Jezebel.
If ever the devil was born,
Without a pair of horns
It was you,
Jezebel, it was you.
If ever an angel fell,
Jezebel,
It was you.
Jezebel, it was you.
If ever a pair of eyes,
Promised paradise.
Deceiving me, grieving me,
Leavin' me blue.
Jezebel, it was you.
If ever the devil's plan,
Was made to torment man,
It was you,
Jezebel, it was you.
'Twould be better I had I never known,
A lover such as you.
Forsaking dreams and all,
For the siren call of your arms.
Like a demon, love possessed me,
You obsessed me constantly.
What evil star is mine,
That my fate's design,
Should be Jezebel?
If ever a pair of eyes,
Promised paradise.
Deceiving me, grieving me,
Leavin' me blue.
Jezebel, it was you.
If ever the devil's plan,
Was made to torment man,
It was you,
Night an' day, every way.
Oh, Jezebel, Jezebel, Jezebel.
Sur une
musique de Wayne Shanklin, Frankie Laine connut l’un de ses plus grands moments
de gloire en chantant « Jezebel », avec toute l’emphase qui convient
à un tel sujet, et avec toutes les inflexions et toute la force de sa voix.
Charles Aznavour en rédigea une version française, qu’il chanta à la perfection, mais
qui fut aussi chantée avec succès par Edith Piaf (cf. ci-dessous un bref extrait, pour comparaison).
Comme c’est
bien souvent le cas, la version française reste dans le ton de l’original mais
les paroles s’en écartent notablement. Je me suis donc permis de tenter une
traduction afin de donner à ce texte toute sa force évocatrice sur le thème de
la « femme fatale », séductrice mais démoniaque, irrésistible
mais impitoyable. Il s’agit là d’un mythe aussi ancien de celui d’Eve,
responsable du « péché originel ».
La Bible décrit la princesse phénicienne Jézabel comme séductrice et manipulatrice, et
sa figure est devenue emblématique de l’apostasie et de l’immoralité.
De
nombreuses chansons ont « exploité » ce mythe avec plus ou moins de
succès et plus ou moins de finesse, versant parfois dans la caricature. Le
« pauvre » homme se présente alors comme victime de la séductrice, et
cette dernière porte donc toute la responsabilité de la faute. « Devil Woman » en est un exemple caricatural.
Quoique
l’on puisse dire et penser de ces mythes, ils auront tout au moins inspiré des
chansons « grandioses » !
Jézabel
Jézabel
Jézabel
S’il y eut
jamais un démon
Sans cornes
sur le front
Ce fut toi
Jézabel, ce
fut toi
Un ange
tomba du ciel
Jézabel
C’était toi
Jézabel,
c’était toi
S’il y eut
jamais des yeux qui
Promirent
le paradis
Me
trahissant, m’attristant
M’ôtant la
joie
Jézabel, ce
fut toi
Et du
diable l’instrument
Pour
l’homme et son tourment
Ce fut toi
Jézabel, ce
fut toi
Il eut
mieux valu
N’avoir
jamais connu
Un amour
tel que toi
Quittant
mes rêves pour
Ton chant
de sirène dans tes bras
D’amour comme
du démon, possédé
Tu m’as
constamment obsédé
Par un sort
infernal
Ma mauvaise
étoile
Ce fut
Jézabel
S’il y eut
jamais des yeux qui
Promirent
le paradis
Me
trahissant, m’attristant
M’ôtant la
joie
Jézabel, ce
fut toi
Et du
diable l’instrument
Pour l’homme
et son tourment
Ce fut toi
Nuit et
jour, en tout temps
Jézabel, ce
fut toi
(Traduction
– Adaptation : Polyphrène)
Version de
Charles Aznavour (extrait)
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