont d'venus trente-cinq ans
Je m'étonne qu'on soit toujours vivant
Et si on a fait du mal
J'espère qu'on est pardonné
J'ai eu, moi-même, des enfants
Certains jours, je ne sais encore pas que faire
Et j'espère qu'ils ne rient pas trop fort
S'ils m'entendent te parler
De cette façon
Le sport, alors, était propre
Et la fête était gaie
Danser nous faisait rêver
On était jeunes et on apprenait
On rigolait entre copains
S'tenir la main, ce n'était pas rien
Devant la boîte "Bombe-Cerise"
Nos cœurs battaient la chamade
Dis, ouais, ouais, ouais
Dis, ouais, ouais, ouais
Traduction - Adaptation : Polyphrène (sur une suggestion et avec l'aide de Michaël Midoun)
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