Cette chanson écrite par Graham Gouldman et popularisée par les 'Herman's Hermits' est emblématique des années soixante. Le contraste entre le rythme enlevé et l'amertume des paroles est souligné par le ton dans lequel est jouée la mélodie, et ses décalages successifs. Un grand succès qui, plus de quarante ans plus tard, produit toujours (sur moi, tout au moins) le même effet magique.
L'effet "nostalgisant" est d'autant plus grand que, bien que contemporaine, cette chanson évoque des détails de la vie quotidienne qui ont depuis longtemps disparu, et avec eux une certaine qualité de vie, quoi qu'on en dise. Le fermier passait dans les rues tous les matins, et remplissait les pots-à-lait laissés sur le seuil de chaque porte d'un lait encore fumant, pour le "breakfast" matinal. Un petit écriteau permettait de signaler d'éventuels changements à cette routine, en cas d'absence, par exemple ("Pas de lait aujourd'hui - Merci"). C'était aussi l'époque où le rémouleur passait de temps à autre et proposait d'aiguiser les ciseaux, couteaux, et autres instruments tranchants. L'époque où les cardeurs proposaient de changer ou foisonner les rembourrage des matelas et coussins...
A ce propos, veuillez pardonner les quelques trahisons auxquelles j'ai dû me résoudre pour traduire cette chanson afin de respecter la rime, mais aussi le rythme, reposant sur des segments de phrases très courts. Ainsi, "No milk today" est devenu "Demain, pas de lait" car la langue française n'a pas la concision de l'anglais - c'est bien connu - mais elle a bien d'autres qualités !
L'effet "nostalgisant" est d'autant plus grand que, bien que contemporaine, cette chanson évoque des détails de la vie quotidienne qui ont depuis longtemps disparu, et avec eux une certaine qualité de vie, quoi qu'on en dise. Le fermier passait dans les rues tous les matins, et remplissait les pots-à-lait laissés sur le seuil de chaque porte d'un lait encore fumant, pour le "breakfast" matinal. Un petit écriteau permettait de signaler d'éventuels changements à cette routine, en cas d'absence, par exemple ("Pas de lait aujourd'hui - Merci"). C'était aussi l'époque où le rémouleur passait de temps à autre et proposait d'aiguiser les ciseaux, couteaux, et autres instruments tranchants. L'époque où les cardeurs proposaient de changer ou foisonner les rembourrage des matelas et coussins...
A ce propos, veuillez pardonner les quelques trahisons auxquelles j'ai dû me résoudre pour traduire cette chanson afin de respecter la rime, mais aussi le rythme, reposant sur des segments de phrases très courts. Ainsi, "No milk today" est devenu "Demain, pas de lait" car la langue française n'a pas la concision de l'anglais - c'est bien connu - mais elle a bien d'autres qualités !
Demain, Pas de Lait
Demain, pas de lait
L’amour s’est envolé
La bouteille isolée
Marque un jour désolé.
Demain, pas de lait
Mais quoi de plus banal ?
Le passant matinal
Ne peut y voir du mal.
Peut-il savoir
Ce que dit ce message ?
Que tous mes espoirs
Ne sont plus qu’un mirage !
Peut-il savoir
Que la porte de chêne
Cachait la gloire
Du palais de ma reine ?
Demain, pas de lait
Dans nos fêtes endiablées
L’ambiance était si gaie
Qu’ la nuit étincelait.
Il ne reste qu’une maison sombre et vide au toit
En terrasse au fond ‘une petite rue de village.
J’en fais une chapelle quand je ne pense qu’à toi,
Deux pièces par étage.
Demain, pas de lait
Dans nos fêtes endiablées
L’ambiance était si gaie
Qu’ la nuit étincelait.
Tant que jouait
La musique, on dansait ;
Et l’amour surgissait,
Notre idylle commençait.
Peut-il savoir
Ce que dit ce message ?
Que tous mes espoirs
Ne sont plus qu’un mirage !
Peut-il savoir
Que la porte de chêne
Cachait la gloire
Du palais de ma reine ?
Demain, pas de lait
L’amour s’est envolé
La bouteille isolée
Marque un jour désolé.
Il ne reste qu’une maison sombre et vide au toit
En terrasse au fond ‘une petite rue de village.
J’en fais une chapelle qunad je ne pense qu’à toi,
Deux pièces par étage.
Demain, pas de lait
L’amour s’est envolé
La bouteille isolée
Marque un jour désolé.
Demain, pas de lait
Mais quoi de plus banal ?
Le passant matinal
Ne peut y voir du mal.
Peut-il savoir
Ce que dit ce message ?
Que tous mes espoirs
Ne sont plus qu’un mirage !
Peut-il savoir
Que la porte de chêne
Cachait la gloire
Du palais de ma reine ?
Demain, pas de lait
Dans nos fêtes endiablées
L’ambiance était si gaie
Qu’ la nuit étincelait.
Il ne reste qu’une maison sombre et vide au toit
En terrasse au fond ‘une petite rue de village.
Il ne reste qu’une maison sombre et vide au toit
En terrasse au fond ‘une petite rue de village.
Il ne reste qu’une maison sombre et vide au toit
En terrasse au fond ‘une petite rue de village.
bravo pour la prouesse, quand on sait les difficultés d'une traduction on ne peut que s'émerveiller à la lecture de votre adaptation qui fait mentir l'adage "tradutore, tradittore
RépondreSupprimerbien à vous