
Ce soir sera grand
Je me surprends
parfois à penser au passé
Quand nous nous
étions juré que notre amour durerait
Tu as continué
d’aimer, je me suis mis à jeuner
Je suis trop maigre
et ton amour trop vaste désormais
A ton sourire,
j’apprends
A tes yeux, je
comprends
Que ce soir sera
grand
Sera grand, sera
grand, sera grand
Pour un temps
Je choisis
soigneusement les pièces ou je vis
De petites fenêtres,
des murs dégarnis
Il n’y a qu’un seul
lit et qu’un vœu à prier
J’attends tous les
soirs tes pas dans l’escalier
A ton sourire,
j’apprends
A tes yeux, je
comprends
Que ce soir sera
grand
Sera grand, sera
grand, sera grand
Pour un temps
Parfois, je la vois
pour moi se mettre nue
Elle est la douce
dame que l’amour a voulu
Et elle bouge son
corps si libre et audacieux
C’est un beau
souvenir à garder si je peux
A ton sourire,
j’apprends
A tes yeux, je
comprends
Que ce soir sera
grand
Sera grand, sera grand,
sera grand
Pour un temps
PS : En 1970,
notamment lors du concert sur l’île de Wight, Léonard Cohen a chanté les deux
strophes supplémentaires suivantes :
J’ai regardé dans
les miroirs en d’innombrables lieux
Tous me renvoient
un sourire de leur visage troublant
Aucun as dans les
cartes qu’ils me distribuent
Et, aux courses,
les chevaux ne m’ont jamais écouté
Il y a toujours un
ou deux d’entre nous qui arpentent les rues
Pas de flèches
directrices peintes sous nos pieds
Par d’anges pour
nous mettre en garde contre la chaleur
Et pas de miel pour
nous retenir où il fait doux
(Traduction –
Adaptation : Polyphrène)
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