samedi 11 juin 2011

It’s Five O’Clock

It's five o'clock
And I walk
Through the empty streets
Thoughts fill my head
But then still
No one speaks to me
My mind takes me back
To the years that have passed me by
[interlude]

It is so hard to believe
That it's me
That I see
In the window pane
It it so hard to believe
That all this is the way
That it has to be

It's five o'clock
And I walk
Through the empty streets
The night is my friend
And in him
I find sympathy

Thus so
And so I go back
To the years that have past me by
[interlude]

It is so hard to believe
That it's me
That I see
In the window pane
It it so hard to believe
That all this is the way
That it has to be

It's five o'clock
And I walk
Through the empty streets
The night is my friend
And in him I find sympathy
He gives me day
Gives me hope
And a little dream too



Des pas qui résonnent sur le pavé dans le silence de la nuit, des ombres qui s’allongent et se déforment sous les réverbères, et ces reflets mouvants, trompeurs et inquiétants dans les flaques d’eau où la lune se mire… La solitude tout autour, et le tumulte des souvenirs et des regrets au fond de l’âme. Il est cinq heures. Ce n’est pas Paris qui s’éveille, mais la déambulation nocturne chantée par les Aphrodite’s Child. Lorsque la solitude pèse sur notre âme comme un manteau de plomb, lorsque notre pensée s’égare dans le dédale du passé et s’arrête sur la tombe de nos espoirs et de nos amours, vient cette irrésistible envie  de partir, de marcher, d’errer pour prolonger la nuit qui nous cache le monde et anéantit le temps.
(Aux marcheurs de la nuit qui espèrent l'aube, je suggère une visite à Jean Lapierre)


Il Est Cinq Heures

Il est cinq heures
Promeneur
Dans les rues désertes
Seul, dans ma tête
La tempête
Nul à qui parler
Je pense à ces
Années que je n’ai pas vu passer

C’est dur de croire
Que c’est moi
Que je vois
En reflet
Dans cette vitrine
C’est dur de croire
Que ce soit
Comme cela que tout doit
Passer dans la vie

Il est cinq heures
Promeneur
Dans les rues désertes
La nuit
Est pour moi
Un ami
Plein de sympathie

C’est dur de croire
Que c’est moi
Que je vois
En reflet
Dans cette vitrine
C’est dur de croire
Que ce soit
Comme cela que tout doit
Passer dans la vie

Il est cinq heures
Promeneur
Dans les rues désertes
La nuit
Est pour moi
Un ami
Plein de sympathie
Elle donne jour
A l’espoir
Et aux rêves dont je vis

(Traduction – Adaptation : Polyphrène)

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