dimanche 28 août 2011

It’s Four in the Morning

It's four in the morning
And once more the dawning
Just woke up the wanting in me
Wishin' I'd never met her,
Knowing if I forget her
How much better off she would be

The longer I hold on,
The longer this goes on
The harder that it's going to be
But it's four in the morning
And once more the dawning
Just woke up the wanting in me

I'd never desert her,
God knows when I hurt her
That's the last thing that I want to do
She tries, but she can't tell how she feels
But I know, too well,
Just what she's going through

If I love her so much,
I don't know why I can't do
The right thing and just let her be
But it's four in the morning
And once more the dawning
Just woke up the wanting in me

Last night I told her,
"This time it's all over"
Making two times I've told her goodbye
Last night, we broke up,
This morning I woke up
And for the fifth time, I'm changing my mind

I saw more love in her eyes
When I left her
Than most foolish men will ever see
An' it's four in the morning
And once more the dawning
Just woke up the wanting in me

It's four in the morning
And once more the dawning
Just woke up the wanting in me
Wishin' I'd never met her.



Chanson de Jerry Chesnut propulsée au sommet de la gloire en 1971 par Faron Young, « It’ Four in the Morning » évoque la fatalité de la passion destructrice. J’ai sagement traduit « wanting » par passion, mais il s’agit en fait non pas vraiment de l’amour, mais du désir, voire de la pulsion.
Voilà un thème très classique de la « Country ». On disait autrefois qu’il suffisait de faire tourner le 78 tours à l’envers pour que le cowboy retrouve ses bottes, son cheval, son chemin, son banjo… et l’amour de sa vie.
Il est vrai que l’impression dominante du genre est sombre, quand elle n’est pas franchement noire, contrastant parfois avec des mélodies très entraînantes voire guillerettes (Roger Miller en était un spécialiste).
Ici, ce n’est pas seulement le côté sombre de la personnalité qui est mis en exergue. Ce sont les « démons » qui, malgré soi, viennent tout vicier, polluer, détruire, comme dans « Thirteen » de Glenn Danzig, ou « The Silver Tongued Devil and I » de Kris Kristofferson.
Pas réjouissant… mais une très belle chanson !


Il est Quatre Heures du Matin

Il est quatre heures, encore
Une fois de plus, l’aurore
Vient de réveiller ma passion
Regrettant notre rencontre
Sachant bien qu’elle pourrait être
Beaucoup mieux si nous nous quittions

Et plus ça va durer
Plus je m’obstinerai
Plus dure sera sa condition
Mais il est quatre heures, encore
Une fois de plus, l’aurore
Vient de réveiller ma passion

Et pourtant, la blesser
Ou même la délaisser
Dieu sait bien que je n’en ferais rien
Elle tente, en vain, de dire son chagrin
Mais je sais trop bien
Quel sort est le sien

Si je l’aime tant que ça
Pourquoi donc ne fais-je pas
Le bon choix : la séparation
Mais il est quatre heures, encore
Une fois de plus, l’aurore
Vient de réveiller ma passion

Hier soir, je lui dis
« Cette fois, c’est fini »
Faisant mes adieux une nouvelle fois
Hier soir, nous rompions
Ce matin, plus question
J’ai changé d’avis pour la énième fois

J’ai vu plus d’amour dans
Ses yeux en partant
Que jamais les crétins n’en verront
Et il est quatre heures, encore
Une fois de plus, l’aurore
Vient de réveiller ma passion

Il est quatre heures, encore
Une fois de plus, l’aurore
Vient de réveiller ma passion
Regrettant notre rencontre

(Traduction – Adaptation : Polyphrène)

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