samedi 24 septembre 2011

Sunny Afternoon

The tax man's taken all my dough
And left me in my stately home
Lazing on a sunny afternoon

And I can't sail my yacht
He's taken everythin' I've got
All I've got's this sunny afternoon

Save me, save me
Save me from this squeeze
I've got a big fat momma tryin' to break me

And I love to live so pleasantly
Live this life of luxury
Lazing on a sunny afternoon
In the summertime, in the summertime
In the summertime

My girlfriend's gone off with my car
And gone back to her ma and pa
Telling tales of drunkenness and cruelty

Now I'm sitting here
Sipping at my ice cold beer
Lazing on a sunny afternoon

Help me, help me, help me sail away
Well, give me two good reasons
Why I ought to stay

'Cause I love to live so pleasantly
Live this life of luxury
Lazing on a sunny afternoon
In Summertime, in summertime
In summertime

Save me, save me
Save me from this squeeze
I've got a big fat momma tyin' to break me

And I love to live so pleasantly
Live this life of luxury
Lazing on a sunny afternoon
In the summertime, in the summertime
In the summertime, in the summertime
In the summertime



Chanson de « The Kinks », écrite par les frères Raymond et Douglas Davies, « Sunny Afternoon » évoque sur le ton de la dérision, et de façon très imagée, la réaction des « nantis » à la hausse des impôts sur les « hauts revenus » décidée à cette époque (1966) par le gouvernement britannique, travailliste. Les crises économiques succédant aux crises économiques, cette chanson pourrait aujourd’hui se retrouver d’actualité, quand certains voudraient nous faire pleurer sur le sort des plus riches « obligés » de quitter la France pour fuir la pression fiscale.
Que quelques uns se gavent jusqu’à s’en pourrir la vie ne me choquerait pas tant si, au même moment, d’autres, de plus en plus nombreux, ne se trouvaient dans des conditions de plus en plus misérables, au prix de leur santé et de leur vie, incapables de donner à leurs enfants la chance à laquelle ils ont droit.
Vue sous un autre angle, cette chanson rappelle aussi que les plus grands plaisirs de la vie sont aussi les plus simples : un moment de détente entre amis, l’émotion de l’amour partagé, l’admiration de l’aube qui se lève sur un nouveau jour…
Toute la fortune du monde ne peut que dénaturer de tels plaisirs, et les enfouir sous un fatras de vanité empestant la volonté de pouvoir et dégoulinant de méfiance et de mépris.
Il faut commencer à voir le soleil descendre à l’horizon de sa vie pour comprendre cela, (re)commencer à vivre, et chanter avec Johnny Cash la magnifique chanson de Rodney Crowel « A Song for the Life ».


Jour Ensoleillé

Le percepteur m’a pris mon blé
Et laissé dans mon p ‘tit palais
Flemmardant par ce temps estival

Je n’ peux barrer mon yacht
Il a saisi toute ma flotte
Je n’ai que ce jour ensoleillé

Brisez, brisez
Brisez son étreinte
Car une grosse matrone essaie de m’écraser

Moi qui aime vivre si plaisamment
Vivre luxueusement
Flemmardant par ce temps estival
Un beau jour d’été, un beau jour d’été
Un beau jour d’été

Ma p’tite amie, dans ma voiture
Est rentrée vivre chez sa mère
Avec des histoires d’ivresse et cruauté

Pour l’heure, relaxé
Je sirote ma bière glacée
Flemmardant par ce temps estival

Aidez, aidez, aidez moi à fuir
Ou dites moi deux bonnes raisons
De rester moisir

Moi qui aime vivre si plaisamment
Vivre luxueusement
Flemmardant par ce temps estival
Un beau jour d’été, un beau jour d’été
Un beau jour d’été

Brisez, brisez
Brisez son étreinte
Car une grosse matrone essaie de m’écraser

Car moi j’aime vivre si plaisamment
Vivre luxueusement
Flemmardant par ce temps estival
Un beau jour d’été, un beau jour d’été
Un beau jour d’été, un beau jour d’été
Un beau jour d’été

(Traduction – Adaptation : Polyphrène)

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