
Adieu, Léonard
C’est tout
ce que tu nous laisses qui nous aide à vivre au présent. Qu’avons-nous de mieux
à espérer que d’avoir été aussi bien, aussi bon que possible, jusqu’au bout ?
Merci pour la danse
Merci pour
la danse
Désolé qu’tu
sois lasse
A peine la
soirée commence
Merci pour
la danse
Épouse de l’inspiré
Un-deux-trois,
un-deux-trois, un
Une rose
dans tes cheveux
Tes épaules
sont nues
Tu as toujours
porté cette tenue
Alors, monte
la musique
Et verse le
vin
Reste à la
surface
La surface
est bien
Pas besoin d’aller
plus profond
Merci pour
la danse
On dit qu’nous
sommes mariés
Un-deux-trois,
un-deux-trois, un
Merci pour
la danse
Et le bébé
que tu portais
C’était presque
une fille, ou un fils
On n’peut qu’se
demander
Lequel de
nous deux est
Le plus désespéré
Et plus
correct
Nous sommes joints
par l’esprit
Joints au
pubis
Joint dans
la panique
Nous d’mandant
si
Nous parvenons
ainsi
A quelque accord
C’était
bien, c’était vite
Nous premiers,
nous derniers
Sur la file
du
Temple du
Plaisir
Mais le vert
était si vert
Et le bleu
était si bleu
J’étais si
Moi
Et tu étais
si toi
La crise
était légère
Comme une
plume
Merci pour
la danse
C’était l’enfer,
c’était super, c’était drôle
Merci pour
toutes les danses
Un-deux-trois,
un-deux-trois, un
(Traduction –
Adaptation : Polyphrène)
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