samedi 12 janvier 2013

American Pie


A long long time ago
I can still remember how that music used to make me smile
And I knew if I had my chance
That I could make those people dance
And maybe they'd be happy for a while

Did you write the Book of Love
And do you have faith in God above
If the Bible tells you so
Do you believe in rock 'n roll
Can music save your mortal soul
And can you teach me how to dance real slow

Well, I know that you're in love with him
'Cause I saw you dancin' in the gym
You both kicked off your shoes
Man, I dig those rhythm and blues

I was a lonely teenage broncin' buck
With a pink carnation and a pickup truck
But I knew I was out of luck
The day the music died

I started singin'..

Bye-bye, Miss American Pie
Drove my Chevy to the levee
But the levee was dry
And them good old boys were drinkin' whiskey and rye
Singin' this'll be the day that I die
This'll be the day that I die

I met a girl who sang the blues
And I asked her for some happy news
But she just smiled and turned away
I went down to the sacred store
Where I'd heard the music years before
But the man there said the music woudn't play

And in the streets the children screamed
The lovers cried, and the poets dreamed
But not a word was spoken
The church bells all were broken
And the three men I admire most
The Father, Son and the Holy Ghost
They caught the last train for the coast
The day the music died

And they started singin'..

Bye-bye, Miss American Pie
Drove my Chevy to the levee
But the levee was dry
And them good old boys were drinkin' whiskey and rye
Singin' this'll be the day that I die
This'll be the day that I die



Enregistrée en 1971, “American Pie” est non seulement la plus célèbre chanson de Don McLean, mais aussi l’une des chansons ayant donné lieu au plus grand nombre d’interprétations, commentaires, et spéculations, l’auteur lui-même ayant choisi de rester silencieux. Tous s’accordent pour considérer que la source de cette chanson est le décès des trois icones du Rock and Roll, Buddy Holly, Ritchie Valens et « the Big Bopper » (Jiles Perry Richardson, Jr.), dans un accident d'avion le 3 février 1959 (« le jour où la musique est morte », selon les termes de Don McLean).
Sur Internet, plusieurs sites sont dédiés à cette chanson et son interprétation, mais il semble que l’analyse la plus pertinente ait été écrite par un présentateur d’émissions radiophoniques, Bob Dearborn, et évoquée sur les ondes le 28 février 1972.
Le titre même de la chanson est diversement interprété, mais peut être considéré comme désignant la « petite américaine » aussi typique des années 50 que la tarte aux pommes ou la Chevrolet. Le thème principal est donc le choc que ressentit Don McLean lorsqu’il apprit la mort de ses idoles du Rock and Roll : une page de sa jeunesse fut alors tournée, et avec elle tout ce qui caractérise cette époque de la vie, avec les premières passions et les premiers amours. Dans sa version complète, rarement diffusée, « American Pie » dure plus de 9 minutes. Je n’ai traduit ici que la version usuelle, qui comporte néanmoins plusieurs évocations du contexte littéraire, musical et cinématographique de l’époque. L’auditeur intéressé est donc invité à se reporter à l’analyse de Bob Dearborn pour se replonger dans cette ambiance et réaliser à quel point les mélodies et les chansons peuvent marquer notre esprit au point de devenir indissociables, dans le souvenir, des époques les plus marquantes de notre vie, comme le nom des villes et villages traversés sur la route.



Américaine Pure Laine

Ça fait longtemps, longtemps
Mais je me souviens comment
Cette musique me faisait sourire
Je savais qu’avec de la chance
Je pourrais faire que ces gens dansent
Peut-être même, pour un temps, les réjouir

Du Livre d’Amour, est-ce toi
L’auteur, et, en Dieu, as-tu la foi ?
Si la Bible te l’apprend
Du Rock’n Roll es-tu fidèle ?
La musique te sauvera-t-elle ?
M’apprendras-tu à danser très lentement ?

Tu es amoureuse de lui, je le sais
Au gymnase, je vous ai vus danser
En enlevant vos souliers
Sur du Rhythm & Blues, quel pied !

J’étais étalon solitaire, comme ado,
Avec mon fourgon, mon teint de jouvenceau,
Mais la chance m’a tourné le dos
Quand la musique est morte

Alors, j’ai chanté :

Adieu, américaine pure laine
J’ai conduit, dans ma Chevrolet
Sur la digue asséchée
Tandis que les potes buvaient du whisky malté
Chantant « C’est pas pour demain que je mourrai »

J’ai demandé de bonnes nouvelles
A une fille qui chantait du Blues, mais elle
A souri et s’en est allée
Je vins au magasin sacré
Où, autrefois, j’allais l’écouter
Mais le gars dit que la musique cessait

Et, dans les rues, enfants criaient
Amants pleuraient, poètes rêvaient
Sans qu’un mot soit échangé
Les cloches étaient toutes brisées
Ceux que j’admirais au plus haut point
Le Père, le Fils, et le Buddy Saint
Pour la côte prirent le dernier train
Quand la musique est morte

Alors, ils ont chanté :

Adieu, américaine pure laine
J’ai conduit, dans ma Chevrolet
Sur la digue asséchée
Tandis que les potes buvaient du whisky malté
Chantant « Ce n’est pas demain que je mourrai »

Adieu, américaine pure laine
J’ai conduit, dans ma Chevrolet
Sur la digue asséchée
Tandis que les potes buvaient du whisky malté
Chantant « Ce n’est pas demain que je mourrai »

(Traduction – Adaptation : Polyphrène)




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