mardi 25 décembre 2012

If This Is Goodbye

My famous last words
Are laying around in tatters
Sounding absurd
Whatever I try
But I love you
And that's all that really matters
If this is goodbye
If this is goodbye

Yout bright shining sun
Would light up the way before me
You were the one
Made me feel I could fly
And I love you
Whatever is waiting for me
If this is goodbye
If this is goodbye

Who knows how long we've got
Or what were made out of
Who knows if there's a plan or not
There is our love
I know there is our love
My famous last words
Could never tell the story
Spinning unheard
In the dark of the sky
But I love you
And this is our glory
If this is goodbye
If this is goodbye



Une chanson pudique et émouvante de Mark Knopfler et Emmylou Harris (Album "All The Roadrunning") 

Cent fois, mille fois répétés comme le premier poème à la première fête des mères,
Choisis, triés, testés, récusés puis repris,
Trop faibles, trop longs, trop fades ou trop prétentieux,
Trop communs, trop nombreux, ou trop creux…
Ces mots qui dansent dans notre tête une ronde infernale, prennent soudain gauchement leur place comme dans un jeu de chaises musicales, et repartent aussitôt en sarabande désordonnée.
Chacun des ces mots voudrait porter tout l’amour d’une vie, tout ce que l’on a pas su dire ou avouer, tous les rêves que l’on n’a pas su ou pu partager.
Ces mots polis par l’usage que l’on voudrait immortels, portant à travers les âges le souvenir de nos émotions comme autant de vestiges archéologiques ;
Ces mots qui voudraient l’accompagner, où qu’elle aille, comme un médaillon sur son cœur,
Ces mots que l’on caresse comme on voudrait caresser sa joue,
Ces mots que l’on chuchote en espérant entendre sa voix,
Ces mots banals qui deviennent singuliers parce qu’il sont les nôtres et les siens,
Ces mots que l’on veut dire parce qu’on espère encore les entendre,
Ces mots qu’on a le sentiment de voler parce qu’on se sent trop laid, trop vieux, et trop terne,
Ces mots nous font trembler de peur et d’émotion,
Et ces mots s’évanouissent lorsqu’il nous faut les dire, parce que l’heure est venue, et les mots n’ont plus cours
Quand parle l’amour.



Si c’est un Adieu

Mes grands derniers mots
Tombent en lambeaux piteusement
Et je ne peux
Que dire « Je t’aime »
Car c’est tout ce qui compte vraiment
Si c’est un adieu
Si c’est un adieu

Ton cœur m’éclairait
Comme un soleil sur mon chemin
Tu me faisais
M’envoler dans les cieux
Et, moi, je t’aime
Quel que puisse être mon destin
Si c’est un adieu
Si c’est un adieu

Quel temps peut-il rester
Et de quoi sommes nous faits,
Y-a-t’il ou non un projet, qui sait ?
(Il) y a notre amour
Je sais qu’ (il) y a notre amour
Mes grands derniers mots
Qui ne peuvent dire notre histoire
Tombent aussitôt
Dans la noirceur des cieux
Mais, moi, je t’aime
Et c’est là notre gloire
Si c’est un adieu
Si c’est un adieu

(Traduction – Adaptation : Polyphrène)

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