They called me the roving jewel
Now they've changed their tune,
They call me Katy Cruel
Oh, diddle, lully day,
Oh, de little lioday.
Oh that I was where I would be,
Then I would be where I am not,
Here I am where I must be,
Go where I would, I cannot,
Oh, diddle, lully day,
Oh, de little lioday.
When I was young in twenty
They brought me the bottles plenty
Now they've changed their tune,
They bring me the bottles empty,
Oh, diddle, lully day,
Oh, de little lioday.
Oh that I was where I would be,
Then I would be where I am not,
Here I am where I must be,
Go where I would, I cannot,
Oh, diddle, lully day,
Oh, de little lioday.
I know who I love,
And I know who does love me;
I know where I'm going,
And I know who's going with me,
Oh, diddle, lully day,
Oh, de little lioday.
Well down the road I'll go,
And through the buggy mire,
Straightway cross the fields,
And to my heart's desire,
Oh, diddle, lully day,
Oh, de little lioday.
Oh that I was where I would be,
Then I would be where I am not,
Here I am where I must be,
Go where I would, I cannot,
Oh, diddle, lully day,
Oh, de little lioday.
Eyes as bright as coal,
Lips as bright as cherry,
And 'tis her delight
To make the young girls merry,
Oh, diddle, lully day,
Oh, de little lioday.
Oh that I was where I would be,
Then I would be where I am not,
Here I am where I must be,
Go where I would, I cannot,
Oh, diddle, lully day,
Oh, de little lioday.
Katy Cruel est
une chanson traditionnelle américaine, datant de l’époque de la guerre de
sécession, et fondée sur une chanson folklorique écossaise (The Lichtbob's Lassie), avec des emprunts à une autre ballade écossaise ou irlandaise (I Know Where I'm Going), de sorte que le texte actuel présente l’aspect
caractéristique en « patchwork » de ces chansons anciennes,
transmises par la tradition orale, et conservant des traces de chacune des
époques qu’elles ont traversées. La
version la plus célèbre et, sans doute, la plus poignante, est celle de Karen Dalton.
Joe Dassin la chanta en anglais en révélant toute la beauté dépouillée de la mélodie. Marie Laforêt en chanta une version française dont le texte fait
s’exprimer une jeune femme libre et indépendante, cherchant l’amour absolu et
passant, de ce fait, pour infidèle et cruelle. Ce n’est là, cependant, qu’une
interprétation très restrictive de la chanson originale, qui évoque plutôt le
changement de statut social au cours de la vie qui nous mène bien souvent où
nous ne voudrions pas aller, jusqu’au naufrage de la vieillesse. En contraste
avec cette amertume résignée, d’autres couplets (sans doute d’origines
différentes) évoquent l’errance dans la liberté, la joie d’apporter du bonheur
autour de soi, et le désir d’avoir l’amour pour seule destination.
De nombreux
artistes, professionnels (dont Jerry Garcia, Robin Pecknold, Linda Thompson, et
Bert Jansch) ou amateurs, ont repris cette chanson avec plus ou moins de
bonheur (les vidéos accessibles sur Internet sont de qualité très…
diverse !). Récemment, Agnes Obel en a chanté une version très
surprenante, sur une mélodie totalement « personnalisée », lui
conférant une autre dimension. Voilà donc une chanson appelée à traverser
encore les siècles et les époques, se transformant peu à peu tout en gardant
les traces de ses origines, notamment par les onomatopées typiquement écossaises qui concluent chaque couplet.
Cathy Cruelle
Quand je suis
arrivée
Ils m’appelaient
belle hirondelle
Les choses ont
changé
Ils m’appellent
Cathy cruelle
Oh, diddle, lully
day,
Oh, de little
lioday.
Là où je voudrais
que je sois
Ce serait où je
ne suis pas
Mais je suis là
où je dois
En partir je ne
peux pas
Oh, diddle, lully
day,
Oh, de little
lioday.
Quand j’étais une
jeune beauté
Ils m’offraient
des bouteilles pleines
Les choses ont
changé
Ils vident mes
bouteilles sans gêne
Oh, diddle, lully
day,
Oh, de little
lioday.
Là où je voudrais
que je sois
Ce serait où je
ne suis pas
Mais je suis là
où je dois
En partir je ne
peux pas
Oh, diddle, lully
day,
Oh, de little
lioday.
Qui j’aime, je le
sais
Et qui m’aime, je
le saurai
Car je sais où je
vais
Et qui me suivra,
je verrai
Oh, diddle, lully
day,
Oh, de little
lioday.
Par les bois et
les champs
Les vallées et
les plaines
Le long des
étangs
Je vais où mon
cœur m’entraîne
Oh, diddle, lully
day,
Oh, de little
lioday.
Là où je voudrais
que je sois
Ce serait où je
ne suis pas
Mais je suis là
où je dois
En partir je ne
peux pas
Oh, diddle, lully
day,
Oh, de little
lioday.
Les yeux comme
des braises
Lèvres rouges et
pulpeuses
Ça la comble
d’aise
De rendre les
filles joyeuses
Oh, diddle, lully
day,
Oh, de little
lioday.
Là où je voudrais
que je sois
Ce serait où je
ne suis pas
Mais je suis là
où je dois
En partir je ne
peux pas
Oh, diddle, lully
day,
Oh, de little
lioday.
(Traduction - Adaptation : Polyphrène)
i ll ya une autre versión de Katy cruelle en anglais faite par Marie Laforet aussi.... il est tres folklorique......
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