I'm sitting here in a boring room
It's just another rainy Sunday afternoon
I'm wasting my time, I got nothing to do
I'm hanging around, I'm waiting for you
But nothing ever happens and I wonder
I'm driving around in my car
I'm driving too fast, I'm driving too far
I'd like to change my point of view
I feel so lonely, I'm waiting for you
But nothing ever happens and I wonder
I wonder how, I wonder why
Yesterday you told me 'bout the blue, blue sky
And all that I can see is just a yellow lemon tree
I'm turning my head up and down
I'm turning, turning, turning, turning, turning around
And all that I can see is just another lemon tree
Sing, dah dah dah di dah dah….
I'm sitting here, I miss the power
I'd like to go out, taking a shower
But there's a heavy cloud inside my head
I feel so tired, put myself into bed
Where nothing ever happens and I wonder
Isolation is not good for me
Isolation, I don't want to sit on a lemon tree
I'm steppin' around in a desert of joy
Baby anyhow I'll get another toy
And everything will happen and you'll wonder
I wonder how, I wonder why
Yesterday you told me 'bout the blue, blue sky
And all that I can see is just another lemon tree
I'm turning my head up and down
I'm turning, turning, turning, turning, turning around
And all that I can see is just a yellow lemon tree
And I wonder, wonder
I wonder how, I wonder why
Yesterday you told me 'bout the blue, blue sky
And all that I can see, and all that I can see
And all that I can see is just a yellow lemon tree
Une chanson qui captive,
dès l’introduction, par l’originalité et l’allant de sa mélodie au point que
l’on peut écouter distraitement les paroles pour ne retenir qu’une vague
histoire de citronnier et de pluie du dimanche après-midi.
Quelques indices (ou une légende ?) lui donnent cependant un éclairage bien différent, puisque l’on
raconte qu’elle fut écrite après que le chanteur du groupe « Fool’s Garden », Peter Freudenthaler, ait perdu sa fiancée, tuée dans un accident lorsque sa voiture se serait écrasée contre un citronnier.
La description de la
solitude et de la vacuité du cœur devient alors plus poignante, et la métaphore
du citronnier plus facile à élucider (au même titre, bien que dans un registre
différent, que dans le « Lemon Tree » de Peter, Paul, and Mary). « I
wonder » signifie alors tout autant l’inquiétude que l’étonnement et le
questionnement, tandis qu’un lourd nuage noir envahit la pensée.
L’absence ternit les
couleurs, réduit l’espace, abolit la volonté.
L’attente vaine engourdit
l’esprit et refroidit le cœur.
L’âme ne connaît plus ni
joie ni désir, car tout est superflu quand on est privé de l’essentiel !
Il en néanmoins
possible d’en rester à une interprétation générique des paroles, évoquant
simplement la fin inopinée d’une relation, le vide affectif qui en résulte, puis
l’espoir qui renaît – comme le suggère le dernier couplet, qui évoque une forme
de revanche.
Citronnier
Je suis assis dans une
chambre d’ennui
Encore un dimanche
après-midi sous la pluie
Je n’ai rien à faire,
alors je perds mon temps
Et je tourne en rond
pendant que je t’attends
Mais il n’arrive jamais
rien, et je m’étonne
Je conduis trop vite en
voiture
Je conduis trop loin et à
l’aventure
Je voudrais voir
différemment
Je me sens si seul
pendant que je t’attends
Mais il n’arrive jamais
rien, et je m’étonne
Dis-moi pourquoi, dis-moi
comment
Hier tu me parlais du
bleu du firmament
Mais je ne vois jamais
rien d’autre que ce citronnier
Je tourne le regard tout
autour
Je tourne, tourne,
tourne, tourne, et tourne toujours
Et je ne vois jamais rien
que cet éternel citronnier
Chante : La, la la…
Je reste assis ; je n’ai
pas la pêche
J’aimerai sortir ou
prendre une douche
Il y a dans ma tête un
gros nuage gris
Trop fatigué, je vais me
mettre au lit
Où il n’arrive jamais
rien, et je m’étonne
L’isolation m’est
déconseillée
Isolation ; je ne vivrai
pas sous un citronnier
J’erre dans un endroit
déserté par la joie
Mais je jouerai à autre
chose que ça
Et tout enfin arrivera…
Ça t’étonnera
Dis-moi pourquoi, dis-moi
comment
Hier tu me parlais du
bleu du firmament
Mais je ne vois jamais
rien d’autre que ce citronnier
Je tourne le regard tout
autour
Je tourne, tourne,
tourne, tourne, et tourne toujours
Et je ne vois jamais rien
que cet éternel citronnier
Et je m’étonne, m’étonne
Dis-moi pourquoi, dis-moi
comment
Hier tu me parlais du
bleu du firmament
Et je ne vois jamais, et
je ne vois jamais
Et je ne vois jamais que
cet éternel citronnier
(Traduction –
Adaptation : Polyphrène)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Vous avez la parole :