
Peu importe
que ce ‘merci’ s’adresse à une ancienne amante, à sa mère la vie, ou à sa sœur la
mort, il résume, comme Leonard
Cohen sait si bien le faire, tout ce qui fait la condition humaine, avec
sincérité, humilité, et humour.
Merci, Leonard !
ALN
Tourner la
page
J’aimais ta
face, et ta coiffure
Tes
T-shirts et tes robes du soir
La guerre,
le monde, et mon métier
J’les ai
largués pour mieux t’aimer
Tu t’es
tirée, t’es tirée
Comme
si ce toi n’m’avait jamais
Brisé le
cœur, et rajeuni
Qui tourn’
la page, qui s’moque de qui ?
Tes états
d’âme, qui menaçaient
Chacun de
nos jours, je les aimais
J’étais
soumis à ta beauté
Par les
hormones plus que l’aspect
Tu t’es
tirée, t’es tirée
Comme
si ce toi ne fut jamais
Reine du
Lilas, mélancolie
Qui tourn’
la page, qui s’moque de qui ?
J’aimais ta
face, et ta coiffure
Tes
T-shirts et tes robes du soir
La guerre,
le monde, et mon métier
J’les ai
largués pour mieux t’aimer
Tu t’es
tirée, t’es tirée
Comme
si ce toi n’m’avait jamais
Maint’nu
mourant, et fait sortir
Qui tourn’
la page, qui s’moque de qui ?
Qui tourn’
la page, qui s’moque de qui ?
(Traduction –
Adaptation : Polyphrène)
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