Léonard Cohen décrit cette chanson comme caractéristique de "l'ère de post-culpabilité" que nous vivons, et que certains résument en "responsable mais pas coupable."
Nous devons assumer les conséquences de nos actes, quelles que soient les raisons, circonstances, les influences qui nous ont poussés à les commettre, dit-il.
Le ton peut sembler doublement fataliste :
1) Je n’y peux rien ; je suis comme ça ; c’est plus fort que moi.
2) Je l’ai fait : j’en assume les conséquences, et je suis prêt à payer.
En quelque sorte, la Loi de la nature et ses effets en cascade d’une part, la Loi humaine et ses punitions d’autre part, avec le bras armé de la justice…
Pas vraiment gai, mais, au fond, très réaliste : lorsque, avec l'âge et l'expérience (c'est-à-dire les peines et les malheurs que nous réserve la vie), nous commençons à nous connaître nous-même (Γνῶθι σεαυτόν), nous comprenons à quel point nous sommes prisonniers de notre corps et de notre psychisme, avec ses facettes multiples, ses coins d'ombre, ses replis sinistres et ses anamorphoses. Nous apprenons à éviter de commettre à nouveau les mêmes erreurs et les mêmes fautes, mais nous retombons inéluctablement, tôt ou tard.
La différence notable, cependant, en comparaison du temps déjà lointain de notre jeunesse, est que, désormais, nous savons quelle est notre responsabilité, et nous savons qu'il serait malhonnête et illusoire d'accuser les autres, le hasard, le destin...
Sans pour autant nous considérer coupable !
Nous devons assumer les conséquences de nos actes, quelles que soient les raisons, circonstances, les influences qui nous ont poussés à les commettre, dit-il.
Le ton peut sembler doublement fataliste :
1) Je n’y peux rien ; je suis comme ça ; c’est plus fort que moi.
2) Je l’ai fait : j’en assume les conséquences, et je suis prêt à payer.
En quelque sorte, la Loi de la nature et ses effets en cascade d’une part, la Loi humaine et ses punitions d’autre part, avec le bras armé de la justice…
Pas vraiment gai, mais, au fond, très réaliste : lorsque, avec l'âge et l'expérience (c'est-à-dire les peines et les malheurs que nous réserve la vie), nous commençons à nous connaître nous-même (Γνῶθι σεαυτόν), nous comprenons à quel point nous sommes prisonniers de notre corps et de notre psychisme, avec ses facettes multiples, ses coins d'ombre, ses replis sinistres et ses anamorphoses. Nous apprenons à éviter de commettre à nouveau les mêmes erreurs et les mêmes fautes, mais nous retombons inéluctablement, tôt ou tard.
La différence notable, cependant, en comparaison du temps déjà lointain de notre jeunesse, est que, désormais, nous savons quelle est notre responsabilité, et nous savons qu'il serait malhonnête et illusoire d'accuser les autres, le hasard, le destin...
Sans pour autant nous considérer coupable !
La Loi
Combien de fois m’as-tu appelé
Et j’ai sciemment tardé
Je les ai tous quittés
Mais j’ai toujours triché
Je n’ veux pas m’accuser
Mais je comprends bien
C’est une Loi, c’est un bras, c’est une main
C’est une Loi, c’est un bras, c’est une main
J’ai une blessure au cœur
D’agir comme cela
Si la lune avait une sœur
Ce serait bien toi
Tu me manqueras toujours, j’en ai peur
Je n’ai pas voulu cela
C’est une Loi, c’est un bras, c’est une main
C’est une Loi, c’est un bras, c’est une main
C’est une sale affaire, au fond
La saleté même
Je ne demande pas pardon
Pas pour moi-même
On ne demande pas pardon
Tant que l’on ne change rien
C’est une Loi, c’est un bras, c’est une main
C’est une Loi, c’est un bras, c’est une main
Je n’ veux pas m’accuser
Ce serait vain
C’est une Loi, c’est un bras, c’est une main
C’est une Loi, c’est un bras, c’est une main
A dire, je n’ai plus rien, bébé
A dire je n’ai plus rien
Quand ils m’ont congédié
Ce n’était pas pour rien
Ils nous ont dégradés
Moi et mon ange gardien
C’est une Loi, c’est un bras, c’est une main
C’est une Loi, c’est un bras, c’est une main
C’est une Loi, c’est un bras, c’est une main
(Traduction
– Adaptation : Polyphrène)
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