
"Why does the sun go on shining?
Why does the sea rush to shore?
Don't they know it's the end of the world,
'Cause you don't love me any more?"
[...]
Cette délicieuse chanson (mélodie de Arthur Kent et paroles de Sylvia Dee) a été chantée, notamment, par Skeeter Davis, puis par "The Carpenters".
Voilà une chanson dont je ne parviens pas à savoir si je l'avais ou non déjà entendue, tant la mélodie est "naturelle". A peine entendue, elle s'insinue dans votre tête et n'en sort plus : vous vous surprenez à la fredonner sans cesse; elle vous réveille le matin et vous accompagne au coucher...
Je l'ai trouvée (ou retrouvée ?) il y a quelques jours, au hasard d'une compilation que j'écoutais en voiture, à l'occasion d'un voyage de 2 heures, et je n'ai écouté qu'elle pendant tout le trajet, et à chaque occasion depuis.
La voix juvénile, un peu hésitante et un rien acidulée de Skeeter Davis rend à merveille l'atmosphère de pur romantisme sur fond rose : premier amour, première passion, première déception, premier désespoir...
On a envie de lui chanter en retour : "T'en fais pas, mon p'tit loup, c'est la vie, ne pleure pas"...
Lui dire que tout le monde passe par là ; que dans quelque temps elle verra les choses autrement ; qu'il faut laisser du temps au temps...
On pourrait aussi lui expliquer
- qu'il n'était pas si bien que cela, au fond (ce qui la mettrait en rage) ;
- qu'un de perdu, dix de retrouvés (la colère !);
- que la passion n'est pas l'amour ("toi, tu ne peux pas comprendre !");
- qu'elle vaut mieux que cela (c'est bien vrai, du reste) ;
- qu'il reviendra peut-être (faut-il rêver ? faut-il l'espérer ?) ;
- que c'est la vie (on dit toujours cela quand ça ne va pas, à croire que vie est synonyme de souffrance...)
Mais on pourrait aussi souffrir et pleurer discrètement avec elle, sachant que, en effet, c'est la vie ; qu'il y a un avant et un après ; et que plus rien n'est pareil ensuite :
Le jour s'est levé ; les étoiles ne brillent plus ; les ombres ne nous font plus peur ; et nos rêves d'enfant se sont envolés...
... à jamais !
La fin du monde
Pourquoi le soleil brille encore ?
Pourquoi la mer danse encore ?
Ne savent-ils pas que c’est la fin du monde,
Depuis que ton amour est mort ?
Pourquoi les oiseaux chantent-ils ?
Pourquoi les astres brillent-ils ?
Ne savent-ils pas que c’est la fin du monde,
Depuis la fin de notre idylle ?
Je me réveille le matin et me questionne :
Pourquoi rien n’a changé ici ?
Vraiment je m’étonne, oui, vraiment, je m’étonne
Que la vie continue ainsi !
Pourquoi mon cœur bat consciencieux ?
Pourquoi ces pleurs dans mes yeux ?
Ne savent-ils pas que c’est la fin du monde,
Depuis que tu m’as dit adieu ?
Pourquoi mon cœur bat consciencieux ?
Pourquoi ces pleurs dans mes yeux ?
Ne savent-ils pas que c’est la fin du monde,
Depuis que tu m’as dit adieu ?
(Traduction : Polyphrène)
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