Inversement, pour
un homme, admettre de n’être pas « le premier », accepter d’être
choisi, c’est donner sa chance à l’amour.
Pour paraphraser Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais, je dirais que, sans la
liberté de ne pas aimer, il n’est ni amour ni bonheur. N’est-ce pas, du
reste, l’un des paradoxes délétères de la religion chrétienne de dénaturer
l’amour parce qu’elle en fait un devoir ?
Je Ne Veux Pas
Vraiment Savoir
Combien de bras
t’ont enlacée
Et serrée avec
ferveur ?
Combien donc ?
Combien donc ? Je ne sais
Mais je n’ veux pas
vraiment savoir
Combien de lèvres
t’ont embrassée
Et ont embrasé ton
cœur ?
Combien donc ?
Combien donc ? Je ne sais
Mais je n’ veux pas
vraiment savoir
Laisse-moi
m’interroger
Laisse-moi deviner
Même si je le
demandais
Ne l’avoue jamais
Que cela reste ton
secret
Mais, chérie, je
t’aime si fort
Que, bien sûr, oui,
bien sûr, je m’ demande
Bien que je n’
veuille pas vraiment savoir
(Traduction –
Adaptation : Polyphrène)
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