C’est sur le thème de l’antinomie supposée entre passion et raison qu’épiloguent
ici John Lennon et Paul McCartney (The Beatles), en généralisant leur observation à
l’ensemble du genre féminin : le mâle amoureux devient l’esclave de la
femme capricieuse et insensible, et sa passion aveugle en fait une proie
facile, à l’instar du mâle de la mante religieuse (mantis religiosa) que
celle-ci dévore après, voire pendant l’accouplement. Certains
anthropomorphistes voient là un comportement altruiste au point du sacrifice
ultime, tandis que les entomologistes considèrent cette éventualité comme la
simple illustration de la voracité de cette espèce. Quoi qu’il en soit, les
hommes aiment à se présenter comme les victimes consentantes de femmes aussi
belles qu’écervelées : ce n’est qu’une forme comme un autre de sexisme,
mais c’est aussi la source d’inspiration de nombreuses chansons.
Fille
Quelqu’un voudra-t-il bien écouter comment
Cette fille débarqua dans ma vie ?
Car c’est le genre de fille que tu veux tant
Que ça te meurtrit
Sous le regretter un seul instant
Ah, fille
Fille
Quand je pense à toutes les fois où j’ai voulu la quitter
Qu’elle s’est mise à pleurer, alors, moi
Je la croyais quand, la terre entière, elle me promettait
Mais je me demande encore pourquoi
Ah, fille
Fille
C’est le genre de fille qui te rabaisse
Devant tes amis, tu perds la face
Tu lui fais un compliment
Elle fait comme si c’est évident
(Ça) m’agace, garce, garce, garce
Fille
Fille
Lui a-t-on appris que de la souffrance naît le plaisir ?
Qu’un homme doit se briser les reins pour un jour de loisir ?
Le croira-t-elle encore s’il en meurt ?
Ah, fille
Fille
Fille
Ah, fille
Fille
Fille
(Traduction – Adaptation : Polyphrène)
Aucun commentaire:
Publier un commentaire
Vous avez la parole :