Penny Lane there is a barber showing photographs
Of every head he's had the pleasure to have known
And all the people that come and go
Stop and say hello
On the corner is a banker with a motorcar
The little children laugh at him behind his back
And the banker never wears a mac
In the pouring rain...
Very strange
Penny Lane is in my ears and in my eyes
There beneath the blue suburban skies
I sit, and meanwhile back
In Penny Lane there is a fireman with an hourglass
And in his pocket is a portrait of the Queen.
He likes to keep his fire engine clean
It's a clean machine
(Trumpet Solo)
Penny Lane is in my ears and in my eyes
Four of fish and finger pies
In summer, meanwhile back
Behind the shelter in the middle of a roundabout
A pretty nurse is selling poppies from a tray
And though she feels as if she's in a play
She is anyway
Penny Lane the barber shaves another customer
We see the banker sitting waiting for a trim
Then the fireman rushes in
From the pouring rain...
Very strange
Penny Lane is in my ears and in my eyes
There beneath the blue suburban skies
I sit, and meanwhile back
Penny Lane is in my ears and in my eyes
There beneath the blue suburban skies...
Penny Lane.
Avec « Penny Lane » (John Lennon, Paul McCartney), les Beatles chantent la nostalgie, décrivant, avec la tonalité surréaliste qu’imprime le filtre du souvenir, les scènes de la vie quotidienne dans ce quartier de Liverpool. Wikipedia nous apprend qu’il a été baptisé ainsi en référence à James Penny, trafiquant d’esclaves au 18ème siècle. Fort heureusement, c’est le souvenir des Beatles, et non de cet ignoble personnage, que viennent honorer les nombreux touristes qui déambulent aujourd’hui dans ces rues de Liverpool.
La mélodie est magnifique, ornée d’un célèbre solo de trompette, et dresse parfaitement le décor de ce retour en arrière un peu mélancolique. Cela n’empêche pas Paul McCartney de glisser dans le texte une allusion à l’argot local (Four of fish and finger pies) évoquant une spécialité « gastronomique » régionale à quatre sous (qui est un peu à Liverpool ce que les moules - frites sont à la Belgique) et une pratique tâtonnante par laquelle les « ados » s’initiaient, du bout des doigts, à la sexualité (littéralement la « tarte aux doigts »).
Il est étrange et amusant de constater comment cette chanson suscite chez ses auditeurs la nostalgie du temps où elle était quotidiennement diffusée sur les ondes, alors qu’elle-même décrit la nostalgie de ses auteurs repensant à leur ville natale. Elle se termine, du reste, sur un dernier « Penny Lane » suivi de points de suspension, comme un écho qui s’atténue mais ne s’éteint jamais.
Penny Lane
(Sur) Penny Lane, le coiffeur a toujours photographié
Toutes les têtes qu’il a eu plaisir à peigner
Et les passants s’arrêtent pour
Un petit bonjour
Le banquier du coin roule en voiture décapotable
Les enfants dans la rue trouvent inénarrable
Qu’il ne porte pas d’imperméable
Sous la pluie d’orage
Très étrange
Penny Lane est dans mes yeux et mes oreilles
Là, tandis qu’assis sous le soleil
Je repense à jadis
Sur Penny Lane, il y a un pompier avec un sablier
Dans sa poche, un portrait de la reine, bien plié
Lavant son camion pour le nettoyer
C’est un laveur pompier
(Solo de trompette)
Penny Lane est dans mes yeux et mes oreilles
Poissons – frites, mains qui s’essayent
En été, et jadis
Près du carrefour derrière l’abribus une jolie
Infirmière vend des pavots sur un caddie
Bien qu’elle pense jouer la comédie
Elle y réussit
(Sur) Penny Lane, le coiffeur s’occupe d’une autre cliente
Pour une coupe le banquier sagement patiente
Puis le pompier se présente
Sous la pluie battante
Penny Lane est dans mes yeux et mes oreilles
Là, tandis qu’assis sous le soleil
Je repense à jadis
Penny Lane est dans mes yeux et mes oreilles
Là, tandis qu’assis sous le soleil
Je repense à jadis
Penny Lane
(Traduction - Adaptation : Polyphrène)
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