Once in Persia reigned a king
Who upon his regal ring
Etched a caption true and wise
Which, he held before his eyes
Gave him counsel at a glance
Fit for every change and chance
Solemn words, and these are they
"Even this shall pass away"
Trains of camels through the sand
Brought him gems from Samarkand
Fleets of galleys through the seas
Brought him pearls to rival these
But he counted little gain
Treasures of the mine or main
"What is wealth?" The king would say
"Even this shall pass away"
In the revels of his court
At the zenith of his sport
When the palms of all his guests
Burned with clapping at his jests
Amid his figs and wine
He cried, "O loving friends of mine"
"Pleasures come, but not to stay"
"Even this shall pass away"
Towering up above the square
Way up high into the air
Rose his statue, carved in stone
All disguised, all unknown
Gazing at his sculptured name
Asked himself, "What is fame?"
"Fame is but a slow decay"
"And even this shall pass away"
Sick and tired and fading
Thinnish, beat and old
Stood a mile outside the Gates of Gold
Speaking with his dying breath
"Life is done, so what is Death?"
Then, in answer to the king
Fell a sunbeam on his ring
Blinding light through fading gray
"'Cause even this shall pass away"
"Even this shall pass away"
"Even this shall pass"
"Even this shall pass away"
Away
Away
Away
C’est néanmoins ce poème de Théodore Tilton que Robert Plant (antérieurement du groupe LED ZEPPELIN) adapta et mit en musique sur son album « Band of Joy » en 2010.
Même Cela Passera
Il était jadis un roi
De Perse qui, à son doigt
Portait un anneau gravé
D’un adage sage et vrai
Qui en toutes circonstances
Le rappelait au bon sens
En quelques mots que voilà :
« Même cela passera »
Ses chameaux, de Samarcande
Lui ramenaient en offrande
Du jade, et ses galères
Des perles extraordinaires
Mais, que ce soit l’art ou l’or
Il dédaignait ces trésors
« À quoi bon ? » disait le roi
« Même cela passera »
Quand, au sommet de sa gloire
Lors des fêtes de la cour
Ses hôtes l’applaudissaient
Au point que leurs mains brûlaient
« Figues et vin, tout est futile,
Mes chers amis » disait-il
« Les plaisirs ne durent pas »
« Même cela passera »
Quand, déguisé, inconnu
Il regardait sa statue
S’élevant avec audace
Au-dessus de la grand-place
Il se disait que la gloire
N’est qu’un déclin sans espoir
La pierre se dégradera
« Même cela passera »
Quand, rompu par les ans
Amaigri et las
Devant les portes de l’au-delà
Dans un râle, il dit encore
« La vie finie, qu’est la mort ? »
Le soleil lui répondit
Quand son anneau resplendit
Dans le soir comme une aura
« Car même cela passera »
« Même cela passe »
« Même cela passera »
Bientôt
Bientôt
Bientôt
(Traduction - Adaptation : Polyphrène, sur une suggestion et avec la participation de Michaël Midoun)
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