Mais le moindre courant d’air, le moindre souffle, le moindre battement d’ailes lancent cette poussière rayonnante dans une danse effrénée, tournant, tourbillonnant, virevoltant sans but apparent ni raison… jusqu’à ce que la course du soleil, au dehors, nous prive de sa lumière et fasse disparaître subitement cette féerie, mettant fin à notre rêverie.
N’est-ce pas ainsi que l’amour entre et sort de notre vie ?
N’est-ce pas ainsi que l’amour illumine la vie ?
N’est-ce pas ainsi que des événements en apparence insignifiants peuvent en changer le cours ?
L’Amour-Même
Du soleil, par la fenêtre
Vint la lumière du jour
Ainsi, dans ma petite chambre
Plongèrent les rayons d’Amour
J’ai vu, dans les rais de lumière
La poussière impalpable
Celle dont le Sans-Nom peut faire
Un Nom pour mon semblable
J’essaierai d’en dire un peu plus
L’amour est venu
Et puis, quand il a aperçu
Une porte ouverte
L’amour-même s’en fut
De soleil illuminée
Dans sa danse effrénée
La poussière m’a entraîné
En vol désordonné
J’essaierai d’en dire un peu plus
L’amour est venu
Et puis, quand il a aperçu
Une porte ouverte
L’amour même s’en fut
D’où je suis allé, quand je rentre
C’est la même maison
Mais il ne reste plus rien entre
Le Sans-Nom et le Nom
De soleil illuminée
Dans sa danse effrénée
La poussière m’a entraîné
En vol désordonné
J’essaierai d’en dire un peu plus
L’amour est venu
Et puis, quand il a aperçu
Une porte ouverte
L’amour même s’en fut
L’amour même s’en fut
(Traduction – Adaptation : Polyphrène)
Versions françaises inédites : déjà plus de 500 traductions - adaptations "chantables" des paroles de chansons de langue anglaise. L'adaptation en français impose parfois, pour respecter la rime et la métrique, de s'éloigner du texte original anglais. Mes commentaires tentent alors de fournir un éclairage plus fidèle à la pensée de l'auteur, mais vont parfois au-delà et ne reflètent alors que mes opinions et réflexions personnelles.
samedi 29 janvier 2011
Love Itself
Dans une sorte de rêverie, Léonard Cohen nous entraîne dans la danse imprévisible et fascinante de la poussière diffusant la lumière du jour qui filtre à travers les persiennes. La diffusion est un phénomène physique très particulier, assez merveilleux en somme, qui nous laisse voir, dans une véritable incandescence, les particules microscopiques qui flottent dans l’air et que notre acuité visuelle ne nous permettrait pas de discerner si, de par leur très petite taille en comparaison de la longueur d’onde des rayons lumineux, elles n’acquéraient cette étonnante propriété qui leur fait renvoyer la lumière dans toutes les directions. L’invisible nous apparaît alors, comme une idée qui se matérialise, comme un concept qui prend vie.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Vous avez la parole :