dimanche 16 octobre 2011

Mad World

All around me are familiar faces
Worn out places, worn out faces

Bright and early for their daily races
Going nowhere, going nowhere

Their tears are filling up their glasses
No expression, no expression

Hide my head I want to drown my sorrow
No tomorrow, no tomorrow

Chorus :
And I find it kind of funny
I find it kind of sad
The dreams in which I'm dying
Are the best I've ever had
I find it hard to tell you
I find it hard to take
When people run in circles it's a very, very
Mad world, mad world

Children waiting for the day they feel good
Happy birthday, happy birthday

Made to feel the way that every child should
Sit and listen, sit and listen

Went to school and I was very nervous
No one knew me, no one knew me

Hello teacher tell me what's my lesson?
Look right through me, look right through me

Chorus

Mad world, mad world, mad world



Chanson du groupe « Tears for Fears » (écrite par Roland Orzabal et chantée par Curt Smith), reprise, quelques années plus tard, par Michael Andrews & Gary Jules avec un succès considérable.

Le regard d’un enfant sur l’hostilité du monde, l’ignorance et l’indifférence telles qu’il peut les découvrir lorsque se déchire le cocon d’insouciance et de sécurité dans lequel il a vécu ses premières années, et qu’il doit affronter l’école, avec ses contraintes, ses règles incompréhensibles, ses codes et son cynisme.

Le regard que jette un adolescent sur le monde, lorsqu’il comprend qu’il doit entrer dans l’arène, rejoindre les « adultes » dans leur course sans issue, et partager leur folie.

Le regard de l’adulte qui, après avoir longtemps tourné en rond comme les autres sans savoir vraiment pourquoi, constate qu’il n’est pas plus avancé et comprend la vanité de sa course.


Le regard du vieillard qui, voyant les rangs s’éclaircir autour de lui, comprend qu’il n’a poursuivi qu’un rêve collectif, et n’a pas donné suite à ses rêves d’enfant…


Monde Cinglé

Autour de moi des visages bien communs
Des lieux battus, visages éteints
Pour leur course quotidienne, de bon matin
Menant à rien, menant à rien
De larmes leurs lorgnons sont presque pleins
N’exprimant rien, n’exprimant rien
Cache ma tête ; je veux noyer mon chagrin
Sans lendemain, sans lendemain

Refrain :
Je trouve un peu déconcertant
Et je trouve attristant
(Que) Les rêves dans lesquels je meurs
Soient de tous mes rêves les meilleurs
C’est dur de te le dire
C’est dur d’en convenir
Quand les gens tournent en rond, le monde est tout à fait
Cinglé, cinglé

Enfants attendant leur jour de bien être
Anniversaire, anniversaire
Pour se sentir ce qu’un enfant doit être
Assis, écoute, assis, écoute
A l’école je ne me sentais pas bien
On m’ignorait, on m’ignorait
Maîtresse, quelle est ma leçon pour demain
Regardez-moi, regardez-moi

(Refrain)

Cinglé, cinglé, cinglé

(Traduction - Adaptation : Polyphrène)


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