
Mais le moindre courant d’air, le moindre souffle, le moindre battement d’ailes lancent cette poussière rayonnante dans une danse effrénée, tournant, tourbillonnant, virevoltant sans but apparent ni raison… jusqu’à ce que la course du soleil, au dehors, nous prive de sa lumière et fasse disparaître subitement cette féerie, mettant fin à notre rêverie.
N’est-ce pas ainsi que l’amour entre et sort de notre vie ?
N’est-ce pas ainsi que l’amour illumine la vie ?
N’est-ce pas ainsi que des événements en apparence insignifiants peuvent en changer le cours ?
L’Amour-Même
Du soleil, par la fenêtre
Vint la lumière du jour
Ainsi, dans ma petite chambre
Plongèrent les rayons d’Amour
J’ai vu, dans les rais de lumière
La poussière impalpable
Celle dont le Sans-Nom peut faire
Un Nom pour mon semblable
J’essaierai d’en dire un peu plus
L’amour est venu
Et puis, quand il a aperçu
Une porte ouverte
L’amour-même s’en fut
De soleil illuminée
Dans sa danse effrénée
La poussière m’a entraîné
En vol désordonné
J’essaierai d’en dire un peu plus
L’amour est venu
Et puis, quand il a aperçu
Une porte ouverte
L’amour même s’en fut
D’où je suis allé, quand je rentre
C’est la même maison
Mais il ne reste plus rien entre
Le Sans-Nom et le Nom
De soleil illuminée
Dans sa danse effrénée
La poussière m’a entraîné
En vol désordonné
J’essaierai d’en dire un peu plus
L’amour est venu
Et puis, quand il a aperçu
Une porte ouverte
L’amour même s’en fut
L’amour même s’en fut
(Traduction – Adaptation : Polyphrène)
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