Cette chanson de Billy Edd Wheeler a d’abord été popularisée par Judy Collins (photo) puis superbement
reprise par Peter Paul and Mary. Elle décrit avec amertume les « effets
secondaires » de ce que l’on appelle « le progrès », qui
bouleverse le cadre de vie, dégrade l’environnement, mais peut aussi altérer
les relations sociales et amicales. L’érosion inexorable de l’espace naturel
par les activités humaines a atteint un tel stade que les dégâts apparaissent
désormais irréversibles. Combien de temps pourrons-nous préserver le peu de
nature sauvage qui reste encore sur cette terre ? Combien de temps,
ensuite, pourrons-nous en conserver le souvenir ? Que pourront encore
voire nos enfants, petits-enfants, arrière-petits-enfants ? Que deviendra
l’humanité si la nature lui est entièrement assujettie ?
L’Arrivée de la
Route
Notre montagne
est envahie
De gens en quête
de richesse
Mais toi,
pourquoi es-tu parti(e)
Me laissant
seul(e) dans la détresse ?
Nous cherchions
les fraîches cavernes
Au fond de notre
forêt
Puis virent la
route et la taverne
Ton nouvel amour,
on dirait
J’avais toi et la
nature
Je n’ai plus que
ces routes
Je ne peux que
blâmer pour ton départ
L’arrivée,
l’arrivée de la route
Regarde comme ils
ont détruit
Nos séquoias les
plus vieux
Et les collines
sont souillées de cambouis
Leur fumée
obscurcit les cieux
Tu maudissais ces
audacieux
Qui pillaient
notre sous-sol
Désormais, tu
adores de nouveaux dieux
Et te voilà pris
dans leur farandole
Je louais Dieu
pour mon trésor
Qui rouille et me
dégoûte
Je ne peux que
blâmer pour ton départ
L’arrivée,
l’arrivée de la route
Je louais Dieu
pour mon trésor
Quia rouille et
me dégoûte
Je ne peux que
blâmer pour ton départ
L’arrivée,
l’arrivée de la route
Je ne peux que
blâmer pour ton départ
L’arrivée,
l’arrivée de la route
(Traduction –
Adaptation : Polyphrène)
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