samedi 23 juillet 2011

Strawberry Fields Forever

No one I think is in my tree,
I mean it must be high or low.
That is you can't you know tune in but it's all right.
That is I think it's not too bad.

Let me take you down,
'Cause I'm going to Strawberry Fields.
Nothing is real
And nothing to get hung about.
Strawberry Fields forever.

Living is easy with eyes closed,
Misunderstanding all you see.
It's getting hard to be someone
But it all works out.
It doesn't matter much to me.

Let me take you down,
'Cause I'm going to Strawberry Fields.
Nothing is real
And nothing to get hung about.
Strawberry Fields forever.

Always know sometimes think it's me,
But you know I know and it's a dream.
I think I know of thee, ah yes, but it's all wrong.
That is I think I disagree.

Let me take you down,
'Cause I'm going to Strawberry Fields.
Nothing is real
And nothing to get hung about.
Strawberry Fields forever.
Strawberry Fields forever.
Strawberry Fields forever.



Œuvre dite « majeure » des Beatles, « Strawberry Fields » a été écrite par John Lennon. Sous une apparence résolument « psychédélique » (c’était l’époque LSD), il s’agit en fait d’une chanson essentiellement nostalgique, au même titre que « Penny Lane » (l’autre face du même « 45 tours »). On y retrouve le Liverpool de l’enfance des Beatles. Strawberry Fields était le nom d’un orphelinat de l’Armée du Salut dans les jardins duquel John Lennon (recueilli alors par sa tante) aimait aller jouer. Il prolonge dans cette chanson ses rêveries d’enfant et joue de ces évocations un peu mystérieuses pour créer une atmosphère étrange, presque onirique, où passé et présent se mélangent, où les perspectives s’inversent, et où rien n’a vraiment d’importance car ce n’est qu’un rêve.
Pour l’auditeur non initié, en effet, chaque mot est une question ou une surprise. A partir des explications et commentaires de l’auteur lui-même, tout est plus simple et clair, y compris le « Nothing to get hung about » (pas de quoi se faire pendre), allusion à la réponse que faisait le petit John à sa tante qui n’aimait pas trop le voir fréquenter cet orphelinat : « Qu’est-ce qu’ils pourraient bien me faire ? Me pendre ? ».
Et la chanson aux couleurs surréalistes s’avère surtout imprégnée de nostalgie et marquée  par la difficulté de communication lorsque les personnes ne sont pas « sur la même longueur d’onde ». John Lennon commence en effet à percevoir que son sentiment de « différence » n’est pas nécessairement un signe de folie mais peut distinguer aussi le génie.
CQFD



Des Champs de Fraisiers à Jamais

Personne, je pense, n’est sur mon arbre
J’ veux dire, c’est trop haut ou trop bas
T’es pas dans le même ton, tu vois
Mais ça ira

Descends avec moi
Car je vais dans les champs de fraisiers
Rien n’est réel
Et pas de quoi se faire pendre
Aux champs de fraisiers à jamais

Vivre est facile les yeux fermés
Réinventant ce que tu vois
Ca devient dur d’être quelqu’un
Mais ça s’arrangera
Ca n’a guère d’importance pour moi

Descends avec moi
Car je vais dans les champs de fraisiers
Rien n’est réel
Et pas de quoi se faire pendre
Aux champs de fraisiers à jamais

Je sais bien, quand je crois que c’est moi
Tu vois, je le sais, et c’est un rêve
Je crois bien te connaître, mais c’est tout faux
C’est qu’en fait, je n’ suis pas d’accord

Descends avec moi
Car je vais dans les champs de fraisiers
Rien n’est réel
Et pas de quoi se faire pendre
Aux champs de fraisiers à jamais
Aux champs de fraisiers à jamais
Aux champs de fraisiers à jamais

(Traduction - Adaptation : Polyphrène)

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