samedi 14 mai 2011

Leatherwing Bat













Voici une chanson traditionnelle irlandaise, superbement arrangée et chantée par Peter, Paul, and Mary. Sous la forme d’une petite fable pour enfants prenant pour acteurs les animaux de nos campagnes, cette ballade évoque les déceptions et les blessures de l’amour, pour se terminer sur une note un peu cynique (ou réaliste). S'il fallait trouver une « morale » à cette fable, la première pourrait être que nous restons à jamais marqués par nos premiers émois amoureux (« Jamais de la vie, on ne l’oubliera… » chantait Georges Brassens). Des années, des décennies plus tard, nos pensées, nos réactions, nos émotions en sont encore l’écho. Les psychologues nous expliquent que la passion n’est qu’un premier stade dans une relation, et qu’il ne faut pas confondre passion et amour. La vie nous apprend que l’amour se construit peu à peu, et que la passion n’est pas la fondation la plus solide. L’amour se reconstruit chaque jour, quand la passion « fait place au quotidien ».
Une seconde morale pourrait être que la persévérance est une vertu, non seulement pour parvenir à son but (en l’occurrence la séduction) mais surtout pour construire ensuite l’amour dont on a rêvé.
Quant à la troisième, en réponse à la conclusion cynique de cette petite fable, elle pourrait être qu’en ce domaine, on ne peut recevoir que ce que l’on est prêt à donner.



La Chauve-Souris

« Moi », dit la petite chauve-souris
« Je m’en vais vous dire ici
Pourquoi je ne vole que la nuit
C’est que l’amour de mon cœur a fuit »

Refrain
Howdy dowdy diddle-dum day
Howdy dowdy diddle-dum day
Howdy dowdy diddle-dum day
Hey le lee-lee lie-lee low

« Moi », dit le merle assis sur son perchoir
« La belle oiselle de mes espoirs
Était volage et n’ veut plus me voir
Alors depuis je m’habille en noir »

(Refrain)

« Moi », dit le pic-vert tout en haut de la haie
« J’ai courtisé une belle poupée
Par peur de moi, elle s’est sauvée
De rouge ma tête reste teintée »

(Refrain)

« Moi », dit le pigeon voyageur
Je sais comment gagner son cœur
Courtise la jour et nuit
Qu’elle n’ait plus le temps que de dire Oui »

(Refrain)

« Moi », dit le geai s’envolant dans les cieux
« Si j’étais jeune homme, j’en prendrais deux
Si l’une me trahit et fait faux bon
J’aurai l’autre corde pour mon violon »

(Refrain)

Hey le lee-lee lie-lee low

(Traduction – Adaptation : Polyphrène)

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Vous avez la parole :