dimanche 27 février 2011

The Smokey Life

I've never seen your eyes so wide
I've never seen your appetite quite this occupied
Elsewhere is your feast of love
I know ... where long ago we agreed to keep it light
So let’s be married one more night

It's light, light enough
To let it go
It's light enough to let it go

Remember when the scenery started fading
I held you til you learned to walk on air
So don't look down the ground is gone,
There's no one waiting anyway
The Smoky Life is practiced
Everywhere

So set your restless heart at ease
Take a lesson from these Autumn leaves
They waste no time waiting for the snow
Don't argue now you'll be late
There is nothing to investigate

It's light enough, light enough
To let it go
Light enough to let it go

Remember when the scenery started fading
I held you til you learned to walk on air
So don't look down the ground is gone,
There's no one waiting anyway
The Smoky Life is practiced everywhere

Come on back if the moment lends
You can look up all my very closest friends

Light, light enough
To let it go
It's light enough to let it go



Comme dans « Love Itself », Léonard Cohen nous entraîne dans une promenade onirique : abandonnant un instant le poids de tous les soucis, toutes les conventions, tous les vestiges encombrants d’un passé qui s’accumule, laissons nous flotter dans les airs comme la fumée.
La fumée symbolise légèreté, inconséquence, insouciance, indifférence, indolence, désinvolture, abandon, détachement, laisser-aller… une tendance générale, dit Léonard Cohen : « tout le monde s’entraîne à la vie de fumée » (certaines « fumées » facilitent, du reste, cette évasion, ou plutôt cette fuite).
Plus rien n’est vraiment important que l’instant présent. Passé et futur se mélangent dans une lointaine brume, et on peut imaginer revivre les passions de jadis en oubliant ce qu’en a fait le temps qui passe.
Oublier le futur, ne pas chercher à prévoir le passé…


La Vie de Fumée

J’ n’ai jamais vu tes yeux si grands
Je n’ t’ai jamais vu un appétit si dévorant
Ton festin d’amour est loin
Je sais… où, jadis, nous convînmes de nous lâcher
Soyons, un soir encore, mariés

Léger, si léger
Qu’on peut s’ lâcher
C’est si léger qu’on peut s’ lâcher

Souviens-toi quand les paysages s’estompèrent
Je t’apprenais à marcher dans les airs
Regarde en haut ; le sol a fui
Personne ne nous attend ici
Tout l’ monde s’entraîne à la vie
De Fumée

Mets à l’aise ton cœur impatient
Ces feuilles d’automne ne perdent pas d’ temps
A attendre la neige et le vent
N’insiste pas ; c’est l’heure
Il n’y a rien qui puisse te faire peur

Léger, si léger
Qu’on peut s’ lâcher
C’est si léger qu’on peut s’ lâcher

Souviens-toi quand les paysages s’estompèrent
Je t’apprenais à marcher dans les airs
Regarde en haut ; le sol a fui
Personne ne nous attend ici
Tout l’ monde s’entraîne à la vie
De Fumée

A l’occasion, reviens ici
Tu trouveras tous mes plus proches amis

Léger, si léger
Qu’on peut s’ lâcher
C’est si léger qu’on peut s’ lâcher

(Traduction – Adaptation : Polyphrène)

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