Chanson tendre et nostalgique de John Denver (Henry John Deutschendorf, Jr.), avec des accents qui évoquent le "Homeward Bound" de Paul Simon. Le point de vue est ici double : celle qui est restée au foyer, attendant le retour de celui dont elle porte l'enfant, et le père de l'enfant à naître, qui rentre et dont le cœur s'embrase à l'idée de retrouver celle qu'il aime et la douceur du foyer.
Lorsque le souvenir est tout ce qui nous reste, ce sont en effet ces petites choses de la vie quotidienne qui réveillent dans notre cœur la plus grande nostalgie : tous ces petits plaisirs qui devenaient immenses parce qu'ils étaient partagés.
On peut rêver de grandes aventures romanesques, de voyages au bout du monde, d'exploits et de découvertes, mais c'est dans ces instants de paix, joue contre joue, la main dans la main, devant un feu de bois, que se trouve le plus grand bonheur.
Lorsque le souvenir est tout ce qui nous reste, ce sont en effet ces petites choses de la vie quotidienne qui réveillent dans notre cœur la plus grande nostalgie : tous ces petits plaisirs qui devenaient immenses parce qu'ils étaient partagés.
On peut rêver de grandes aventures romanesques, de voyages au bout du monde, d'exploits et de découvertes, mais c'est dans ces instants de paix, joue contre joue, la main dans la main, devant un feu de bois, que se trouve le plus grand bonheur.
Revenir Chez Soi
Dans la vallée gronde l’orage, roulent les nuages
Et l’après-midi pèse sur tes épaules
Un camion près du péage freine dans les virages
Dans de froids et sinistres grincements de tôle.
Dans une heure il arrivera sur les prières que tu fais aux cieux
Et dix jours sur la route, au fond c’est peu
Une flambée dans la ch’minée, la soupe sur le feu
Mais c’ qui le réchauffe c’est la flamme dans tes yeux.
Oui, c’est bon de revenir chez soi
La vieille ferme est comme un vieil ami, parfois
Et oui, que c’est bon de revenir chez soi.
Tu lui diras ce que tu as fait, qui tu as rencontré
Et les dernières choses que disent les voisins
Ta mère dit qu’écouter « Sunshine » l’a fait pleurer *
Tu as senti bébé bouger ce matin
Oui, c’est bon de revenir chez soi
La vieille ferme est comme un vieil ami, parfois
Et oui, que c’est bon de revenir chez soi.
Il me tarde tant d’allonger mon corps las près de toi
Sentir sur ma peau la caresse de tes doigts
Je n’ vis que pour tes baisers, l’amour éclaire ma voie
Tout ce bonheur me vient de vivre avec toi
Passer mon temps avec toi, quoi de plus délicieux
Ce qui fait d’une maison un foyer pour deux
C’est la cheminée qui brûle, et la soupe sur le feu
Et me chauffer à la flamme de tes yeux
Oui, c’est bon de revenir chez soi
La vieille ferme est comme un vieil ami, parfois
Et oui, que c’est bon de revenir chez soi.
Oui, c’est bon de revenir chez soi
La vieille ferme est comme un vieil ami, parfois
Et oui, que c’est bon de revenir chez soi.
C’est vrai, que c’est bon de revenir chez soi
(Traduction - Adaptation : Polyphrène)
* Sans doute une allusion à la chanson "Sunshine on my Shoulders" du même auteur.
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