dimanche 1 février 2009

I'll Be Seeing You

I'll be seeing you
In all the old familiar places
That this heart of mine embraces
All day and through
In that small cafe
The park across the way
The children carrousel
The chestnut trees
The wishing well

I'll be seeing you
In every lovely summer's day
In everything that's light and gay
I'll always think of you that way

I'll find in the morning sun
And when the night is new
I'll be looking at the moon
But I'll be seeing you

I'll be seeing you
In every lovely summer's day
In everything that's light and gay
I'll always think of you that way

I'll find in the morning sun
And when the night is new
I'll be looking at the moon
But I'll be seeing you

Cathedral bells were tolling
As our love sang on.
Was it the spell of Paris,
or just the April dawn?
Who knows if we will meet again,
Love with morning chiming sweet again

Cette chanson de Sammy Fain et Irving Kahal, rendue célèbre par Billie Holiday, décrit la naissance d'un amour (éphémère, à moins que ?) à Paris au printemps (bien que les derniers vers de ce texte n'aient été chantées qu'occasionnellement par Billie Holiday). Le charme de Paris, ses jardins publics, ses cafés, ses allées et ses arbres, se confond alors avec le souvenir nostalgique de l'amour qui a éclos, mais n'a pas eu le temps de fleurir. Hors du contexte de sa création, cette chanson peut être interprétée comme la rémanence du souvenir de l'être aimé, après son départ... ou son décès : son âme est présente dans toutes nos pensées, dans chaque geste de la vie de chaque jour, dans chaque image que nous renvoie le décor désormais vide, dans chaque objet familier supposé inanimé, mais qui parle d'elle...

  (Pour AM)

 

 Je te reverrai

Je te reverrai
Dans ces lieux qui nous furent familiers
Auxquels mon cœur t’a associée
Quand tu entrais
Dans ce p’tit café
Au parc du bout d’ l’allée
Son manège et ses jeux
Ses marronniers
Son puits aux vœux

Je te reverrai
Dans chaque belle journée d’été
Dans tout ce qui est gai et léger
Et qui à toi me fait songer.

A l’aube, je te trouverai
Quand viendra la nuit brune
Je regarderai la lune
C’est toi que je verrai.

Je te reverrai
Dans chaque belle journée d’été
Dans tout ce qui est gai et léger
Et qui à toi me fait songer.

A l’aube, je te trouverai
Quand viendra la nuit brune
Je regarderai la lune
C’est toi que je verrai.

Les cloches fêtaient bruyamment
Notre amour naissant
Était-ce le charme de Paris,
Ou juste le printemps ?
Reverrons-nous la féerie
D’un matin d’amour carillonnant ?

(Traduction – Adaptation : Polyphrène)

 

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