dimanche 15 mai 2011

Gilgarra Mountain (Whiskey in the Jar)

As I was a goin' over Gilgarra Mountain









C’est la plus célèbre des ballades irlandaises que chantent magnifiquement Peter, Paul, and Mary. Cette chanson daterait du XVIIème ou du XVIIIème siècle, à une époque où voler les seigneurs anglais était, en Irlande, une forme de patriotisme. Au delà de l’amoralité apparente de ce texte, c’est un esprit de liberté, une forme de rébellion, et le goût de l’aventure qui ont sans doute porté cette chanson à travers les textes et les continents, et la font figurer au répertoire de très nombreux artistes dont Roger Whittaker, The Dubliners, The Highwaymen, parmi tant d’autres, avec de multiples adaptations dans diverses langues.


Les Monts Gilgarra

Par les monts Gilgarra, un jour cheminant
J’aperçus le colonel Farrell qui comptait son argent
Je brandis mon pistolet, puis ma rapière tout en disant
« La Bourse ou la vie car je suis un audacieux brigand »

Mush-a-ring-um duram da
Whack fol the daddy o
Whack fol the daddy o
Du whisky dans mon verre

Il compta sa monnaie et sa bourse était bien garnie
Je l’ai empochée pour la donner à ma chère Jenny
Elle susurra qu’elle m’aimait, me jura fidélité
Que le diable emporte les femmes car elles trahissent la vérité

Je montais dans ma chambre pour y prendre un peu de repos
En rêvant de filles et d’or, alors, bien sûr, aussitôt
Ma Jenny prit mes cartouches pour les remplir avec de l’eau
Puis dit au colonel de se préparer pour l’assaut

Avant que je m’éveille et parte, tôt le lendemain
S’en vinrent le colonel Farrell et sa bande d’hommes de main
Je tirais mon pistolet car elle avait pris ma rapière
Mais avec mes cartouches remplies d’eau je ne pus rien faire

Ils me mirent en prison sur décret du magistrat
Pour le vol du colonel sur les monts Gilgarra
Mais j’assommais le geôlier avant qu’il ne lie mes poings
Et je dis adieu à cette ville de radins

J’aimerais trouver mon frère, celui qui est dans l’armée
J’ignore où est sa garnison, à Cork ou Killarney
Tous deux nous irons écumer les montagnes de Kilkenny
Et je jure qu’il me traitera mieux que ma brave et chère Jenny

Certains trouvent leur plaisir dans une calèche qui roule
D’autres ont du plaisir au jeu de hockey ou de boules
Moi je prends mon plaisir, du whisky dans mon verre,
Dès le petit matin à courtiser les rosières

(Traduction - Adaptation : Polyphrène)

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