jeudi 6 août 2015

I Left A Woman Waiting

I left a woman waiting
I met her sometime later
She said, I see your eyes are dead
What happened to you, lover?
What happened to you, my lover?
What happened to you, lover?
What happened to you?

And since she spoke the truth to me
I tried to answer truthfully
Whatever happened to my eyes
Happened to your beauty
Happened to your beauty
What happened to your beauty
Happened to me

We took ourselves to someone's bed
And there we fell together
Quick as dogs and truly dead were we
And free as running water
Free as running water
Free as running water
Free as you and me
The way it's got to be
The way it's got to be, lover



La chanson de Léonard Cohen « I Left a Woman Waiting » reprend en partie le texte du poème n°27 de son recueil « The Energy of Slaves ». Comme l’ensemble des chansons de l’album « Death of a Ladies’ Man », ce titre est diversement apprécié, notamment (mais pas uniquement) en raison des arrangements « décalés » de Phil Spector. Le texte est pourtant très caractéristique de l’attitude de Léonard Cohen devant la vie, la vieillesse et la mort comme devant la passion amoureuse, ses mirages et sa flétrissure par le temps. Plus directement et clairement encore que dans ses nombreuses chansons sur ce thème, il exprime l’effet libératoire de l’abandon des masques et des mensonges polis par l’acceptation de la réalité dans sa noirceur et sa profondeur… car c’est dans l’obscurité que l’on peut voir les étoiles !
 
ALN


J’ai Fait Attendre une Femme

J’ai laissé une femme attendre
Quand je l’ai revue, plus tard
Elle dit « Je vois que tes yeux sont morts.
Que t’arrive-t-il, amour ?
Que t’arrive-t-il, mon amour ?
Que t’arrive-t-il, amour ?
Que t’arrive-t-il ?

Puisqu’elle parlait franchement
Je m’efforçais d’en faire autant
Ce qui, à mes yeux, arrive
Arrive à ta beauté
Arrive à ta beauté
Ce qui arrive à ta beauté
M’est arrivé

Rejoignant le lit de quelqu’un
Nous y sommes tombés tous deux
Aussi vite que des chiens, et bien morts
Libres comme l’eau vive
Libres comme l’eau vive
Libres comme toi et moi
Libres comme il se doit
Libres comme il se doit, amour


(Traduction – Adaptation : Polyphrène)

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