I come here to rest
Early each day upon rising
I think of my lost love
From over the sea
And sometimes I've wondered,
If she thinks of me
I long to recall
Every kiss,
Every kind word
I miss
Her so much
I could die
But the creatures of evil
Have captured her heart
And that same old obsession
Still keeps us apart
There's peace in the garden,
There's peace in the air
Peace in the sound of the river
There's peace in the meadow,
The sun shines like gold
And if she were with me
There'd be peace in my soul
I long to return
To the place
I remember
The taste
Of her lips
Close to mine
I could do much better
If I could be strong
Come into my garden
But leave me alone
I come to this garden,
I come here to rest
Just as the night comes stealing
Someone is weeping,
I'm calling her name
Deep in the garden,
Deep in my brain
I long to recall
Every kiss,
Every kind word
I miss
Her so much
I could die
But the creatures
Of evil
Have captured her heart
And that same old obsession
Still keeps us apart
But the creatures of evil
Have captured her heart
And that same old obsession
Still keeps us apart
Les cœurs peuvent
rester unis par delà les montagnes et les océans, mais un rien peut les
éloigner. Lorsqu’un mal-être s’installe, pour des raisons profondes ou futiles,
souvent extérieures à la relation en cause, le moindre mot, le moindre geste,
parfois même un simple regard, viennent alimenter la rancœur, selon l’effet de
halo décrit par les psychologues : notre esprit sélectionne les
informations qui viennent renforcer notre première impression, et la dérive
commence, inexorablement.
Gordon Lightfoot évoque dans cette chanson,
selon ses propres termes, « … une tierce personne, ou une relation triangulaire, ou peut-être simplement le besoin de l’un des partenaires de se sentir libre. Tout ce qui rôde autour de la relation pour la détourner ou la détruire est décrit, dans cette chanson, comme le mal, le mal personnifié comme une créature. »
L’amour est
toujours présent, au fond des cœurs, mais la recherche d’un exutoire peut faire
des êtres les plus proches les boucs émissaires d’un malaise indéfini, bien que
l’on soit, au fond, plus en colère contre soi-même que contre quiconque.
C’est alors
qu’est prononcé le mot de trop, résonnant comme un glas annonçant
l’irréparable.
Et le silence lui
fait suite.
Le ciel
s’assombrit, et l’ombre envahit les yeux et les cœurs.
Chacun, de son
côté, rumine de sombres pensées et recherche, dans le souvenir des faits et
gestes de l’autre, une justification à la présente colère.
La gorge se serre
et les larmes ne sont pas loin.
Et les soupirs
sont hachés comme des sanglots.
De temps à autre,
un coup d’œil furtif guette une réaction.
Chacun attend,
secrètement, l’événement fortuit qui brisera le silence et rafraîchira
l’atmosphère comme la pluie après l’orage d’été.
Les secondes
passent, ou les minutes, ou les heures…
Puis remords et
orgueil se défient et se battent dans un duel que vient arbitrer l’amour, et le
remords, vainqueur modeste, vient déposer les armes aux pieds de l’autre.
Le premier mot
qui vient n’est pas vraiment un mot, car le souffle est encore un sanglot et la
gorge est toujours nouée, mais le mauvais sort est vaincu.
Viennent les paroles,
et viennent les aveux.
On se dit tout,
et on se pardonne tout.
Et l’amour se
relève, plus grand et plus fort que jamais.
La Même Vieille
Obsession
Je viens dans ce
jardin
Pour m’y reposer
quand
Le jour se lève
chaque matin
Je pense à mon
amour
Au delà des mers
Me demandant
parfois
Si elle pense à
moi
Je me souviens de
Chacun de
Ses baisers, ses
Mots tendres
Elle me manque
A mourir
Mais les forces
du mal
Ont détourné son cœur
Et la même
vieille obsession
Nous sépare
encore
C’est la paix au jardin
C’est la paix
dans l’air
Paix dans les
bruits de la rivière
La paix sur la
prairie
Où le soleil
brille
Et, si elle
revenait,
La paix dans mon
esprit
Je voudrais
revoir
Ces lieux où
Je me souviens
Du goût
Des ses lèvres
Sur les miennes.
Je pourrais aller
mieux
Si j’étais moins
veule
Venez dans mon
jardin
Mais laissez moi
seul.
Je viens dans ce
jardin
Pour m’y reposer
quand
La nuit vient
m’enténébrer
On entend pleurer
Je lui crie «
Reviens »
Du fond du jardin
Toujours en vain.
Je me souviens de
Chacun de
Ses baisers, ses
Mots tendres
Elle me manque
A mourir
Mais les forces
du mal
Ont détourné son cœur
Et la même
vieille obsession
Nous sépare
encore
Mais les forces
du mal
Ont détourné son cœur
Et la même
vieille obsession
Nous sépare
encore
(Traduction –
Adaptation : Polyphrène)
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