samedi 23 mars 2013

Katie Cruel

When first I came to town 
They called me the roving jewel
Now they've changed their tune, 
They call me Katy Cruel 
Oh, diddle, lully day,
Oh, de little lioday.

Oh that I was where I would be, 
Then I would be where I am not, 
Here I am where I must be, 
Go where I would, I cannot, 
Oh, diddle, lully day,
Oh, de little lioday.


When I was young in twenty 
They brought me the bottles plenty
Now they've changed their tune, 
They bring me the bottles empty, 
Oh, diddle, lully day,
Oh, de little lioday.

Oh that I was where I would be, 
Then I would be where I am not, 
Here I am where I must be, 
Go where I would, I cannot, 
Oh, diddle, lully day,
Oh, de little lioday.

I know who I love,
And I know who does love me;
I know where I'm going,
And I know who's going with me,
Oh, diddle, lully day,
Oh, de little lioday.

Well down the road I'll go, 
And through the buggy mire, 
Straightway cross the fields, 
And to my heart's desire, 
Oh, diddle, lully day,
Oh, de little lioday.

Oh that I was where I would be, 
Then I would be where I am not, 
Here I am where I must be, 
Go where I would, I cannot, 
Oh, diddle, lully day,
Oh, de little lioday.

Eyes as bright as coal,
Lips as bright as cherry,
And 'tis her delight
To make the young girls merry,
Oh, diddle, lully day,
Oh, de little lioday.

Oh that I was where I would be, 
Then I would be where I am not, 
Here I am where I must be, 
Go where I would, I cannot, 
Oh, diddle, lully day,
Oh, de little lioday.



Katy Cruel est une chanson traditionnelle américaine, datant de l’époque de la guerre de sécession, et fondée sur une chanson folklorique écossaise (The Lichtbob's Lassie), avec des emprunts à une autre ballade écossaise ou irlandaise (I Know Where I'm Going), de sorte que le texte actuel présente l’aspect caractéristique en « patchwork » de ces chansons anciennes, transmises par la tradition orale, et conservant des traces de chacune des époques qu’elles ont traversées.  La version la plus célèbre et, sans doute, la plus poignante, est celle de Karen Dalton. Joe Dassin la chanta en anglais en révélant toute la beauté dépouillée de la mélodie. Marie Laforêt en chanta une version française dont le texte fait s’exprimer une jeune femme libre et indépendante, cherchant l’amour absolu et passant, de ce fait, pour infidèle et cruelle. Ce n’est là, cependant, qu’une interprétation très restrictive de la chanson originale, qui évoque plutôt le changement de statut social au cours de la vie qui nous mène bien souvent où nous ne voudrions pas aller, jusqu’au naufrage de la vieillesse. En contraste avec cette amertume résignée, d’autres couplets (sans doute d’origines différentes) évoquent l’errance dans la liberté, la joie d’apporter du bonheur autour de soi, et le désir d’avoir l’amour pour seule destination.
De nombreux artistes, professionnels (dont Jerry Garcia, Robin Pecknold, Linda Thompson, et Bert Jansch) ou amateurs, ont repris cette chanson avec plus ou moins de bonheur (les vidéos accessibles sur Internet sont de qualité très… diverse !). Récemment, Agnes Obel en a chanté une version très surprenante, sur une mélodie totalement « personnalisée », lui conférant une autre dimension. Voilà donc une chanson appelée à traverser encore les siècles et les époques, se transformant peu à peu tout en gardant les traces de ses origines, notamment par les onomatopées typiquement écossaises qui concluent chaque couplet.


Cathy Cruelle

Quand je suis arrivée
Ils m’appelaient belle hirondelle
Les choses ont changé
Ils m’appellent Cathy cruelle
Oh, diddle, lully day,
Oh, de little lioday.

Là où je voudrais que je sois
Ce serait où je ne suis pas
Mais je suis là où je dois
En partir je ne peux pas
Oh, diddle, lully day,
Oh, de little lioday.

Quand j’étais une jeune beauté
Ils m’offraient des bouteilles pleines
Les choses ont changé
Ils vident mes bouteilles sans gêne
Oh, diddle, lully day,
Oh, de little lioday.

Là où je voudrais que je sois
Ce serait où je ne suis pas
Mais je suis là où je dois
En partir je ne peux pas
Oh, diddle, lully day,
Oh, de little lioday.

Qui j’aime, je le sais
Et qui m’aime, je le saurai
Car je sais où je vais
Et qui me suivra, je verrai
Oh, diddle, lully day,
Oh, de little lioday.

Par les bois et les champs
Les vallées et les plaines
Le long des étangs
Je vais où mon cœur m’entraîne
Oh, diddle, lully day,
Oh, de little lioday.

Là où je voudrais que je sois
Ce serait où je ne suis pas
Mais je suis là où je dois
En partir je ne peux pas
Oh, diddle, lully day,
Oh, de little lioday.

Les yeux comme des braises
Lèvres rouges et pulpeuses
Ça la comble d’aise
De rendre les filles joyeuses
Oh, diddle, lully day,
Oh, de little lioday.

Là où je voudrais que je sois
Ce serait où je ne suis pas
Mais je suis là où je dois
En partir je ne peux pas
Oh, diddle, lully day,
Oh, de little lioday.

(Traduction - Adaptation : Polyphrène)


1 commentaire:

  1. i ll ya une autre versión de Katy cruelle en anglais faite par Marie Laforet aussi.... il est tres folklorique......

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