They have the young girls going mad
The young girls say they treat them well
And they give them a better price
They buy rum and coca-cola
Go down Point Cumana
Both mother and daughter
Working for the Yankee dollar
I had a little mopsy the other day
Her mother came and took her away
Then her mother and her sisters
Went in a car with some soldiers
They buy rum and coca-cola
Go down Point Cumana
Both mother and daughter
Working for the Yankee dollar
There are some aristos in Port of Spain
I known them well but I won’t call names
In the day ther would’nt give you a right
But you can see them with the foreigners late at night
They buy rum and coca-cola
Go down Point Cumana
Both mother and daughter
Working for the Yankee dollar
A couple get married one afternoon
A was to go Mayaro on a honeymoon
The very night the wife went with a Yankee lad
And the stupid husband went staring mad
They buy rum and coca-cola
Go down Point Cumana
Both mother and daughter
Working for the Yankee dollar
Inspector Jory did a good job
At St. James he raid a recreation club
They were carrying the club as a brothel
The condition in which he found the girls I cannot tel
They buy rum and coca-cola
Go down Point Cumana
Both mother and daughter
Working for the Yankee dollar
Au delà de cette histoire un peu sordide de plagiat et de spoliation, il
est intéressant de noter que la version chantée par les Andrew Sisters avait été
discrètement débarrassée de l’essentiel de son contenu de critique sociale. En
effet, Lord Invader avait rédigé des paroles (présentées et traduites ici)
critiquant explicitement l’effet corrupteur et moralement dégradant de la
présence des GI américains sur les îles des Caraïbes où ils trouvaient
« le repos du guerrier ». Le texte de la version
« américaine » ne comportait plus que de vagues allusions, et pouvait
être écouté d’une oreille distraite comme une célébration semi-commerciale de
l’Amérique au sommet de sa gloire et de sa puissance. Les Andrew Sisters
elles-mêmes ne prêtèrent guère attention aux paroles. En dépit de son immense
succès, cette chanson fut longtemps bannie des ondes car elle mentionnait d’une
part une boisson alcoolisée, et d’autre part une appellation commerciale
Notons enfin une brève « citation » de cette chanson (« Working
for the Yankee Dollar ») par Léonard Cohen dans « Field Commander Cohen ».
Rhum et Coca-Cola
Avec les ricains à Trinité
Les jeunes filles sont tout excitées
Elles disent qu’elles sont bien traitées
Et aussi qu’elles sont mieux payées
Ils boivent du rhum et du cola
Descendent à Cumana
La fille et la mère aussi bien
Travaillent pour le dollar ricain
J’avais l’autre jour une pépé dans les bras
Sa mère survint et me l’arracha
Puis avec ses sœurs la voilà
En voiture avec des soldats
Ils boivent du rhum et du cola
Descendent à Cumana
La fille et la mère aussi bien
Travaillent pour le dollar ricain
A Port d’Espagne, il y a des aristos
Que je connais, des gens comme il faut
Le jour, ne vous jettent pas un regard
Mais sortent avec des étrangers le soir
Ils boivent du rhum et du cola
Descendent à Cumana
La fille et la mère aussi bien
Travaillent pour le dollar ricain
Un couple s’est marié l’après-midi
En lune de miel à Mayaro, ils sont partis
Mais, pour un ricain le soir, elle a quitté
Son mari qui regardait, stupéfait
Ils boivent du rhum et du cola
Descendent à Cumana
La fille et la mère aussi bien
Travaillent pour le dollar ricain
L’inspecteur Jori avait bien vu
Dans un club à St. James il est descendu
Le club était un bordel en réalité
Les filles, je ne vous dis pas dans quel état elles étaient
Ils boivent du rhum et du cola
Descendent à Cumana
La fille et la mère aussi bien
Travaillent pour le dollar ricain
(Traduction – Adaptation : Polyphrène)
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