samedi 6 avril 2013

That Same Old Obsession

I come to this garden,
I come here to rest
Early each day upon rising
I think of my lost love
From over the sea
And sometimes I've wondered,
If she thinks of me

I long to recall
Every kiss,
Every kind word
I miss
Her so much
I could die
But the creatures of evil
Have captured her heart
And that same old obsession
Still keeps us apart

There's peace in the garden,
There's peace in the air
Peace in the sound of the river
There's peace in the meadow,
The sun shines like gold
And if she were with me
There'd be peace in my soul

I long to return
To the place
I remember
The taste
Of her lips
Close to mine
I could do much better
If I could be strong
Come into my garden
But leave me alone

I come to this garden,
I come here to rest
Just as the night comes stealing
Someone is weeping,
I'm calling her name
Deep in the garden,
Deep in my brain

I long to recall
Every kiss,
Every kind word
I miss
Her so much
I could die
But the creatures
Of evil
Have captured her heart
And that same old obsession
Still keeps us apart

But the creatures of evil
Have captured her heart
And that same old obsession
Still keeps us apart



Les cœurs peuvent rester unis par delà les montagnes et les océans, mais un rien peut les éloigner. Lorsqu’un mal-être s’installe, pour des raisons profondes ou futiles, souvent extérieures à la relation en cause, le moindre mot, le moindre geste, parfois même un simple regard, viennent alimenter la rancœur, selon l’effet de halo décrit par les psychologues : notre esprit sélectionne les informations qui viennent renforcer notre première impression, et la dérive commence, inexorablement.
L’amour est toujours présent, au fond des cœurs, mais la recherche d’un exutoire peut faire des êtres les plus proches les boucs émissaires d’un malaise indéfini, bien que l’on soit, au fond, plus en colère contre soi-même que contre quiconque.
C’est alors qu’est prononcé le mot de trop, résonnant comme un glas annonçant l’irréparable.
Et le silence lui fait suite.
Le ciel s’assombrit, et l’ombre envahit les yeux et les cœurs.
Chacun, de son côté, rumine de sombres pensées et recherche, dans le souvenir des faits et gestes de l’autre, une justification à la présente colère.
La gorge se serre et les larmes ne sont pas loin.
Et les soupirs sont hachés comme des sanglots.
De temps à autre, un coup d’œil furtif guette une réaction.
Chacun attend, secrètement, l’événement fortuit qui brisera le silence et rafraîchira l’atmosphère comme la pluie après l’orage d’été.
Les secondes passent, ou les minutes, ou les heures…
Puis remords et orgueil se défient et se battent dans un duel que vient arbitrer l’amour, et le remords, vainqueur modeste, vient déposer les armes aux pieds de l’autre.
Le premier mot qui vient n’est pas vraiment un mot, car le souffle est encore un sanglot et la gorge est toujours nouée, mais le mauvais sort est vaincu.
Viennent les paroles, et viennent les aveux.
On se dit tout, et on se pardonne tout.
Et l’amour se relève, plus grand et plus fort que jamais.


La Même Vieille Obsession

Je viens dans ce jardin
Pour m’y reposer quand
Le jour se lève chaque matin
Je pense à mon amour
Au delà des mers
Me demandant parfois
Si elle pense à moi

Je me souviens de
Chacun de
Ses baisers, ses
Mots tendres
Elle me manque
A mourir
Mais les forces du mal
Ont détourné son cœur
Et la même vieille obsession
Nous sépare encore

C’est la paix au jardin
C’est la paix dans l’air
Paix dans les bruits de la rivière
La paix sur la prairie
Où le soleil brille
Et, si elle revenait,
La paix dans mon esprit

Je voudrais revoir
Ces lieux où
Je me souviens
Du goût
Des ses lèvres
Sur les miennes.
Je pourrais aller mieux
Si j’étais moins veule
Venez dans mon jardin
Mais laissez moi seul.

Je viens dans ce jardin
Pour m’y reposer quand
La nuit vient m’enténébrer
On entend pleurer
Je lui crie « Reviens »
Du fond du jardin
Toujours en vain.

Je me souviens de
Chacun de
Ses baisers, ses
Mots tendres
Elle me manque
A mourir
Mais les forces du mal
Ont détourné son cœur
Et la même vieille obsession
Nous sépare encore

Mais les forces du mal
Ont détourné son cœur
Et la même vieille obsession
Nous sépare encore

(Traduction – Adaptation : Polyphrène)

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