Cette chanson de Bob Crewe et Franck Slay fut d’abord chantée, en 1957, par
The Rays et par The Diamonds, avant de connaître à nouveau un grand succès grâce
aux Herman’s Hermits en 1965 (photo). Cette gentille histoire de méprise amoureuse se
conclut sur une « happy end ».
Les ombres chinoises ont, de tout temps, offert un formidable support à
l’imagination, comme un véritable test de Rorschach : chacun peut voir ce
qu’il souhaite ou ce qu’il craint et, comme dans les meilleurs romans, faire lui-même
la plus grande partie du chemin que l’auteur se contente de suggérer.
Silhouettes
Passant devant ta maison, tard hier soir
Sur les rideaux bien tirés, j’ai pu voir
Se mouvoir deux silhouettes que l’ombre dessinait
Quel charmant couple cela faisait
Il te tenait par la taille, bien serrée
Je pouvais presque sentir vos baisers
Pourquoi n’était-ce pas là ma silhouette à moi ?
Je pleurais, plein de désarroi
Ah-ah-ah-ah-ah...
Ah-ah-ah-ah-ah...
N’y tenant plus, j’ai sonné ; je souffrais
Ouvrez la porte ou je vais l’enfoncer
Mais les deux étrangers qui s’étaient silhouettés
M’ont dit « C’est la maison d’à côté »
J’ai volé jusqu’à ton nid, mon amour
Pour t’aimer plus que jamais, pour toujours
J’ai souhaité que toi et moi fassions deux silhouettes
Pour toute la vie, fassions deux silhouettes
(Traduction - Adaptation : Polyphrène)
(Traduction – Adaptation : Polyphrène)
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