Coup de Foudre ! Une merveilleuse mélodie, délicatement soulignée au piano, et une voix pure et tendre, dont les accents d’intimité sont infiniment touchants : Agnes Obel, très jeune compositrice et chanteuse danoise, vivant à Berlin depuis quelques années, présente son premier album, « Philarmonics » qui la propulse d’emblée au delà de la stratosphère. Modeste et géniale : un vrai bonheur, et une profondeur poétique qui promet des merveilles. A suivre absolument !
La Rivière
Vers la rivière où l’on voit les
Bateaux, où chacun va pour s’isoler
Où le soleil ne se lève pas
Vers la rivière, portons nos pas
Quand nous aurons bu l’eau jusqu’à la lie
Regarde les pierres au fond de son lit
Je lis sur ton visage
Que tu ne connais pas ce rivage
Là bas, de la rivière, dans son lit
Quelqu’un t’appelle, quelqu’un te dit
« Nage et dérive avec le courant »
A la rivière, quotidiennement
Oh, mon Dieu, je vois comme tout se déchire au fond dans le courant
Et je n’ sais pas pourquoi je descends
Au bord de la rivière
Quand cette vieille rivière passe sous tes yeux
Pour laver des berges le limon boueux
Va près de l’eau autant que tu peux
La rivière te s’ra oreilles et yeux
Je marche seule au plus près du flot
Pour tomber tout comme une pierre dans l’eau
Transie jusqu’à la moelle de ces os
Pourquoi vais-je là en solo ?
Oh, mon Dieu, je vois comme tout se déchire au fond dans le courant
Et je n’ sais pas pourquoi je descends
Au bord de la rivière
(Traduction – Adaptation : Polyphrène)
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