
La vie passionnée et tourmentée de Townes Van Zandt confère
une légitimité aux interprétations les plus diverses, qui ne s’excluent pas
mutuellement. Il offre sa vision poétique à ceux qui l’écoutent et vibrent en
résonnance aux mots de sa souffrance. La douleur qu’il réveille ainsi est vive
comme l’espoir.
ALN
Kathleen
Le soleil, c’est sûr, ne va pas briller
D’ailleurs, je n’ suis pas d’humeur ensoleillée
Que la douleur s’arrête
Ou je perdrai la tête
Ou alors je descendrai voir Kathleen
De ses rêves me parle une hirondelle
« Que signifient-ils ? », se demande-t-elle
Je me sens mourir quand
Elle s’envole dans le vent
Du nord, à tire d’aile, pour voir Kathleen
Les étoiles brillent ; l’océan rugit
A sa porte, la lune me conduit
Sur le sable cristallin
Les vagues me prennent par la main
Je verrai bientôt ma douce Kathleen
(Traduction – Adaptation : Polyphrène)
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