Pour sa 150ème traduction, Polyphrène revient vers Léonard Cohen, pour un titre de chanson, mais aussi le titre de l'album sur lequel elle apparaît, I'm Your Man, publiée en 1988, associée à d'autres titres caractéristiques comme "First We Take Manhattan", "Ain't No Cure for Love", et "Everybody Knows", déjà présentés et traduits sur ce blog.
On est très loin du ton pathétique du "Ne Me Quitte Pas", de Jacques Brel, mais le thème est cependant voisin.
On est très loin du ton pathétique du "Ne Me Quitte Pas", de Jacques Brel, mais le thème est cependant voisin.
Je Suis Ton Homme
Si tu veux un amant
Tout ce que tu veux, je le ferai
Et si tu veux être aimée autrement
Un masque je mettrai
Si tu veux un partenaire
Prends ma main
Si, de colère, tu veux me jeter à terre
Tu me tiens
J’ suis ton homme
Si tu veux un boxeur
Pour toi, je suis prêt à me battre
Et si tu veux un docteur
Je scruterai ta peau d’albâtre
Si tu veux un chauffeur
En voiture
Ou si tu veux partir à l’aventure
On part sur l’heure
J’ suis ton homme
La lune est trop claire
La chaîne serre
La bête ne peut dormir
Je repense à toutes les promesses qu’en mon âme
Je t’ai faites et n’ai pu tenir
Jamais un homme n’a pu retenir une femme
En l’implorant à genou
Sinon je serais prêt à tout
A tes pieds me jetterais
A ta beauté hurlerais
Comme un chien en chaleur
Je mordrais à ton cœur
Tes draps je déchirerais
Te supplierais
J’ suis ton homme
Si tu dois somnoler
Sur la route quelque temps
Je prendrais le volant
Si tu veux prendre la route seule et rouler
Je serais transparent
Si tu veux un père pour ton enfant
Ou marcher sur le sable en discutant
Un moment
J’ suis ton homme
Si tu veux un amant
Tout ce que tu veux, je le ferai
Et si tu veux être aimée autrement
Un masque je mettrai
(Traduction - Adaptation : Polyphrène)
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