A long long time ago
I can still remember how that music used to make me smile
And I knew if I had my chance
That I could make those people dance
And maybe they'd be happy for a while
Did you write the Book of Love
And do you have faith in God above
If the Bible tells you so
Do you believe in rock 'n roll
Can music save your mortal soul
And can you teach me how to dance real slow
Well, I know that you're in love with him
'Cause I saw you dancin' in the gym
You both kicked off your shoes
Man, I dig those rhythm and blues
I was a lonely teenage broncin' buck
With a pink carnation and a pickup truck
But I knew I was out of luck
The day the music died
I started singin'..
Bye-bye, Miss American Pie
Drove my Chevy to the levee
But the levee was dry
And them good old boys were drinkin' whiskey and rye
Singin' this'll be the day that I die
This'll be the day that I die
I met a girl who sang the blues
And I asked her for some happy news
But she just smiled and turned away
I went down to the sacred store
Where I'd heard the music years before
But the man there said the music woudn't play
And in the streets the children screamed
The lovers cried, and the poets dreamed
But not a word was spoken
The church bells all were broken
And the three men I admire most
The Father, Son and the Holy Ghost
They caught the last train for the coast
The day the music died
And they started singin'..
Bye-bye, Miss American Pie
Drove my Chevy to the levee
But the levee was dry
And them good old boys were drinkin' whiskey and rye
Singin' this'll be the day that I die
This'll be the day that I die
Enregistrée en
1971, “American Pie” est non seulement la plus célèbre chanson de Don McLean,
mais aussi l’une des chansons ayant donné lieu au plus grand nombre
d’interprétations, commentaires, et spéculations, l’auteur lui-même ayant
choisi de rester silencieux. Tous s’accordent pour considérer que la source de
cette chanson est le décès des trois icones du Rock and Roll, Buddy Holly,
Ritchie Valens et « the Big Bopper » (Jiles Perry Richardson, Jr.), dans un accident d'avion le 3 février 1959 (« le jour où la musique est morte », selon les
termes de Don McLean).
Sur Internet,
plusieurs sites sont dédiés à cette chanson et son interprétation, mais il
semble que l’analyse la plus pertinente ait été écrite par un présentateur
d’émissions radiophoniques, Bob Dearborn, et évoquée sur les ondes le 28
février 1972.
Le titre même de
la chanson est diversement interprété, mais peut être considéré comme désignant
la « petite américaine » aussi typique des années 50 que la tarte aux
pommes ou la Chevrolet. Le thème principal est donc le choc que ressentit Don
McLean lorsqu’il apprit la mort de ses idoles du Rock and Roll : une page de
sa jeunesse fut alors tournée, et avec elle tout ce qui caractérise cette
époque de la vie, avec les premières passions et les premiers amours. Dans sa
version complète, rarement diffusée, « American Pie » dure plus de 9
minutes. Je n’ai traduit ici que la version usuelle, qui comporte néanmoins
plusieurs évocations du contexte littéraire, musical et cinématographique de
l’époque. L’auditeur intéressé est donc invité à se reporter à l’analyse de Bob Dearborn pour se replonger dans cette ambiance et réaliser à quel point les
mélodies et les chansons peuvent marquer notre esprit au point de devenir
indissociables, dans le souvenir, des époques les plus marquantes de notre vie,
comme le nom des villes et villages traversés sur la route.
Américaine Pure
Laine
Ça fait longtemps,
longtemps
Mais je me
souviens comment
Cette musique me
faisait sourire
Je savais qu’avec
de la chance
Je pourrais faire
que ces gens dansent
Peut-être même,
pour un temps, les réjouir
Du Livre d’Amour,
est-ce toi
L’auteur, et, en
Dieu, as-tu la foi ?
Si la Bible te
l’apprend
Du Rock’n Roll
es-tu fidèle ?
La musique te
sauvera-t-elle ?
M’apprendras-tu à
danser très lentement ?
Tu es amoureuse
de lui, je le sais
Au gymnase, je
vous ai vus danser
En enlevant vos
souliers
Sur du Rhythm
& Blues, quel pied !
J’étais étalon
solitaire, comme ado,
Avec mon fourgon,
mon teint de jouvenceau,
Mais la chance
m’a tourné le dos
Quand la musique
est morte
Alors, j’ai
chanté :
Adieu, américaine
pure laine
J’ai conduit,
dans ma Chevrolet
Sur la digue
asséchée
Tandis que les
potes buvaient du whisky malté
Chantant « C’est pas pour demain que je mourrai »
J’ai demandé de
bonnes nouvelles
A une fille qui
chantait du Blues, mais elle
A souri et s’en
est allée
Je vins au magasin
sacré
Où, autrefois,
j’allais l’écouter
Mais le gars dit
que la musique cessait
Et, dans les
rues, enfants criaient
Amants
pleuraient, poètes rêvaient
Sans qu’un mot
soit échangé
Les cloches
étaient toutes brisées
Ceux que
j’admirais au plus haut point
Le Père, le Fils,
et le Buddy Saint
Pour la côte
prirent le dernier train
Quand la musique
est morte
Alors, ils ont
chanté :
Adieu, américaine
pure laine
J’ai conduit,
dans ma Chevrolet
Sur la digue
asséchée
Tandis que les
potes buvaient du whisky malté
Chantant « Ce n’est
pas demain que je mourrai »
Adieu, américaine
pure laine
J’ai conduit,
dans ma Chevrolet
Sur la digue
asséchée
Tandis que les
potes buvaient du whisky malté
Chantant « Ce n’est
pas demain que je mourrai »
(Traduction –
Adaptation : Polyphrène)
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