And hated to let you go
How many? How many? I wonder
But I really don't want to know
How many lips have kissed you
And set your heart all aglow
How many? How many? I wonder
But I really don't want to know
Chorus
So always make me wonder,
Always make me guess
And even if I ask you
Darling, don't confess
Just let it remain your secret
But Darling I love you so
No wonder, no wonder, I wonder
Though I really don't want to know
Chantée par Les
Paul et Mary Ford, puis Elvis Presley, Eddy Arnold (photo), Anne Murray, Charlie
Mc Coy et tant d’autres, sur une musique de Don Robertson, et des paroles de Howard
Barnes, cette chansonnette, apparemment sans prétention, évoque l’amour et la
tentation de la jalousie. Elle paraît aujourd’hui bien bénigne, mais on peut en
deviner la portée si l’on remonte dans le temps de quelques décennies, ou si
l’on s’éloigne de notre « monde occidental » de quelques centaines de
kilomètres, pour mesurer ce que peut signifier, pour une femme, la liberté de choisir, d’aimer ou ne pas aimer, et ne
pas être irrémédiablement marquée comme au fer rouge par ce qu’elle a pu vivre
antérieurement, de gré ou de force.
Inversement, pour
un homme, admettre de n’être pas « le premier », accepter d’être
choisi, c’est donner sa chance à l’amour.
Pour paraphraser Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais, je dirais que, sans la
liberté de ne pas aimer, il n’est ni amour ni bonheur. N’est-ce pas, du
reste, l’un des paradoxes délétères de la religion chrétienne de dénaturer
l’amour parce qu’elle en fait un devoir ?
Je Ne Veux Pas
Vraiment Savoir
Combien de bras
t’ont enlacée
Et serrée avec
ferveur ?
Combien donc ?
Combien donc ? Je ne sais
Mais je n’ veux pas
vraiment savoir
Combien de lèvres
t’ont embrassée
Et ont embrasé ton
cœur ?
Combien donc ?
Combien donc ? Je ne sais
Mais je n’ veux pas
vraiment savoir
Laisse-moi
m’interroger
Laisse-moi deviner
Même si je le
demandais
Ne l’avoue jamais
Que cela reste ton
secret
Mais, chérie, je
t’aime si fort
Que, bien sûr, oui,
bien sûr, je m’ demande
Bien que je n’
veuille pas vraiment savoir
(Traduction –
Adaptation : Polyphrène)
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