When first I heard him speak
But now it's much too late
To turn the other cheek
It sounded like the truth
It seemed the better way
You'd have to be a fool
To choose the meek today
I wonder what it was
I wonder what it meant
He seemed to touch on love
But then he touched on death
Better hold my tongue
Better learn my place
Lift my glass of blood

Dans
« It Seemed the
Better Way » (à partir d’un poème de « Book of Longing »),
il va cependant plus loin, ne se limitant pas à la simple transmission d’un
message. Il nous livre, avec discrétion et modestie, ses réflexions qui
s’élèvent au-dessus des dogmes et des institutions pour poser des questions
aussi simples qu’essentielles : Dans notre monde déchiré par les conflits,
submergé par l’égoïsme, aveuglé par la peur, le message Chrétien, dans sa plus
simple et pure acception, ne doit-il pas être pris en considération ?
L’humilité, la générosité, la non-violence, ne sont-elles pas les seules réponses
efficaces ? Sans prôner le syncrétisme, Léonard Cohen réfute, en quelque
sorte, le clivage entre « l’ancien et le nouveau Testament », et
désigne, dans les fondements de sa religion (judaïque), les messages essentiels
(comme il l’avait fait dans « Story of
Isaac ») : tendre l’autre joue (Matthieu
5 :38 à 42) plutôt que la Loi du talion. L’amour
et la mort pour premières et fondamentales préoccupations ! Et il conclut
par une évocation de la Cène…
C’est donc bien un message de sagesse qu’il énonce, humblement, en nous
proposant de nous attacher au fond (la vérité, la vie) plutôt qu’à la forme
(les rites et les apparences). Que l’on soit croyant ou non, le message est
bienvenu !
ALN
Ça semblait la bonne voie
Quand je l’ai entendu
Maintenant c’est trop tard
Pour tendre l’autre joue
Ça semblait la bonne voie
Un air de vérité
Seul un fou, de nos jours,
Choisit l’humilité
Qu’est-ce que ça pouvait être ?
Qu’est-ce que ça voulait dire ?
Il semblait évoquer
L’amour, et puis la mort
Mieux vaut tenir ma langue
Et rester à ma place
Lever mon verre de sang
Tenter de rendre grâce.
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