Peter, Paul and Mary ont magnifiquement chanté cette
chanson de Pat Alger et Walter Carter, soulignant l’inanité du
confort et des biens matériels lorsque manque l’essentiel, c’est-à-dire
l’amour. A l’inverse, les petites joies de la vie deviennent un grand bonheur
lorsqu’elles sont partagées. Le pouvoir, la richesse, la gloire, ne peuvent
rien ni pour ni contre l’amour mais n’inspirent que crainte, envie, orgueil ou
mépris. Ceux qui recherchent fortune et puissance ne sont jamais satisfaits et
en veulent toujours plus car ils poursuivent un mirage. Ceux qui abordent la
vie avec « le
cœur tendre et les mains nues » savent trouver l’amour, et leur
bonheur se passe des artifices de la grandeur. Qui pourrait contester que rien
n’est plus beau, plus doux, plus grand, plus merveilleux que l’union, corps et
âmes, de deux êtres s’offrant l’un à l’autre ? Ils n’ont besoin, pour
exulter, que de leurs cœurs battant au même rythme, de leurs yeux qui éclairent
leurs âmes, de leurs mains, qui caressent leur peau, et de leurs lèvres qui
courent sur leurs corps en prononçant l’amour.
A Hélène
Je Serais Mieux
Amoureux
Brise de mer, bon
whisky
Farniente le jour, et
fête la nuit
Me voilà au paradis
Je s’rais mieux
amoureux
Soleil d’or, sable
blanc
Les mains qui se
frôlent en dansant
Reposé, bien bronzé
Je s’rais mieux
amoureux
Je préfère un soir de
pluie et vent
Où tu serais là pour
m’enlacer tendrement
Que toute une vie de
plage et plaisance
Où je déplore ton
absence
Sur des lieues
Le ciel bleu
Un paradis lumineux
A part une ombre dans
mes yeux
Je s’rais mieux
amoureux
Je me souviens de ces
hivers
Où, dans la tempête,
tes bras me réchauffaient
Mais, cet été, le vent
est si froid
Qu’il me fait
regretter tes bras
Brise de mer, bon
whisky
Farniente le jour, et
fête la nuit
J’en ai assez du
paradis
Je s’rais mieux
amoureux
Oh, Je s’rais mieux
amoureux
(Traduction –
Adaptation : Polyphrène)
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