Are laying around in tatters
Sounding absurd
Whatever I try
But I love you
And that's all that really matters
If this is goodbye
If this is goodbye
Yout bright shining sun
Would light up the way before me
You were the one
Made me feel I could fly
And I love you
Whatever is waiting for me
If this is goodbye
If this is goodbye
Who knows how long we've got
Or what were made out of
Who knows if there's a plan or not
There is our love
I know there is our love
My famous last words
Could never tell the story
Spinning unheard
In the dark of the sky
But I love you
And this is our glory
If this is goodbye
If this is goodbye
Une chanson pudique et émouvante de Mark Knopfler et Emmylou Harris (Album "All The Roadrunning")
Cent fois,
mille fois répétés comme le premier poème à la première fête des mères,
Choisis, triés,
testés, récusés puis repris,
Trop
faibles, trop longs, trop fades ou trop prétentieux,
Trop
communs, trop nombreux, ou trop creux…
Ces mots
qui dansent dans notre tête une ronde infernale, prennent soudain gauchement
leur place comme dans un jeu de chaises musicales, et repartent aussitôt en
sarabande désordonnée.
Chacun des
ces mots voudrait porter tout l’amour d’une vie, tout ce que l’on a pas su dire
ou avouer, tous les rêves que l’on n’a pas su ou pu partager.
Ces mots
polis par l’usage que l’on voudrait immortels, portant à travers les âges le
souvenir de nos émotions comme autant de vestiges archéologiques ;
Ces mots
qui voudraient l’accompagner, où qu’elle aille, comme un médaillon sur son cœur,
Ces mots
que l’on caresse comme on voudrait caresser sa joue,
Ces mots
que l’on chuchote en espérant entendre sa voix,
Ces mots
banals qui deviennent singuliers parce qu’il sont les nôtres et les siens,
Ces mots
que l’on veut dire parce qu’on espère encore les entendre,
Ces mots
qu’on a le sentiment de voler parce qu’on se sent trop laid, trop vieux, et
trop terne,
Ces mots
nous font trembler de peur et d’émotion,
Et ces mots
s’évanouissent lorsqu’il nous faut les dire, parce que l’heure est venue, et
les mots n’ont plus cours
Quand parle
l’amour.
Si c’est un
Adieu
Mes grands
derniers mots
Tombent en
lambeaux piteusement
Et je ne
peux
Que dire «
Je t’aime »
Car c’est
tout ce qui compte vraiment
Si c’est un
adieu
Si c’est un
adieu
Ton cœur m’éclairait
Comme un
soleil sur mon chemin
Tu me
faisais
M’envoler
dans les cieux
Et, moi, je
t’aime
Quel que
puisse être mon destin
Si c’est un
adieu
Si c’est un
adieu
Quel temps
peut-il rester
Et de quoi
sommes nous faits,
Y-a-t’il ou
non un projet, qui sait ?
(Il) y a
notre amour
Je sais qu’
(il) y a notre amour
Mes grands
derniers mots
Qui ne
peuvent dire notre histoire
Tombent
aussitôt
Dans la
noirceur des cieux
Mais, moi,
je t’aime
Et c’est là
notre gloire
Si c’est un
adieu
Si c’est un
adieu
(Traduction
– Adaptation : Polyphrène)
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