Une merveille, cette chanson de Paul Stookey et Peter Yarr, admirablement
chantée, sur une délicieuse mélodie, par Peter, Paul, and Mary (sur leur
premier album, en 1962), dans une atmosphère de douce nostalgie, évoquant
l’enfance et ses rêves !
Combien de bébés ont été bercés par cette chanson ? Combien d’enfants
l’ont fredonnée ? Combien d’adultes l’ont écoutée avec ce petit pincement
au cœur que suscite le souvenir du temps où l’imagination était féconde, libre,
et rassurante ? Ce temps où nous pouvions nous évader ainsi, par la pensée,
lors de ces journées d’hiver où tout, au dehors, semblait triste et hostile,
vers un monde de lumière et de merveilles…
D’Automne à Mai
J’avais jadis un petit chien de
couleur brun foncé
Je lui apprenais à siffler, à
chanter et danser
Des pattes de vingt mètres en longueur,
ses oreilles en largeur
Je pouvais faire le tour du monde
sur son dos en douze heures
Chante le temps passé, chante d’automne à mai
J’avais jadis une grenouille, de
rouge costumée
Avec une cane à pommeau, chapeau
haut-de-forme, et
Elle parlait de pays lointains, et
des lieux les plus beaux
Des rois et reines qu’elle y verrait,
voguant dans un sabot
Chante le temps passé, chante d’automne à mai
J’avais jadis de beaux moutons,
sur une plume ils broutaient
Du mauvais temps dans une boîte à
musique ils s’abritaient
Ils volaient vers la ville les jours
où le soleil brillait
Me rapportaient des anneaux d’or,
des bonbons par milliers
Chante le temps passé, chante d’automne à mai
J’avais jadis un cygne blanc, si
petit et si beau
D’une coquille d’huitre, il fit éclore
un petit escargot
Changea l’escargot en oiseau,
l’oiseau en papillon
Qui conterait plus belle histoire
mentirait pour de bon
Chante le temps passé, chante d’automne à mai
(Traduction –
Adaptation : Polyphrène)
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