Singing my life with his words,
Killing me softly with his song,
Killing me softly with his song,
Telling my whole life with his words,
Killing me softly with his song.
I heard he sang a good song,
I heard he had a style,
And so I came to see him
And listen for a while.
And there he was this young boy,
Stranger to my eyes,
Strumming my pain with his fingers,
Singing my life with his words,
Killing me softly with his song,
Killing me softly with his song,
Telling my whole life with his words,
Killing me softly with his song.
I felt all flushed with fever,
Embarrassed by the crowd,
I felt he found my letters
And read each one out loud.
I prayed that he would finish,
But he just kept right on
Strumming my pain with his fingers,
Singing my life with his words,
Killing me softly with his song,
Killing me softly with his song,
Telling my whole life with his words,
Killing me softly with his song
Cette chanson de Charles Fox et Norman Gimbel a été écrite à partir d’un poème rédigé par Lori Lieberman après qu’elle eut écouté Don McLean chanter “Empty Chairs”.
Les chansons peuvent, en effet, avoir ce pouvoir magique d’exprimer nos sentiments – somme toute universels donc banals – de telle façon que nous les revivons avec une très grande acuité. C’est alors que notre cœur s’emballe, que notre esprit s’embrase, et qu’un frisson nous parcourt. Et la chanson devient nôtre, et la mélodie nous pénètre, et notre voix s’élève et porte notre émotion au paroxysme.
Que ce soit la joie, la peine, l’amour ou le désespoir, chanter est plus qu’un exutoire. Étrangement, je ressens que chanter donne un sens au désespoir et une vie à l’espoir.
« Killing Me Softly » fut interprétée par Roberta Flack (photo), en 1973, puis reprise par de très nombreux artistes (il existe même une version « live » chantée par Johnny Mathis et Joe Dassin).
La très belle version française d’Eddy Marnay, chantée par Gilbert Montagné sous le titre “Elle chantait ma vie en musique” est néanmoins assez éloignée texte original bien qu'en respectant l'esprit. Ma modeste traduction n’est donc pas totalement superflue.
Sa Chanson Me Tue en Douceur
Ses doigts pianotent sur ma douleur
Et ses mots chantent ma vie
Sa chanson me tue en douceur
Sa chanson me tue en douceur
Et ses mots racontent ma vie
Sa chanson me tue en douceur
J’ai entendu dire qu’il chante
Dans un style élégant
Alors je suis venue pour
L’écouter un instant
Et voilà que mes yeux découvrent
Ce jeune homme étonnant
Ses doigts pianotent sur ma douleur
Et ses mots chantent ma vie
Sa chanson me tue en douceur
Sa chanson me tue en douceur
Et ses mots racontent ma vie
Sa chanson me tue en douceur
Mes joues s’empourprent de fièvre
Me sentant impudique
Comme s’il découvrait mes lettres
Pour les lire en public
Je prie pour qu’il s’arrête là
Mais il n’en finit pas
Ses doigts pianotent sur ma douleur
Et ses mots chantent ma vie
Sa chanson me tue en douceur
Sa chanson me tue en douceur
Et ses mots racontent ma vie
Sa chanson me tue en douceur
(Traduction – Adaptation : Polyphrène)
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