To cast me off discourteously
For I have loved you well and long
Delighting in your company.
Greensleeves was all my joy
Greensleeves was my delight
Greensleeves was my heart of gold
And who but my lady greensleeves.
Your vows you've broken, like my heart
Oh, why did you so enrapture me?
Now I remain in a world apart
But my heart remains in captivity.
I have been ready at your hand
To grant whatever you would crave
I have both wagered life and land
Your love and good-will for to have.
If you intend thus to disdain
It does the more enrapture me
And even so, I still remain
A lover in captivity.
My men were clothed all in green
And they did ever wait on thee
All this was gallant to be seen
And yet thou wouldst not love me.
Thou couldst desire no earthly thing
but still thou hadst it readily.
Thy music still to play and sing
And yet thou wouldst not love me.
Well, I will pray to God on high
that thou my constancy mayst see
And that yet once before I die
Thou wilt vouchsafe to love me.
Ah, Greensleeves, now farewell, adieu
To God I pray to prosper thee
For I am still thy lover true
Come once again and love me.
Quoi qu’il en soit, cette chanson me paraissait mériter une traduction, et c’est ce que j’ai tenté de faire à partir de l’une des nombreuses versions disponibles. Cependant, c’est surtout la chanson de Léonard Cohen « Leaving Greensleeves » qui a attiré mon attention sur la source de son inspiration et m’en a fait découvrir l’histoire. De fait, Léonard Cohen ajoute le mystère au mystère, pour notre plus grand plaisir.
Il est amusant de noter que "Greensleeves", chanson profane, a fait jadis l'objet d'une récupération religieuse sans vergogne, tout comme, plus récemment, "Hallelujah", chanson on ne peut plus profane de Léonard Cohen, a été travestie et exploitée dans une version religieuse que je préfère ne pas citer... Les "marchands du temple" se sont jamais bien loin !
Manches-Vertes
Hélas, amour, me faites tort
En m’écartant avec violence
Car je vous ai aimé si fort
Ébaudi par votre présence
Manches-Vertes était ma joie
Manches-Vertes était mon régal
Manches-Vertes était mon cœur d’or
Et qui d’autre que ma Dame Manche-Vertes
Vos vœux et mon cœur fîtes choir
Pourquoi suis-je par vous fasciné
Maintenant, un monde nous sépare
Pourtant mon cœur reste emprisonné
Je restais prêt à satisfaire
Le plus petit de vos désirs
Vous offrais ma vie et mes terres
Pour votre amour, et un sourire
Si vous me montrez du mépris
Mon désir est exacerbé
Car je demeure, même ainsi
Votre amant en captivité
Mes hommes, tout de vert vêtus
Veillaient sur vous à tout instant
N’était-ce pas charmante vue
Vous ne m’aimiez point, pourtant
Tout ce que vous pouviez souhaiter
Ici bas, l’aviez sur le champ
On jouait musique et chantait
Vous ne m’aimiez point pourtant
Mais je prie Dieu dans les cieux pour
Que, par ma constance, charmée,
Avant le dernier de mes jours
Vous daigniez enfin m’aimer
Manches-Vertes, au revoir, adieu
Je prie Dieu qu’il comble vos jours
Car je suis toujours amoureux
Ramenez-moi votre amour
(Traduction – Adaptation : Polyphrène)
Excellent ! Je découvre cela aujourd'hui. Cette chanson aurait-elle quelque chose de magique ? Elle vibre à 16000 bovis !!!
RépondreSupprimer