Voici, en apparence, une parfaite chanson d’amour, simple et belle : deux amants se disent “au revoir” avant que la distance (et le temps) ne les séparent. Tout y est : l’évocation des instants passés de bonheur, l’allusion à l’intemporalité de l’amour, le serment de fidélité… jusqu’au refrain, scandé comme en sanglots…
Combien de poètes, combien de chanteurs, ont traité de ce sujet ?
Mais une chanson de Léonard Cohen reste différente : subtilement, subrepticement, étrangement autre ; plus profonde, ambivalente, ouverte à tout ce que l’imagination et la mémoire peuvent y trouver.
Combien de poètes, combien de chanteurs, ont traité de ce sujet ?
Mais une chanson de Léonard Cohen reste différente : subtilement, subrepticement, étrangement autre ; plus profonde, ambivalente, ouverte à tout ce que l’imagination et la mémoire peuvent y trouver.
C’ n’est pas comme ça qu’on dit « Au Revoir »
Je t’aimais en matinée, nos chauds baisers prolongés
Et ta tête sur l’oreiller comme une tempête d’or figée
Tant d’autres se sont aimés, nous ne sommes pas les premiers
Dans les villes et les forêts, comme nous, ils souriaient
Mais pour affronter les distances, tous deux tentons l’espoir
Tes yeux sont las de chagrin
C’ n’est pas comme ça qu’on dit « Au Revoir »
Je n’en cherche pas une autre quand j’erre au long de mes jours
Pousse-moi au pied du mur, nos pas rimeront toujours
Mon amour t’accompagne et tu laisses le tien en gage
C’est juste qu’il change un peu, comme la mer dessine le rivage
Ne parlons pas d’amour, ni d’indénouables amarres
Tes yeux sont las de chagrin
C’ n’est pas comme ça qu’on dit « Au Revoir »
Je t’aimais la matinée, nos chauds baisers prolongés
Et ta tête sur l’oreiller comme une tempête d’or figée
Tant d’autres se sont aimés, nous ne sommes pas les premiers
Dans les villes et les forêts, comme nous ils souriaient
Ne parlons pas d’amour, ni d’indénouables amarres
Tes yeux sont las de chagrin
C’ n’est pas comme ça qu’on dit « Au Revoir »
(Traduction – Adaptation : Polyphrène)
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