And left me in my stately home
Lazing on a sunny afternoon
And I can't sail my yacht
He's taken everythin' I've got
All I've got's this sunny afternoon
Save me, save me
Save me from this squeeze
I've got a big fat momma tryin' to break me
And I love to live so pleasantly
Live this life of luxury
Lazing on a sunny afternoon
In the summertime, in the summertime
In the summertime
My girlfriend's gone off with my car
And gone back to her ma and pa
Telling tales of drunkenness and cruelty
Now I'm sitting here
Sipping at my ice cold beer
Lazing on a sunny afternoon
Help me, help me, help me sail away
Well, give me two good reasons
Why I ought to stay
'Cause I love to live so pleasantly
Live this life of luxury
Lazing on a sunny afternoon
In Summertime, in summertime
In summertime
Save me, save me
Save me from this squeeze
I've got a big fat momma tyin' to break me
And I love to live so pleasantly
Live this life of luxury
Lazing on a sunny afternoon
In the summertime, in the summertime
In the summertime, in the summertime
In the summertime
Chanson de
« The Kinks », écrite par les frères Raymond et Douglas Davies,
« Sunny Afternoon » évoque sur le ton de la dérision, et de façon
très imagée, la réaction des « nantis » à la hausse des impôts sur
les « hauts revenus » décidée à cette époque (1966) par le
gouvernement britannique, travailliste. Les crises économiques succédant aux
crises économiques, cette chanson pourrait aujourd’hui se retrouver
d’actualité, quand certains voudraient nous faire pleurer sur le sort des plus
riches « obligés » de quitter la France pour fuir la pression
fiscale.
Que
quelques uns se gavent jusqu’à s’en pourrir la vie ne me choquerait pas tant
si, au même moment, d’autres, de plus en plus nombreux, ne se trouvaient dans
des conditions de plus en plus misérables, au prix de leur santé et de leur
vie, incapables de donner à leurs enfants la chance à laquelle ils ont droit.
Vue sous un
autre angle, cette chanson rappelle
aussi que les plus grands plaisirs de la vie sont aussi les plus simples :
un moment de détente entre amis, l’émotion de l’amour partagé, l’admiration de
l’aube qui se lève sur un nouveau jour…
Toute la
fortune du monde ne peut que dénaturer de tels plaisirs, et les enfouir sous un
fatras de vanité empestant la volonté de pouvoir et dégoulinant de méfiance et
de mépris.
Il faut
commencer à voir le soleil descendre à l’horizon de sa vie pour comprendre cela,
(re)commencer à vivre, et chanter avec Johnny Cash la magnifique chanson de
Rodney Crowel « A Song for the Life ».
Jour Ensoleillé
Le
percepteur m’a pris mon blé
Et laissé
dans mon p ‘tit palais
Flemmardant
par ce temps estival
Je n’ peux
barrer mon yacht
Il a saisi
toute ma flotte
Je n’ai que
ce jour ensoleillé
Brisez,
brisez
Brisez son
étreinte
Car une
grosse matrone essaie de m’écraser
Moi qui
aime vivre si plaisamment
Vivre
luxueusement
Flemmardant
par ce temps estival
Un beau
jour d’été, un beau jour d’été
Un beau
jour d’été
Ma p’tite
amie, dans ma voiture
Est rentrée
vivre chez sa mère
Avec des
histoires d’ivresse et cruauté
Pour
l’heure, relaxé
Je sirote
ma bière glacée
Flemmardant
par ce temps estival
Aidez,
aidez, aidez moi à fuir
Ou dites
moi deux bonnes raisons
De rester
moisir
Moi qui
aime vivre si plaisamment
Vivre
luxueusement
Flemmardant
par ce temps estival
Un beau
jour d’été, un beau jour d’été
Un beau
jour d’été
Brisez,
brisez
Brisez son
étreinte
Car une
grosse matrone essaie de m’écraser
Car moi
j’aime vivre si plaisamment
Vivre
luxueusement
Flemmardant
par ce temps estival
Un beau
jour d’été, un beau jour d’été
Un beau
jour d’été, un beau jour d’été
Un beau
jour d’été
(Traduction
– Adaptation : Polyphrène)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Vous avez la parole :