And the pain came through
I get it now
I was there for you
Don’t ask me how
I know it’s true
I get it now
I was there for you
I make my plans
Like I always do
But when I look back
I was there for you
I walk the streets
Like I used to do
And I freeze with fear
But I’m there for you
I see my life
In full review
It was never me
It was always you
You sent me here
You sent me there
Breaking things
I can’t repair
Making objects
Out of thoughts
Making more
By thinking not
Eating food
And drinking wine
A body that
I thought was mine
Dressed as Arab
Dressed as Jew
O mask of iron
I was there for you
Moods of glory
Moods so foul
The world comes through
A bloody towel
And death is old
But it’s always new
I freeze with fear
And I’m there for you
I see it clear
I always knew
It was never me
I was there for you
I was there for you
My darling one
And by your law
It all was done
Cette chanson, sur
l’album « Dear
Heather », est typiquement Cohénienne,
offrant à chaque auditeur la liberté d’y trouver ce qu’il cherche, et à chaque
audition d’y découvrir un nouveau sens. Les
interprétations les plus diverses ne s’excluent pas mutuellement, car le
sens de cette chanson peut changer avec la perspective.
Il peut s’agir du
message adressé par l’amant à l’élue de son cœur, vers qui vont toutes ses
pensées, à qui sont dédiés toutes ses actions, à qui sa vie est consacrée.
Mais il peut tout
aussi bien s’agir de paroles adressées à son Dieu par celui qui, se tournant
vers le passé pour contempler ce que fut sa vie jusque là, discerne le dessein
de son créateur. Quelques indices plaident en ce sens, que ce soit l’évocation
de la création, la notion d’une mission, la confiance malgré la crainte de la
mort, l’allusion à la cène ou aux différentes religions supposées servir le
même Dieu…
Certains
y voient (aussi) une déclaration adressée par l’artiste à son public (comme
« Ma plus belle histoire
d’amour », de Barbara, ou
« C’est ma
vie » de Salvatore Adamo).
Pourquoi pas ?
A cet égard, Léonard Cohen est
certainement « polyphrène » !
A Hélène
Là Pour Toi
Quand c’est arrivé
La douleur perça
Je vois bien, là
J’étais la pour toi
Ne me d’mande pas
Pourquoi j’y crois
Je vois bien, là
J’étais là pour toi
Je fais mes plans
Comme chaque fois
Mais en fin de
compte
J’étais là pour toi
J’arpente les rues
Tout comme
autrefois
La peur me glace,
mais
Je suis là pour toi
Et dans ma vie
Que je revois
Ce n’était pas moi
C’était toujours
toi
Tu m’envoyas
Ici et là
Cassant c’que
J’ne répare pas
Faisant objets
De pensées
Faisant plus
De n’pas penser
Mangeant et
Buvant du vin
Un corps que
Je croyais mien
Mis en arabe
Mis en juif
Oh, masque de fer
J’étais là pour toi
Humeurs de gloire
(Ou) Massacrantes
Le monde est sous
Une serviette
sanglante
La mort est vieille
Et neuve à la fois
La peur me glace
Je suis là pour toi
J’ai toujours su
C’est clair pour
moi
C’ n’était pas moi
J’étais là pour toi
J’étais là pour toi
Amour chéri
Tout par ta loi
Fut accompli
(Traduction –
Adaptation : Polyphrène)
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