vendredi 27 mars 2009

16th avenue

From the corners of the country
From the cities and the farms
With years and years of living
Tucked up underneath their arms
They walked away from everything
Just to see a dream come true
So god bless the boys who make the noise
On sixteenth av-e-nue

With a million dollar spirit
And an old flat top guitar
They drive to town with all they own
In a hundred dollar car
'Cause one time someone told'em
About a friend of a friend they knew
Who owns you know a studio
On sixteenth avenue

Now some are born to money
They never had to say survive
And others swing a nine pound hammer
Just to stay alive
There's cowboys, drunks and christians
Mostly white and black and blue
They've all dialed the phone
Collect to home
From sixteenth avenue

(short break similar to intro)

Ah, but then one night in some empty room
Where no curtains ever hung
Like a miracle some golden words
Roll off of someone's tongue
And after years of being nothing
They're all lookin' right at you
And then for awhile
They'll go in style
On sixteenth avenue

Hey, it looks so uneventful
So quiet and discrete
But a lot of lives were changed
Down on that little one way street
'Cause they walked away from everything
Just to see a dream come true
So god bless the boys
Who make the noise
On sixteenth avenue

(Repeat and fade first verse)


Magnifique chanson de Lacy J Dalton, servie par sa voix pure et sûre. J'adore cette chanson, qui m'a d'abord, comme tant d'autres, captivé par sa mélodie, puis retenu par ses paroles. Quoi de plus beau et de plus émouvant qu'un jeune poursuivant son idéal, et prêt à tout sacrifier pour réaliser le rêve de sa vie, réaliser Sa Vie ? Qu'il soit artiste, artisan, ouvrier, guide de montagne, médecin, explorateur, archéologue, écrivain... son but est de donner le meilleur de lui-même. Chacun a ainsi son rêve, ou ses rêves, que les circonstances de la vie ne lui permettent pas toujours de poursuivre, mais qu'il ne faut jamais abandonner tout à fait. 

 

 

Seizième Avenue

Des quatre coins de cette terre,
De leurs villes et leurs villages,
Et des années de galère
Sur le dos pour seul bagage,
Ayant tout quitté, ils sont venus
Pour que leur rêve continue.
Bénis soient ceux qui
Font tant de bruit
Sur la seizième avenue.

Avec un moral de battant,
Leur vieille guitare espagnole,
Ils descendent en ville, emportant
Leur vie dans leur vieille bagnole,
Parce qu’il se sont souvenus
Que l’ami d’un ami a tenu,
Tu sais, un studio en vue
Sur la seizième avenue.
Les enfants de parvenus
N’ont pas eu à gagner leur vie,
Mais tous les autres s’exténuent
Pour rester en vie,
Cowboys, chrétiens ou exclus,
Blancs, noirs, tondus ou barbus,
Ils ont tous connu
L’espoir déçu
Sur la seizième avenue.

Et puis, un beau soir, dans un local vide,
Derrière un verre sans rideau,
Quelqu’un a dit les mots splendides
Qui furent leur plus beau cadeau.
Leur existence est reconnue,
La récompense est venue,
Et, pour une fois,
Ils sont les rois
Sur la seizième avenue.

Oh, elle paraît bien ordinaire,
Si discrète et flegmatique,
Mais tant de vies basculèrent
Sur cette p’tite rue en sens unique,
Car, ayant tout quitté, ils sont venus
Pour que leur rêve continue.
Bénis soient ceux qui
Font tant de bruit
Sur la seizième avenue.


(Traduction – Adaptation : Polyphrène)


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