dimanche 23 décembre 2012

Can The Circle Be Unbroken

I was standing by the window
On one cold and cloudy day
And I saw the hearse come rolling
For to carry my mother away

Can the circle be unbroken
Bye and bye, Lord, bye and bye
There's a better home a-waiting
In the sky, Lord, in the sky

Lord, I told the undertaker
Undertaker, please drive slow
For this body you are hauling
How I hate to see her go

I followed close beside her
Tried to hold up and be brave
But I could not hide my sorrow
When they laid her in the grave

Went back home
Lord my home was lonesome
All my brothers sisters crying
What a home so sad and lone



Voici une chanson « Country » traditionnelle, et tout à fait caractéristique par son thème particulièrement sombre. Elle fut adaptée  par Alvin P Carter d’un hymne chrétien ("Will the circle be unbroken") écrit en 1907 par Ada R. Habershon sur une musique de Charles H. Gabriel. Elle fut alors chantée par la Carter Family (photo), puis reprise par d’innombrables artistes qui en firent ainsi l’un des piliers de la « Country ». Parmi eux, bien sûr, Johnny Cash, dont on connait l'admiration, puis l'amour, pour June Carter.
Si toutes les chansons « Country » ne sont pas des lamentations, force est de reconnaître qu’elles mettent le plus souvent en scène, avec de multiples variations, le départ, la rupture, et la mort. « Les plus désespérés sont les chants les plus beaux », certes, mais un telle ambiance peut devenir pesante.
De nombreuses chansons comme celle-ci font partie du répertoire de clubs de Square Dance ou de Country Dance, et les chorégraphies qui leurs sont associées peuvent sembler assez primesautières. Il n’est donc pas indispensable de comprendre les paroles de toutes les chansons qu’on apprécie…

Et Joyeux Noël aux Wild West Dancers de Guénar !



Puisse le Cercle se Reformer

Par un froid matin de brouillard
J’allais à ma porte, et
Je vis venir le corbillard
Pour prendre ma mère et l’emporter

Puisse le cercle se reformer
Au revoir, Adieu, Adieu
Un meilleur foyer nous attend
Dans les cieux, oui, dans les cieux

Seigneur, ai-je dit aux croquemorts
Je vous supplie de ralentir
Parce que vous portez un corps
Que je ne veux voir partir

Je l’ai suivie sur le chemin
Portant dignement le deuil
Mais ne pus cacher mon chagrin
En descendant le cercueil

De retour,
Quel vide dans la maison
Mes frères et sœurs en pleurs
Tristesse et désolation

(Traduction – Adaptation : Polyphrène)

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