Voilà sans doute
l’un des secrets de Léonard
Cohen : mêler, voire fusionner, tout ce qui fait l’humanité dans une
sorte de synthèse où érotisme et spiritualité sont indissociables, tout comme
le péché et la vertu, l’ombre et la lumière, la vie et la mort, la vieillesse
et l’espoir.
Dans cette nouvelle
chanson, sur l’album « Can’t Forget », Léonard Cohen évoque un rendez-vous
galant dans l’au-delà, mais rappelle aussi sa difficulté à maintenir une
relation amoureuse (« Never Any
Good »). Comme dans plusieurs chansons de l’album « Old Ideas », il
assume une vieillesse pour qui l’amour est d’autant plus nécessaire qu’il peut
sembler inaccessible.
Le temps fait mûrir
l’amour
Et s’il faut mourir
un jour
Sachons sourire à
l’amant
Dont nous serrerons
la main
ALN
J’ai un Petit
Secret
Je vais te dire un
secret
Si tu promets de le
taire
J’ai dit, je vais
te dire un secret
Tu dois promettre
de le taire
J’ai un rendez-vous
au ciel
Mais l’emporterai
en enfer
Je t’enlacerais
bien si
Mes vieux bras
étaient plus forts
Je t’enlacerais
bien si
Mes vieux bras
étaient plus forts
J’ai bien écouté
ton histoire
Mais je crois que
je m’endors
Je vais te dire un
secret
Si tu promets de le
taire
J’ai dit, je vais
te dire un secret
Tu dois promettre
de le taire
J’ai un rendez-vous
au ciel
Mais l’emporterai
en enfer
Je voudrais t’aimer
chérie
Mais c’est sans
espoir
Je voudrais t’aimer
chérie
Mais c’est sans
espoir
Ce que renvoie mon
miroir
N’est pas très joli
à voir
Je voudrais, je
voudrais t’aimer chérie
Mais c’est sans
espoir
Je voudrais t’aimer
chérie
Mais c’est sans
espoir
Ce que renvoie mon
miroir
N’est pas très joli
à voir
Il fait un peu
froid dans ta cuisine
Et je crois qu’il
va neiger
Il fait un peu
froid dans ta cuisine
Et je crois qu’il
va neiger
Chérie je dois te
quitter
Mais je n’ai nulle
part où aller
Tu vois, je vais te
dire un secret
Si tu promets de le
taire
J’ai dit, je vais
te dire un secret
Tu dois promettre
de le taire
J’ai un rendez-vous
au ciel
Mais l’emporterai
en enfer
(Traduction –
Adaptation : Polyphrène)
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